vendredi 13 août 2010

alors je suis passé près de toi - textes du jour

Vendredi 13 Août 2010

Prier d’abord…[1] philosophie, recherche de l’absolu, du sens de l’existence, de l’ intelligibilité de l’univers, recettes diverses pour saisir conceptuellement la relation entre le soi et le tou, fort bien… je n’ai jamais été sur ces pistes. La chanson d’amour et l’érotisme, à mes quatorze-quinze ans par le Cantique des cantiques, et tant de rencontres ensuite, de répliques et depuis des décennies, pouvoir dire toi ou vous à Dieu, par le Christ, et non le toi de certaines langues et de la philosophie suggérant seulement le on et un comportement banalement humain. Une relation de personne à personne, qui ne me facilite rien mais ne me quitte pas si d’aventure, dépression, et encore… j’étais aux instants de la quitter, pas un système mais des personnes, d’expérience et d’histoire, dans la vie de chacun et dans l’Ecriture, cela se recoupe. Tout simplement, la réalité, même si elle nous dépasse. Je vais agir avec toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment et rompu l’Alliance. Cependant, moi, je me ressouviendrai de mon Alliance, celle que j’ai conclue avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai pour toi une Alliance éternelle. Tu te souviendras, tu seras couverte de confusion. Dans ta honte, tu n’oseras pas ouvrir la bouche quand je te pardonnerai pour tout ce que tu as fait. Sacrement de pénitence, ego te absolvo. Quel péché ? ou plutôt quelle erreur ? celle de la jeunesse et aussi de la concupiscence qui est le contraire de la jeunesse, comblé ou envieux, m’arrêter à moi… Tu devins de plus en plus belle et digne de la royauté. Ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté, car elle était parfaite… Mais tu t’es trop confiée à ta beauté, tu t’es prostituée en abusant de ta renommée, tu as prodigué tes faveurs à chaque passant : tu as été à n’importe qui. L’oubli à l’origine de nos chutes et déviations : ta beauté, car elle était parfaite, grâce à ma splendeur dont je t’avais revêtue, déclare le Seigneur notre Dieu. Créé à l’image, à la ressemblance de Dieu… Ezéchiel a la plume, le rêve et l’expérience de l’anonyme – nous tous – du Cantique des cantiques : je t’ai fait croître comme l’herbe des champs. Tu as poussé, tu as grandi, tu es devenue femme, ta poitrine s’est formée, ta chevelure s’est développée, mais tu étis complètement nue. Alors je suis passé près de toi et j’ai vu que tu avais atteint l’âge des amours. J’étendis sur toi le pan de mon manteau et je couvris ta nudité. Je me suis engagé par sement, j’ai fait alliance avec toi et tu as été à moi. Je t’ai plongée dans l'eau, je t’ai nettoyée de ton sang, je t’ai parfumée avec de l’huile. Je t’ai revêtue d’habits brodés… et ainsi de suite : tu étais parée d’or et d’argent, vêtue de lin précieux, de soie et de broderies. C’est l’Ecriture, c’est l’Esrit saint qui nous apprend à lire l’univers, à lire notre vie et à faire de tout analogie, comparaison et en fait rélmniscence et goût de Dieu. L’herbe qui croît mais aussi l’herbe qui fâne en une journée. Chant du mariage de l’amour et ses deux conclusions : l’image de la relation entre Dieu et l’humanité, Dieu et sa créature. Et aussi l’exigence de l’état de mariage, concrète, que récapitule le Christ : ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. Et cette pirouette du Seigneur : celui qui peut comprendre, qu’il comprenne…. Celui qui a des oreilles, qu’il entende. Renvoi aux facultés de discernement et à leur contraire, l’endurcissement… Comprendre cette parole… ceux à qui Dieu l’a révélée. Beauté, érotisme, amour n’ont d’accomplissement, de finalité et même de hantise que dans le mariage à peine de périr de solitude, mariage et éternité vont de pair. J’établirai pour toi une Alliance éternelle. De quand date cette coûtme de l’anneau, précisément à l’annulaire, et qu’on appelle alliance ? Le Cantique imagine plus et mieux : mets-moi comme un sceau sur ton cœur.

[1] - Ezéchiel XVI 1 à 63 passim ; cantique d’Isaïe XII ; évangile selon saint Matthieu XIX 3 à 12

Aucun commentaire: