jeudi 18 février 2010

choisis donc la vie - textes du jour

Jeudi 18 Février 2010


Prier donc… une fois reçu le fardeau de chacun et sans pouvoir rien alléger pour personne que via Dieu et quelque transfusion d’espérance dont ceux qui se confient à moi ou à d’autres n’auront que l’effet sans forcément discerner l’origine et la cause de l‘embellie ou du re-départ ou de l’inspiration décisive. [1] Vivre selon mes normes et dans mes chantiers, sinon pour ces chantiers, me paraît monstrueux alors que tant peinent et sont assiégés. Qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Parole rétrospective ? le Christ prophétisant le genre de son supplice ? carà l’époque le mot n’est pas la métaphore d’aujourd’hui… Jésus ne me demande pas de prendre la croix des autres, celle-ci arrive toute seule avec ces autres, il propose la cohorte de tous avec lui, que l’un ou l’autre donne le mouvement, moi s’il se trouve ce matin déjà avancé. La référence n’est pas les autres et notre amour, notre sollicitude pour eux, nous ne serions que défaillance partagée, elle est Lui, et alors la chaîne se forme qui nous tirera tous du bourbier et de la mort. Celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Comme si Dieu était lui-même en danger et avait besoin de notre souci de Lui ? Je le crois, c’est sa manière de nous amener à reconstruire l’humanité. Ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession. Mais si tu détournes ton cœur… certainement vous périrez… Choisis donc la vie pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui. C’est là que se trouve la vieheureux est l’homme… qui se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi et jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt. Tout ce qu’il entreprend réussira. Prière de chacun, tous responsables de cette remise en mouvement de la cohorte vers la vie, le bonheur, prière monastique, prière de la mère pleurant son fils, prière aux mots d’enfant entre bribes récitées et élans d’invention, les espérances déversées en Dieu, déversées… toute souffrance, tout souci est prière avant même que nous identifions son destinataire. Ce murmure qui est sortie de soi, début du chemin..

[1] - Deutéronome XXX 15 à 20 ; psaume I ; évangile selon saint Luc IX 22 à 25

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