mercredi 10 février 2010

dans son coeur - textes du jour

Mercredi 10 Février 2010


Prier… [1] c’est ainsi que Jésus déclarait pur tous les aliments… parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre pour être éliminé ? … Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur, car c’est du dedans, du cœur de l’homme que sortent les pensées mauvaises. Quelle leçon rigoureuse ! Le péché par pensée est le plus important, le vrai péché est le projet de péche. Notre esprit, l’essentiel de notre personnalité que nous dévions « à plaisir »… le cheminement est donné par « le serpent » qui l’apprend à Eve, apprendre à penser de façon tordue, c’est-à-dire à douter de Dieu [2], et il est vite acquis à la génération suivante, désormais l’homme est autonome dans son péché, dans sa manière de penser. Caïn, la jalousie mais plus encore l’interrogation, pourquoi moi ne suis-je pas ? [3] il dialogue pourtant encore avec Dieu, Eve n’avait dialogué qu’avec le serpent. Adam, le plus lâche de tous, était resté muet devant sa femme et l’avait dénoncée à Dieu. Résultat ensuite, nous tous, moi hier soir dans ma colère rentrée : Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son cœur ne formait que de mauvais desseins à longueur de journée [4]. Le péché est haine, le péché est un projet. Le Notre Père insiste et l’ordre des prières est significatif : ne nous laissez pas succomber à la tentation mais délivrez-nous du mal. Le fond de l’affaire (l’expression du cher Debré…)est notre résistance ou notre abandon devant ce projet du cœur. Quant au mal, il ne nous est pas naturel, en être délivré. La prière du Christ n’est pas de demander un état de vie ou de nature, la « pureté », elle est reconnaissance de Dieu et demande du nécessaire physiologique et spirituel qui ne peut venir que de lui, pas d’angélisme, du pain, les aliments sont par eux-mêmes et quels qu’ils soient : purs. Nous nous polluons et nous nous détruisons lui-même, relation psychologique et physiologique entre le goût de la mort, la dépression, le mal-être, c’est de l’intérieur que nous mourons, mais comme d’un corps étranger. Double habitation : l’Esprit et le mal. Je ne vais pas plus loin, je sais que c’est certainement complexe en philosphie et en théologie, mais Jésus entraîne à réfléchir. Pas trop cependant. A l’écoûter, oui. Ecoutez-moi tous et comprenez bien. Tranquillité qui n’est pas puérile ni naive, d’être enseigné. L’autorité morale (ce qui manque dramatiquement à notre époque et à notre pays), et son rayonnement. La reine de Saba avait entendu parler de la renommé de Salomon (sa prière pour le discernement, le gouvernement étant selon lui un discernement, non une contrainte, une force, une supériorité). Elle met le fils de David à l’épreuve : je ne voulais pas croire ce qu’on disait, avant de venir et de voir de mes yeux, mais vraiment on ne m’en avait pas appris la moitié… Heureux tes gens, heureux tes serviteurs que voici, qui se tiennent continuellement devant toi et qui entende ta sagesse ! heureux suis-je devant Dieu à l’heure de ma perplexité, de ma haine et du désastre possible, heureux suis-je d’être incliné à L’écoûter et à Lui faire confiance, à m’en remettre à Lui, pour l‘honneur de son nom et le repos, la sécurité de mes aimées. La loi de Dieu est dans son cœur ; il va, sans craindre les faux pas. Amen.


[1] - 1er Rois X 1 à 10 ; psaume XXXVI ; évangile selon saint Marc VII 14 à 23

[2] - Genèse III 1 à 6

[3] - Genèse IV 4 à 8

[4] - Genèse VI 5

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