mercredi 25 septembre 2019

regardez ce qu'il a fait pour vous - textes du jour

mercredi 25 septembre 2019




07 heures 16 + Prier….ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons. Le Christ, le rythme, le mouvement qu’Il nous ordonne. Partir mais dans un but, pas tant dans une direction, le but le déterminera ; l’univers entier. L’annonce d’un événement, de L’événement. Le souci des corps, faire du bien. La dialectique n’est pas celle miracles s’accomplissant en présence du Christ et selon la foi du miraculé ou de son entourage. Elle est celle d’un soin des autres, mais aussi l’indication d’un don, d’une puissance conférés à Ses missionnaires par le Seigneur. Regardez ce qu’il fait pour vous 1. Et moi, en terre d’exil, je lui rends grâce ; je montre sa grandeur et sa force au peuple des pécheurs. Lecture de l’Histoire et de chaque événement, y reconnaître l’action bienveillante de Dieu. Dans cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur du roi de Perse, il nous a rendu la vie pour que nous puissions restaurer la maison de notre Dieu et relever ses ruines, afin d’avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. Israël et la terre reçue de Dieu, mais l’Histoire sainte ne le montre jamais ni en possession exclusive ni en domination ou en expansion. Le malheur :notre faute, le bonheur : un don. Je relis notre évangile : annonce et guérison sont sur le même plan, la même mission : il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Et la mission s’assortit d’un pouvoir et d’une autorité : il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons. Les démons ? pour l’époque. Définition en exégèse, et en théologie, le monde des êtres spirituels, ce ne nous est plus familier. Pouvoir et autorité sont du même ordre : ils remédient, ils sont salvateurs, ils revêtent l’envoyé, le missionnaire, peut-être nous aussi quand nous inscrivons notre vie, nos actes dans cette mission. 
09 heures 34 + A réfléchir… les immenses fortunes personnelles d’aujourd’hui sont et seront de moins en moins du type des siècles précédents : industrie, services, réseaux, mais celles des inventeurs d’avenir, d’avenir en techniques et technologies. Si elles ont des conséquences sociales désastreuses pour les main-d’euvres qui leur sont nécessaires, elles engendrent d’intenses progrès sociaux cependant, posent les vraies questions de société et d’éthique, y répondent partiellement. Evidente péremption – en conduite de la société – du politique et des Eglises, de l’Église si les positions et manière de penser, puis de proposer, voire de décider (mais décider à propos de quoi si l’avenir se joue autrement, ailleurs et sans eux?) ne changent pas. D’où l’évidence, celle-là positive, il y a des « trous » dans les évolutions actuelles, des nécessités qui apparaissent : le politique n’est plus l’acteur en tant que tel, il est le gardien, le régulateur, il a un rôle moral, il est défenseur et ordonnateur. Il doit orienter la recherche vers l’humain et le vivant, le plus humain, le plus vivant, renouveau de la collaboration des créatures à la Création. Quant à l’Église, elle a l’apanage de la Révélation, donc du sens, donc du comportement face aux évolutions et selon le concours et l’éclairage de la Révélation. Je ne « raisonne » pas ici sur les nouvelles lois bio-éthiques, sur l’extension universelle de la P.M.A. et sur le trouble dans les filiations. Plus largement, c’est la disjonction entre ces institutions – au temporel pour l’Église, quasiment au spirituel pour la politique, au sens d’une transcendance à toujours approfondir – qui me paraît de plus en plus grande et dangereuse. La société et l’homme sont continus mais les textes sont discontinus.

EM et l’immigration. Démonstration, s’il la fallait, qu’il ne pense qu’élection, et toutes élections concourent à la sienne ou l’handicapent. Celui qui devait révolutionner en contenu et en comportement, est au contraire celui qui est le plus immergé dans les vieilles recettes et dialectiques, avec des vues et projets beaucoup plus courts qu’aucun de ses prédécesseurs, sans cohérence ni explicite ni implicite, mais avec des moyens qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient, et avec le formidable atout qu’aucune alternative en paraît au moins dans la sphère de la politique par élection… Cette réforme que je n’aimais pas, celle de NS limitant le nombre des mandats présidentiels (d’affilée ou dans une vie ? à vérifier), met EM hors jeu au plus tard en 2027, sinon nous aurions pu l’ « avoir » pendant vingt ou trente ans… L’issue est de plus en plus imprévisible, la dégénérescence de nos institutions et de la démocratie est en revanche constatable, et de jour en jour s’accentue. Mais je crois que son calcul sur l’immigration 2, s’en approprier le thème, est faux : il conforte et légitime encore plus Marine LE PEN et va perdre ce qui dans notre pays a quelque hauteur, vérité, générosité et intelligence de pensée. – Papier pour MC : l’immigration ne doit pas se penser en situation d’arrivée et d’accueil forcé ou non, mais en son mouvement et en son origine, la répudiation d’une vie telle que vécue par une grande partie de la population mondiale et qui n’a pas de force de contestation. Ainsi, aujourd’hui deux forces immenses dont aucune n’est négative : la contestation des migrants, la vision de la jeunesse dans les pays dits riches ou développés. Ce sont elles qui feront l’histoire des prochaines décennies et même périmer les impérialismes des dictatures actuelles : Chine et Russie.

15 heures 41 + Retour de Questembert : Edith dans le train à une heures et demi, des retraités d’Erstein, ils échangent en alsacien jusqu’à Rennes. SMS me tenant au courant. Nous sommes indéracinables l’un de l’autre, et c’est quand elle est dans la maison que je m’y sens le mieux. - France-Info. CASTANER exige des excuses d’un syndicaliste ni FO ni CGT pour des insultes que celui-ci aurait proférés pendant les manifestations d’hier, et qui peuvent déstabiliser une police déjà tellement à l’épreuve. C’est évidemment le monde renversé : c’est au gouvernement de faire que la norme soit le dialogue social et la satisfaction des revendications, et que la nécessité de maintenir l’ordre seulement exceptionnelle.

19 heures 50 + Peut-être, sur l’une des branches de notre arbre mort mort mais porteur de tant de rencontres, un couple de pigeons, s’embrassant sans trêve. Ils viennent juste de partir. Le silence depuis mon retour ici.
20 heures 27 + Edith : Strasbourg, méconnaissable, pas tant de décor que d’ambiance, que des étrangers, on n’entend parler que des étrangers. Assaillie comme je le suppose (et le partage mentalement avec elle) par tant d’images et de réminiscences : toute son existence dans cette ville et presque toute depuis sa pré-adolescence (dates à lui faire dire, dans ce petit immeuble) de la Robertsau. – La nuit pas encore anthracite mais presque.

22 heures 04 + LARCHER de plus en plus présent, EM recommence demain le « one man show », tant joué pour le « grand débat national » : il va s’agir des retraites : pédagogie. Toujours, depuis des années, vérifier à partir de quand ? ces confidences ou ces analyses du seul homme à compter dans notre vie politique, la page 2 au Canard enchaîné. Confirmation : la grande peur des gilets jaunes. Pas de commentaire sur les velléités du Premier ministre de se porter candidat à la mairie de Paris, ni sur la manière soudaine dont elles ont cessé. G – L’impeachment : l’Ukrainegate. Parmi les multiples novations de notre temps politique et militaire, l’influence de l’étranger qui n’est plus seulement financière dans les campagnes présidentielles, mais thématique. Il est peu parlé du résultat des élections israëliennes, et plus guère des infortunes pétrolières saoudiennes. Les spectacles, les tweets, les gros plans présidentiels l’emportent pour ne rien signifier dès leur lendemain. La prière d’Esdras : conscience d’Histoire, conscience personnelle, puissance motrice d’un constat : il nous a rendu la vie. Les voix, la présence au téléphone, sans doute, mais la présence dans le coeur.


1 - Esdras IX 5 à 9 ; cantique de Tobie XIII 2 à 8 ; évangile selon saint Luc IX 1 à 6


2- le président de la République est persuadé que l’immigration, la maîtrise des frontières et l’identité française seront au cœur de la présidentielle de 2022. Il considère que le match retour avec Marine Le Pen est inévitable. Partant de là, il fait le constat - et c’est d’ailleurs l’un des aspects exceptionnels de l’extrait que nous venons de diffuser - que la loi asile immigration de Gérard Collomb, pourtant votée il y a à peine un an, n’a pas démontré son efficacité. - Europe 1

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