samedi 8 février 2014

je conserve tes promesses dans mon coeur pour ne pas faillir envers toi - textes du jour

Samedi 8 Février 2014




Prier… la grande prière autant politique que patriotiqu et spirituelle, le dirigeant et son peuple, l’hérédité aussi, autant d’ingrédients perdus dans notre pays… [1] et l’état spirituel autant sensible et gratifiant que juste et théologal : je trouve dans la voie de tes xigences plus de joie que dans toutes les richesses. Les dialogues des Patriarches avec Yahvé s fondaient sur une identité divin renvoyant au plus concret et appréhensible, la généalogie familiale, je suis le Dieu de tes pères, ce qui suppose aussi la fibre filiale. Salomon reprend ce fil conducteur. Tu as montré beaucoup d’amour à ton serviteur David, mon père mais il y a presque du donnant-donnant. Salomon rappelle aussi la fidélité et la piété de David, quelque pécheur qu’il se soit montré sa vie durant. Tu lui as gardé ce grand amour. Ainsi situé, Salomon qui st doublement appelé : sa filiation royale le mettant par le fait même sur le trîne paternel, le songe, pndant la nuit qju’il passe devant l’autel à Gabaon, qui était lors le grand sanctuaire. On est bien à Reims, la nuit précédant le sacre. Et Salomon, avant même de l’avoir précisément et xplicitement reçu, montre qu’il a le don de la sagesse. Et ce n’est pas pour lui-même, mais selon le rôle qui lui échoit, qu’il prie. Conscience de sa fonction autant que pénétration de ce qui lui a fait recevoir cette fonction. Parabole et enseignement sur parabole pour ce que devrait être aujourd’hui l’abnégation et l’intuition du politique quand il parvient à l’objectif de son ambition… mais les chemins d’aujourd’hui peuvent-ils donner la conscience de ce devoir et de la gratuité d’une situation qui n’appartient pas à celui qui s’y trouve. Me voilà au centre du peuple que tu as élu. … Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal. Réponse de Dieu : pleinement exaucé, le jeune roi reçoit aussi ce qu’il n’a pas demandé. Je te donne et la richesse et la gloire, si bien que pendant toute ta vie, tu n’auras pas d’égal parmi les rois. Comment Jésus, son lointain descendant, reçoit-il cela pour ses propres contmporains ? La mission… Il fut saisi de pitié parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Dégénérescence de l’histoire humaine à certaines de ses époques, fléchissements de tout à certains moments de nos vies à chacun. Recours ? Toi, Seigneur, tu s béni : apprends-moi tes commandements. Révision de vie et lecture de ce qu’il nous a été donné de vivre jusqu’à ces instants de désarroi, mouvement du cœur, de l’âme, de la mémoire, du désir d’équilibre et de bonheur, de re-départ valables aussi pour chacun de nous que pour un pays, une civlisation… je fais repasseer sur mes lèvres chaque décision de ta bouche. Et puis, le répit, la simple sagesse de savoir s’employer autant que de savoir se reposer, se ressourcer, arriver tranquillement. Jésus coupe court à l’enthousiasme de ses disciples, quoiqu’Il les écoute avec patience et leur fait sentir comment et combien Il les a suivis dans leur mission, celle qu’Il leur avait donnée. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » Mais l’histoire n’arrête aps sa respiration, surtout celle de notre rédemption. Ce seront les grands discours, la multiplication des pains, la marche sur les eaux. Suavité de Dieu et mouvement de nos vies, en Lui et entre Ses mains.


[1] - 1er livre des Rois III 4 à 13 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Marc VI 30 à 34

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