dimanche 7 Janvier
09
heures 20 + Nuit complète, pour la seconde consécutive,
lever à seulement sept
heures. M’activer, ouverture aux chiens, grand vent,
passage du noir au gris
puis au clair, le ciel… et ainsi dissiper la sensation
écrasante de notre
pauvreté matérielle, de nos encombrements et de tout ce
qu’il y a à ranger dans
nos lieux, à rédiger pour notre sauvegarde. – Hier soir,
en trinité, l'Iris pour Hercule Poirot, donc. Puis à
notre retour, ces solitudes manifestées pour le meilleur :
les autres et
leur solution. Pour celles et ceux qui se confient ou me
répondent, c’est la
confiance et le dialogue. J’en suis saisi. Ce besoin
humain, plus vivement
accepté et ressenti par celles et ceux qui sont seuls.
Correspondance au sens
vif du terme. Interrogations aussi sur ces parcours
monastiques puisqu’un
anniversaire d’ordination épiscopale me les remettent plus
fort en conscience,
et l’alerte forte de santé pour Ousmane m’avait depuis
trois jours déjà
approché de la mémoire de plus en plus mystérieuse et
paradoxale de mon cher
Jacques MEUGNIOT, son regard, ses dires, l’homme de 1963,
puis celui de
200-2001, puis celui de la fin pour laquelle je n’ai pas
pu l’entourer comme je
l’aurais absolument du.
Symbole
de la dégénérescence des idéaux et des imaginations de
gauche, que rappelle
vivement le Pardem de mon cher Jacques
NIKONOFF. Un frère dans
la recherche d’une notoriété et d’un rayonnement efficace.
Ceux qui ont la
notoriété et les relais médiatiques, mais n’ont rien à
dire ni propager ni
mettre en réflexion ou en débat, et ceux qui n’ont aucune
tribune d’aucune
sorte. J’ai commencé, avec l’aide de Marguerite, à twitter. Donc, Alexis TSIPRAS,
exemplaire de la
trahison de son électorat et de la manière dont une banque
précise Goldman
Sachs put se jouer
d’un Etat, et plus
encore de la façon dont l’Union européenne pratique la
solidarité entre ses
membres. Retournements et soumissions attachés au nom de
TSIPRAS venant
cependant à l’automne, chez nous, recevoir le prix du
curage politique… et la
série des paires que s’organise avec chacun de ses
homologues EM… de plus en
plus, je suis convaincu de son manque de rayonnement et
d’efficacité, même pour
les buts, si « matériels » qu’il s’est donné et dont il
est si fier
d’y associer son nom, comme s’il les avait inventés. De
plus en plus, convaincu
qu’un peuple et la survie d’une nation dépendent de la
participation de ses
membres anciens ou nouveaux adhérents. Convaincu qu’un des
commencements de ce
processus de retour en société active et consciente
d’elle-même et des éléments
de sa cohésion, est un mode collégial de gouvernement. Le
trio d’honneur que j’ai
« découvert » cette semaine : SALIEGES, SOLAGE et NAUROIS.
Et la
sagesse autant que le cri. Les droits de l’homme,
englobant toutes ls luttes
pour le respect mutuel, dont les égalités de carrière et
de rémunération des
femmes par rapport aux hommes, sans qu’il y ait besoin de
textes ad hoc ni de
discrilination positive, ni de quotas, ni de parités. Rien
ne tient lieu d’une
véritablke prise de coscience de chacune et chacun, et
surtout pas la
contrainte. Et les droits des pays
Prier
pour mes correspondants d’hier, ces trois visages, ces
perspicacités, les
demandes exprimées ou implicites, et l’offre qui m’est
faite de dialogue et de
compagnonnage. Ma chère femme, si fatiguée de nos
astreintes, n’a plus la force
que de l’implicite. Solaire et intelligente, simple, notre
fille devient chaque
jour davantage compagne, confidente et bien plus, tout en
demeurant et
devenant, ce qu’elle a été de naissante, libre et
indépendante.
Prier…
l’Epiphanie [1]
, la messe maintenant. La qualité de l’homélie et la
manière de célébrer, entrainante.. La splendeur de la
chasuble blanche, que me fait remarquer Edith et à
laquelle st également sensible notre célébrant. Vêture de
la joie. Le Gloria : l’énoncé
en foi et en pratique d’un Dieu proche et d’une
dialectique du salut, donc à l’encontre
de l’ambiance mentale d’aujourd’hui où l’Histoire n’a plus
de sens et où Dieu
est une idée ou un élément du passé. – La mondialisation :
économique et financière,
est une dictature en forme mécanique ne tolérant aucune
alternative ni
discussion, dont profite accapareurs et cyniques, alors
qu’elle devrait être
une conscience et une gouvernance politiques,
participative et débattue,
laquelle réglerait l’économie et les finances, au bénéfice
des pays, des
peuples, des hommes. Le monde de mon adolescence était une
construction en
train de se faire et optimiste. Cela coïncide juste avec
l’épître de Paul aux
Ephésiens : ce mystère, c’est que toutes les nations
sont associées au
même héritage, au même corps, au partage de la même
promesse, dans le Christ
Jésus par l’annonce de l’Evangile. L’homélie…
les mages donc. Ils suivent une bonne étoile, parmi
tant et pas la plus
brillante sans doute, ni la plus attirante, mais c’est
l’étoile. Confiance extrême
dans leur destination, magnifique bienveillance, en
s’élançant selon les indications
malveillantes que leur donne Hérode. Les cadeaux manifestent
la royauté, le
sacerdoce, l’annonce prophétique de sa mort à l’Enfant ;
Mais aussi, ils
symbolisent les trois maux de l’humanité : l’avoir, le
pouvoir, le savoir.
Ils l’ont, ils de prosternent, et donc déposent ce à quoi
peuvent entrainer ces
maux. Ils se grandissent en se prosternant. Tous les talents
que chacun peu
recevoir à un certain degré. Trois vœux alors que je formule
dans ma prière.
Pour vous. personnellement. Pour nous, collectivement. Pour
nous,
spirituellement. Pour que chacun brille son étoile,
l’ouverture à la
conversion, à la joie, et aussi qui nous montre le chemin en
déposant avoir,
pouvoir et savoir. Ensuite, que dans notre ensemble
paroissial, nous nous
mettions en marche avec confiance. Enfin spirituellement, ma
prière, la mienne
qui suis responsable de vos âmes. Un sauveur nous est donné.
Sommes-nous en
route, ensemble vers le même but, disciples et
missionnaires ? Oui,
mieux que de bien parler, il dit bien.
A la sortie, je lui demande s’il dépose ses homélies sur
le site de la paroisse :
non : ce ne sont que des idées, comme cela… J’essaye de le
convaincre de n’être
pas timide, sa conviction est entrainante, comme ces deux
moments de salut et d’encensement
à la crèche, pourtant installée de côté et non au pied de
l’autel.
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[]
- Isaïe LX 1 à
6 ; psaume
LXXII ; Paul aux Ephésiens III 2 à 9 passim ; évangile selon
saint
Matthieu II 1 à 12
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