dimanche 15 septembre 2019

réjouissez-vous avec moi - textes pour aujourd'hui

Dimanche 15 Septembre 2019

08 heures 33 + Ce sont les nuages qui font les levers et les couchers du soleil ? Les couleurs et la lumière ont besoin d’appui et de fantaisie, me semble-t-il ce matin. Seuls, la terre, les arbres, les sols disent quelque chose, reflètent… Les gestes de l’amour ne sont pas principalement ceux du corps sur un autre corps, mais ceplat lavé que je découvre ce matin, ces traces et résultats des soins et pensées de ma chère femme, à la cuisine hier ou les pantalons pliés, ou du « petit » linge réorganisé…. A mon éveil (nuit complète, cette fois-ci : grâce), le je vous salue, Marie ! Devenu aussi « automatique » que le chapelet en prenant le volant… plus qu’une ambiance, la prise à la main du bâton du pèlerin et de tous les vœux de celui-ci, que je suis. Hier soir, revenant de la pointe du Bill, où j’ai surtout siesté dans la voiture au pied des arbres énormes et magnifiques, trois films d’affilée à la télévision pour être proche de ma chère femme. Les « policiers » américains décrivent, fidèlement, je crois, la société américaine, pas les nôtres, quoique les deux – du soir – traitant chacun une de nos province : Colmar, Nantes et Guérande, avec l’obligation désormais d’une femme gradée en politique, voire chef, et tout aussi impérativement un originaire d’Afrique, qui le plus souvent sauve la situation… Actualités : les gilets jaunes de retour, les mêmes, avec les black bloks. Venger à Nantes les morts par la police, cela peut commencer à chiffrer et cela change le sens de la révolte d’il y a dix mois. L’inconnu donc reprend… mais l’important n’est pas cela : évidente carence aussi bien dans la formation de beaucoup d’éléments dans la troupe, que dans le commandement sur le terrain et dans les ensembles. Personne là où ont sévi les casseurs. L’Amérique et l’assassinat du fils supposé chéri de Ben Laden, mais qui n’avait encore aucun commandement effectif encore moins armée. Démonstration surtout que si l’ « on » voulait vraiment abattre Bachar EL ASSAD, on le pourrait. Et « on » ne le fait pas. L’affaire du Yemen devient très grave : pour nous car nous avons choisi un camp, le plus « juteux », et pour toute la région, les drones et l’équivalent du 11-Septembre pour l’Arabie séoudite, ses champs pétrolifères en feu. Ce qui n’est pas un détail : Israël n’est plus le centre des conflits au Proche-Orient, la Russie n’intervient qu’en Syrie. Enfin, la « coup de théâtre » à Biarritz, version EM y invitant le ministre iranien des Affaires Etrangères, n’a pas eu le moindre résultat : un jeu de scène. L’explication d’EM, c’est le théâtre et c’est sa femme. Demain soir, certainement des éléments apportant à ce chemin de connaissance de qui nous dirige et dont la façon de nous diriger augmente chaque jour notre vulnérabilité car nous allons de déstructuration en déstructuration, et augmente aussi celle du solitaire, dont le récital est de plus en plus dérangé ou interrompu. Le principal reproche que je lui fais c’est de manquer de fil directeur, de ne pouvoir nous dire la perspective visée et que gagneraient les efforts qui nous sont demandés « par pédagogie ». Politique « extérieure » : les trois lacunes, tant EM veut figurer aux côtés de TRUMP. Ne pas traiter la question britannique : il faut absolu un signe de l’Europe (continentale) pour ramener à nous, à la défense commune, à la réécriture ensemble des traités la Grande-Bretagne, c’est le moment, c’est l’instant… la Reine et une partie grandissante de l’opinion outre-Manche, attendent notre renfort et un certain cri d’amour. Evidemment, offrir à Angela MERKEL un tour de France pour la fin de son règne sinon sur l’Europe, du moins en Allemagne. Quelques jours ensemble, elle et EM, populariser le fer de lance de toute politique relationnelle de la France dans l’effectivité mondiale. Enfin, entrer en relation intellectuelle et personnelle – forte – avec la nouvelle présidente de la Commission, qui est manifestement d’un calibre que nous ne connaissions plus depuis une vingtaine d’années : son affirmation inaugurale, l’Europe doit savoir qu’elle est forte...

Prier… l’évangile du prodigue, que notre époque (aimant les changements, les rares qu’elle puisse faire par elle-même en tous domaines : donner des noms nouveaux, créativité ? approfondissement ?) appelle maintenant l’évangile du père miséricordieux (demain, celui de l’aîné jaloux?), le texte est archi-connu et propre à l’illustration à toutes les méditations sur les comportements d’instinct, de conscience, de raison… mais je veux le recevoir comme si « quelque chose » y était encore celé. Le texte tel qu’il est proposé aujourd’hui 1 est introduit par les deux cures paraboles de la brebis perdue et de la pièce d’argent égarée, la valeur résiduelle, mesure de la réalité d’une richesse, l’abondance n’est pas la quantité, mais l’intégralité. Si proche de l’intégrité : la justesse, la justice, ce qui approche nos avoirs et notre être. Evangile de la préférence, du manque et de la recherche, évangile de la joie, du partage de la joie, d’une société spirituellement solidaire : réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue… car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue. Mais, là est l’introduction : de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se converti, plus que pour les justes… m’y arrêter. L’éternité n’est pas sèche, elle est solidaire, on y pleure et l’on s’y réjouit, on y attend, la vie et les sentiments, l’amour donc. Discours aux pharisiens et contre toute ségrégation, car ce pécheur-là, ces pécheurs-là : cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux… sont en puissance de conversion, d’amour et donc bien plus important que ceux qui n’ont pas besoin de conversion, d’autant que : qui est juste, en totalité et à jamais ? Alors l’itinéraire des trois protagonistes de la grande parabole : père, fils et aîné… Le cadet et ses droits : donne-moi la part de fortune qui me revient… l’aîné est du « même tabac » : jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Les amis de l’un et les prostituées de l’autre. Le père vit, raisonne et fait autrement. Ces comportements, ceux de ses fils chéris, sont de vie ou de mort. Mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Le décisif est le lien des fils à leur père, un père saisi de compassion envers le prodigue, qui s’abaisse devant l’aîné : son père sortit le supplier. Pas de dialogue avec le prodigue, la joie. Mais le souhait intense que l’aîné communie. Paul commente pour son fils adoptif ce qu’est le péché, ce qu’est notre rédemption : j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi (la foi, science et connaissance, donc du péché et de la grâce… qui va avec). Dieu et Son dessein… s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi… Et l’intercession, celle de Moïse pour son peuple et quel est le bras de levier : la miséricorde qu’il sait de Dieu. Souviens-toi de tes serviteurs… les saints nous sauvent, et notre sainteté à venir sauvent nos enfants et descendants.

09 heures 14 + La pleine lumière du grand jour, les coups de feu, la chasse… remarqué hier : ces oiseaux qu’on fait tomber, dont la mort ne se sait au loin que par la détonation, eux ne crient pas, ou plutôt de loin nous ne les entendons pas.

1- Exode XXXII 7 à 14 ; psaume L I ; 1ère lettre de Paul à Timothée I 12 à 17 ;évangile selon saint Luc XV 1 à 31

Aucun commentaire: