samedi 28 août 2010

couvrir de confusion ce qui est fort - textes du jour

Samedi 28 Août 2010

Prier…[1] tu m’as confié… voilà, j’en ai gagné … Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peux de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. La parabole des talents n’est pas l’apologie de la banque ou de l’usure. Le placement n’est pas indiqué, et la relation entre du numéraire et la confiance reconnaissante pour une bonne gestion n’est pas proportionnelle aux somems, aux gains. Comme dans la parabole des ouvriers de la dernière heure, celui qui est mal noté n’est pas tant fautif du peu de rapport dont il rend compte. Tout est dans cet dialogue que la mission divine fait naître en nous vis-à-vis de ce maître et Seigneur. Seul, celui qui avait une mauvaise image du maître en fait une explication de sa vie et de son échec, tandis que les deux premiers serviteirs – gratifiés – n’explicitent pas leurs sentiments et encore moins leur gestion, tout va de soi. Faut-il que nous soyons perclus de péché originel et de soucis existentiels pour que notre relation à Dieu soit si évanescente, complexe et incertaine. Celui qui veut s’enorgueillir, qu’il mette son orgueil dans le Seigneur. … La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint. Ainsi soit-il. Memento des vivants et des morts, tout humain, tout vivant, tout créé est nôtre.


[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens I 26 à 31 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Matthieu XXV 14 à 30

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