jeudi 26 mai 2016

confiance : lève toi ; il t'appelle - textes du jour


Jeudi 26 Mai 2016



Ce matin


05 heures 41 + Eveillé autour de quatre heures cinquante. Angoisse : mourir trop tôt pour les miens, pour mes deux aimées, les laisser seules dans la vie, la vie qui est dangereuse. – Puis me lever, les photos de la profession de foi pour Hélène de S. et mes sept vers qui poster une première lettre : fête des mères, jeune homme riche. Me laisser mouvoir par l’Esprit Saint…

06 heures 28 + Grâce à Dieu : bouclé mes lettres [1], maintenant édition et enveloppes adressées.

09 heures 18 + Trajet merveilleux vers Saint-François-Xavier. Marguerite discutant les légendes sur la fondation de Rome, moi en rajoutant et approuvant, ce qu’elle a bien assimilé, les mythologies gréco-romaines, l’exposé à faire sur les animaux du cirque, sa remarque – profonde – que cette histoire de l’Antiquité lui paraît bien plus belle que l’histoire de France. Je lui dis que c’est notre berceau, que c’est de l’histoire universelle. La France va venir, et ce sera aisé. Elle est heureuse de « faire des humanités », cela m’apprend et me fait comprendre. Lettres à donner à ses camarades, en suite de la profession de foi, quand ils sont dans sa classe. Je poste les autres. – A la poste, précisément, le menuisier qui vient de refaire l'agencement intérieur. Nom surzurois mais sans relation avec ses homonymes que je connais, son père dans la Marine nationale, Indochine et Algérie, décédé il y a vingt-cinq ans, jeune comme tous ses camarades d’active. Les grèves : il faudrait savoir discuter et finir vite, tout cela pour une petite loi… Il semble plutôt contre. Aux Infos. discussion sur la condamnation ou pas de la France en 2010, par l’O.I.T., pour les réquisitions gouvernementales dans les raffineries, sinon le nucléaire. Question soulevée par MARTINEZ. A Strasbourg, le ravitaillement des stations se fait au bord du Rhin, les péniches. – Notules de mon cher Olivier B. [2].

09 heures 42 + Prier…
 10 heures 42 + Prier… [3] Bartimée ; le Christ renouvelle la question qu’il posait aux foules, mais en particulier à cet homme, splendide qui passe de la prostration à l’élan de plus fort…Que ceux-tu que je fasse pour toi ? … Un aveugle qui mendiait, assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier… Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle… L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut à Jésus… Aussitôt, l’homme retrouva la vue et il suivait Jésus sur le chemin. Que s’est-il passé ? Confiance, lève-toi. Il t’appelle… Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »… Bartimée n’a pas argumenté, comme cela nous est par fois rapporté : si tu veux, etc… Dieu ne résiste pas à la réponse la plus libre d’un homme, d’une créature : sa foi. La foi est deux fois un don : elle nous est donnée, elle nous fait nous donner. Pierre nous veut exemplaires, contagieux, homélie pour profession de foi aujourd’hui, ces jours-ci… sur le point-même où ils disent du mal de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions et rendront gloire à Dieu, le jour de sa visite. Pierre, sur qui est bâtie l’Eglise, nous caractérise : pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint… pour que vous annonciez de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Ainsi soit-il !


[1] - dimanche 29, la fête des mères, la fête de ta Maman, une fête familiale, qui peut ressembler à ce que nous avons vécu ensemble samedi 21, puis dans chacune de nos familles le soir ou le lendemain – dimanche dernier - qui était la célébration par l’Eglise d’une fête de la famille la plus mystérieuse, la Trinité, celle de Dieu en trois personnes, car l’amour est un échange.
 Prier… ton engagement en profession de foi ne peut tenir que si tu pries. Prier te met en relation – sur ta demande qu’Il attend – avec Dieu, avec Jésus-Christ, et cela t’apporte calme, bonheur et réarrangement dans ton cœur de tout ou presque. Tu le ressens ou tu le ressentiras. Prier, ce n’est pas forcément à volonté et pour commander à Dieu de venir en toi. Il est là en permanence, mais c’est l’accueillir soit à des moments que tu choisis d’avance dans ta journée, coucher, éveil, moment de calme, soit en prenant conscience, soudainement, que Dieu est en train de te visiter plus particulièrement et veut te le faire ressentir, te le faire vivre et qu’en face de Lui, ainsi, dans ton cœur, tu n’aies plus qu’envie de Le remercier d’être là. Il t’accompagne.
 Il te regarde. Relis ce passage de l’évangile selon saint Luc. Sans doute ce jeune homme riche – était-il jeune ? les textes ne le disent pas, mais riche assurément puisque cela l’empêcha de choisir vraiment de suivre Jésus. Plus tard, peut-être, il y arrivera, et le Saint-Esprit, Jésus l’auront pris vraiment en mains – mais relis ce texte, et vois cette répétition. Jésus regarde cet homme et l’aime, Jésus regarde ses disciples. Jésus nous regarde, un regard d’homme qui vit avec ses amis et que quelqu’un est venu, exprès, rencontrer pour lui demander comment vivre, bien, mieux, et comment vivre éternellement. Jésus écoute, dialogue et finalement, intensément, Il regarde, Il aime celui qui lui demande tout. Nous regarde, nous aime.
 Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,17-27.
En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Essayons de nous retrouver à la messe, dans la petite chapelle, mardi prochain, le 31 Mai à midi. Et puis si, en famille, vous allez à la messe dimanche qui arrive, remercie Jésus de cette grâce, remercie les tiens et tes parents de t’y emmener, et demande en ton cœur que toutes celles et ceux qui – en même temps que toi – ont fait cette profession, honorent leur promesse, chaque diimanche, la messe, et chaque jour, une minute ou deux de prière. Et tout viendra tranquillement, y compris et surtout le bonheur, ton bonheur, notre bonheur. Promis. Tout de suite, dans notre vie, telle quelle est, et telle que nous pouvons – chacune, chacun – mieux la vivre.

[2] - Le 26/05/2016 à 08:17, Olivier BRISSON a écrit :
A vendre dans l’Ile St Louis, superbe appartement de 3M2 pour la somme de 50000€.
La hauteur de plafond étant de 4mètres, il sera préférable  d’installer le lit dans le sens de la hauteur…
Le 25/05/2016

Le Droit de Grève a valeur constitutionnelle. La Liberté d’Information est reconnue par l’art 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Comment la CGT, pour exercer son Droit de grève, peut-elle nous priver  de journaux et donc de cette Liberté d’Information ?
Le 26/05/2016

[3] - 1ère lettre de Pierre II 2 à 19 passim ; psaume C ; évangile selon saint Marc X 46 à 52



Hier


13 heures 44 + Nouvelles sur France Infos. qui me déterminent à une nouvelle communication à JPJ [1]. Je médite une lettre conclusive à FH, papier aux bons soins de son secrétaire général. Puis éditer les deux tomes de ces tentatives vers l’Elysée depuis 2007. En même temps que le recueil des chroniques d’Ould Kaïge données au Calame. –  Ravitaillement  en essence 95 à notre intermarché. Pas de gazole, remplissage jusqu’à 28 euros, pas de bidons, explication : solidarité. Echange avec l’homme de quart, même sentiments que les miens : il faut que le gouvernement change.
Voir au compte-rendu JO DP Assemblée nationale cette affirmation de VALLS. Il a le nez sur le guidon, sans mémoire ni culture des conflits sociaux, sans compréhension que son avenir politique est terminé après avoir duré quelques jours à sa nomination :  guère plus.

22 heures 32 + J’aurais voulu tout de suite à mon retour de Surzur, dire la sensation de bonheur, la joie qui me sont données en cette fin de journée. La soirée y a rajouté. Récapitulations d’histoire de l’Antiquité avec Marguerite : elle est passé d’Athènes à Rome. Je consulte wikipédia, les dossiers sont passionnants, ce que sait ou parfois m’apprend notre fille est confirmé, détaillé. Mais c’est le partage d’évangile  qui a été le tournant. Déjà, je me sentais enfin mieux en début de matinée, la récupération de la fonction réception en messagerie (le mot de passe distingue majuscules et minuscules ce que j’avais négligé), puis la bonne reprise en main de mon scanner de travail m’avaient fait accepter la nouvelle version 10 de Word. Mais c’est le partage d’évangile mensuel : commentaire ensemble du texte pour le prochain dimanche. Nous ne sommes que trois à entourer MLP pour lire et commenter ensemble Luc IX 11 à 17, soit la multiplication des pains MLP me fait commencer, escomptant une analyse grammaticale telle qu’il persiste à croire que j’en fais toujours. Parfois seulement, mais je colle toujours au texte. Des évidence : le rôle des Douze, leur sens pratique, auquel les renvoie le Christ. Dieu dans nos situations. Pas de boisson. L’insistance sur les nombres : 5.000, groupes de 50, lkes 5 pains. Les Apôtres et leur rôle, la redistribution de ce dont ils ne sont pas par eux-mêmes capables, les 12 paniers. C’est une liturgie, l’anticipation de nos messes, la parole, la consécration, l’envoi. Je remarque le lieu désert. Ce qui nous fait passer à ce à quoi je ne m’attendais pas et qui rejoint ce que je vis depuis mercredi : la pastorale, la déshérence des sacrements. MLP a le même diagnostic, ses confrères aussi sur ce que j’ai constaté en accompagnant mes sept de Saint-François-Xavier pour la profession de foi. Notre recteur y ajoute le trop de bruit et de chants pendant nos messes dominicales, je le sens pour la première fois en désaccord et en relative impuissance avec les équipes d’animation, trop envahissante. Anne-Marie insiste : le lieu de la prière, la prière  avant et après la messe. On est à fond dans le sujet. La glace se rompt aussi avec ce prêtre que j’estime mais qui fuit dialogues et entretiens, depuis sa prise de fonctions, sauf au moment où il a fallu organiser cette communion eucharistique tant désirée par Marguerite, et commencée des mains de sa mère, en cachette de Denis, mais pas de MLP quand notre fille récidiva. Ce fut l’humble et merveilleuse messe de Noël, la chapelle templière du Guerno, une vingtaine de participants, et moi chargé d’une lecture, sans lunettes, que je fis donc de mémoire… Personnage d’Anne-Marie que MLP dit une fois : elle est folle. Vie éprouvée par un divorce très douloureux. Peut-être, mais folle de Dieu. Edith estime sa dignité et son attitude manifestement priante et discrète. – La voyant s’éloigner, j’ai voulu la héler et lui proposer de prendre un jour le temps d’échanger. En fait, nous avons commencé tout de suite. Sa famille très pieuse, la ferme, le père revenant de la messe de six heures en chantant (voix très belle) les cantiques de l’office dont il arrive. Sa fille l’écoute, quatre ou cinq frères et sœurs. Avec la mère, la messe en fin de matinée le dimanche. C’est à Muzillac, pas loin de notre village. A-t-elle travaillé ? oui, je ne lui demande pas plus, elle tient tellement la discrétion pour la vertu suprême, le silence, la prière. Comme MLP, elle est exaspérée par la chorale et les bavardages. Soudain, elle évoque notre fille remontant du fond de la nef, en aube, pour amener l’assemblée à la communion : si heureuse, selon ce qu’elle remarque. Quand je rapporte ces propos et suggère à Edith que nous l’invitions à déjeuner dès que la terrasse sera vraiment agréable, ma chère femme me rappelle ce dire d’un quidam à Bieuzy-Lanvaux : votre fille est aimée de Dieu. Deo gratias, car c’est vrai. – Donc, le point de cette descente de notre chrétienté française vers le vide. Ce ne sont ni l’Islam ni la maçonnerie qui menacent l’Eglise, mais l’abandon par les familles, par les parents de toute structure de vie spirituelle et donc de « pratique ». Pour MLP, plus de vie intérieure. Quant à la culture, pas de bibliothèque chez les gens qui s’endettent en multi-média et en deux ou trois voitures par foyer. Le point avec Saint-François-Xavier, quelques-uns des prêtres que je connais, le vicaire général. – Projet depuis le mercredi dernier. Avec Marguerite formulant les questions et choisissant leur ordre, répondre et réfléchir pour écrire ensemble quelque chose à destination des 10-12 ans : foi et vie, bonheur donc. La même chose, par correspondance internet avec JR pour les 15-16 ans. Encore plus de pain sur la planche, mais si Dieu veut…

23 heures 52 + Je me couche après avoir enregistré et parcouru les débats à l’Assemblée nationale aujourd’hui et hier. – Observations particulièrement intéressantes du précieux MMR [2]sur mon dernier message à JPJ



[1] - Le 25/05/2016 à 14:46, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée : observation et réflexions - la question de légitimité désormais posée
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
en Octobre-Novembre 1995 (les régimes spéciaux de retraite, les craintes pour la sauvegarde du service public, le charcutage de la S.N.C.F. et de l'E.D.F. en X fonctions promues entreprises autonomes), trois millions de Françaises et de Français dans la rue, les manifestations, la grève générale, la convivialité entre automobilistes : Alain Juppé, Premier ministre, "droit dans ses bottes" faisait rechercher par le directeur de son cabinet, Gourdaud-Montagne, comment Joseph Laniel en Juin 1953 avait desserré l'étreinte du mouvement social, alors que Pierre Mendès-France manquait de peu l'investiture qu'il n'obtiendrait qu'un an plus tard et à la suite de Dien-Bien-Phu... En 1995, les textes passèrent et la dissolution en Avril 1997, pour confort gouvernemental, ramena la gauche à la majorité législative. ce dont celle-ci fit peu de choses, son chef se réservant pour l'élection présidentielle, qu'il perdit, n'ayant su maintenir l'unité ni décider sur les difficultés ni désembourber à Nice une Union européenne démesurément élargie et de plus en plus mal représentée et organisée.
Désigner un fauteur de troubles pour les blocages de nos distributions d'énergie, puis de nos transports en commun : la C.G.T., pas encore les communistes mais bientôt.. Faire remarquer que participent aux piquets de grève des chômeurs, des militants, que des "minorités", et que les manifestations de rue sont un appel aux casseurs, jusqu'il y a quelques jours, et à l'extrême gauche maintenant est une propagande non une stratégie.
Les forces de sécurité, certes prises à partie dans certains moments et lieux, mettant alors en cause des décisions de justice qui leur paraissent mal fondées et même provocatrices à la veille de nouveaux mouvements, ne seront sans doute pas inconditionnellement ni perpétuellement dociles à des ordres que souvent elles ne comprennent pas, même "techniqueent" pour la maintien de l'ordre et la protection des propriétés. Il pourrait arriver qu'en revanche, elles comprennent les déçus du 7 Mai 2012, les militants qui ne payent plus leurs cotisations et ce qui fait saccager les permanences d'un parti, demeuré incapable de rester représentatif au Parlement des espérances d'antan.
Paradoxalement, ce qui est très improprement appelé le "couple exécutif" - car le Président dans notre Constitution n'est à confondre avec aucun pouvoir, qu'il est l'arbitre entre eux et que sa prérogative majeure, c'est de faire trancher le peuple en dernier ressort, compréhension perdue de nos textes et du legs du général de Gaulle -, ce "couple", l'actuel, est en train de ressusciter la gauche, face à une droite fière de l'être, qui n'a ni représentant, ni programme, ni bilan, ni compte-rendu de ses dix ans de pouvoir absolu, ni projet argumenté et partagé entre toutes tendances - la gauche avait su le faire de 1971 à 1981, le programme commun de gouvernement et la candidature de " l'adversaire le plus fidèle " à de Gaulle, François Mitterrand (le mot est du conseiller judiciaire de Valéry Giscard d'Estaing). En effet, le Parti socialiste ayant accepté la dérive de ces quatre ans, la floraison de textes catalogues et mal f... tous provocants et ne changeant rien aux circonstances de notre économie, à la braderie de notre patrimoine industriel et intellectuel, a perdu sa raison d'être, donc ses militants et ses électeurs. De contestation de jeunes dégoûtés de l'évolution de la société centré sur l'individuel et l'argent, il a commencé de n'y avoir que deux exutoires : l'émigration ou le djihad. Cohésion nationale par l'argent-roi ? Ces jours-ci depuis le 49-3 pour une loi aussi improvisée et rédigée à huis clos solitaire, aussi fourre-tout que la loi Macron,  la place se fait pour une gauche authentique, certainement plurielle, les re-fondateurs du P.S. et surtout la résurgence d'un Parti communiste dialectique, recrutant, appuyé par la C.G.T. et s'appuyant sur elle. C'est excellent pour que la politique en France redevienne mouvement et analyse, donc projets. Le pays en a besoin pour se retrouver à l'âge adulte et quitter la maison de tolérance. Déjà, ces jours-ci se constate aux pompes à carburant notamment, une comportement nouveau de solidarité. Les usagers acceptent la limitation de leur prélèvement, comprennent le mouvement de révolte qui frémit et remarque le sans-gêne et l'égoisme de ceux qui pourraient se priver en ce moment et ne pas remplir non seulement leur réservoir mais des bidons : les retraités notamment.
Le pays bouge. Il en est temps pour lui-même et pour une Europe à qui nous manquons depuis que le referendum négatif de Mai 2005 n'a pas été saisi par nos gouvernements successifs pour une relance totale - à la Schuman en Mai 1950 - de tout le processus européen.
Le fond de nos situations politiques et morales actuelles, c'est la question de légitimité. Tout est légal chez nous, y compris les flash balls. Tout est régulièrement voté, état d'urgence compris et prolongé. Mais le Président n'est plus représentatif de l'espérance et du vote de 2012, les parlementaires socialistes acceptant de voter contre leur conscience et sous la contrainte (d'on ne sait quoi d'ailleurs car leur réélection ne dépendra pas de leur docilité de quatre ou cinq ans, mais de la logique du prochain scrutin présidentiel) ne sont plus représentatifs. Leur légitimité - président de la République, élus à gauche - est en question.
On peut ergoter sur le bien commun plus impérieux à réaliser que de recueillir le consensus, et que l'impopularité est signe d'exemplarité de ce que l'on fait et s'obstine à faire (citation depuis Juppé et peut-être avant lui de la position du cardinal de Richelieu dans l'opinion de son temps et dans l'Histoire qui aurait jugé au contraire).  On ne peut pas discuter qu'aucune politique n'est à la longue efficace si elle n'est consentie, et même souhaitée.
Pensées.

[2] - Le 25/05/2016 à 15:13, M. a écrit :
Toute votre trop longue démonstration tombe avec l'art 27 de la Constitution prévoyant que "tout mandat impératif est nul", article invoqué par le Général quand l'Assemblée maugréait conte la "politique de la chaise vide". 

Le 25/05/2016 à 15:13, M. a écrit :
Toute votre trop longue démonstration tombe avec l'art 27 de la Constitution prévoyant que "tout mandat impératif est nul", article invoqué par le Général quand l'Assemblée maugréait conte la "politique de la chaise vide". 

Le 25/05/2016 à 21:15, M. a écrit :
Je veux dire qu'un Exécutif et un Législatif adaptent leur action aux circonstances. Dans la tourmente financière mondiale, Hollande est parvenu à maintenir à zéro les intérêts de notre dette en donnant ce qu'il faut de gages aux marché. S'il ne le faisait et s'il ne le fait pas, ces taux augmentent et la France se retrouve en cessation de paiements. L'inversion de la hiérarchie des normes (qui ne gêne vraiment que la CGT car FO et CFDT s'en accommodent très bien) est le dernier gage de son quinquennat. Ensuite les programme de Juppé et consorts sont une capitulation sans condition au Leviathan financier mondial. Donc Hollande sauve les meubles et demande au Parlement de continuer de s'y associer comme il l'a fait avec le pacte de responsabilité. Condamner le fait que l'Exécutif demande au Législatif de voter une loi qui n'était pas dans le programme présidentiel de 2012, revient à dire que ledit programme était un mandat impératif. 
  J'enjoins Hollande, Valls et le PS à tenir bon sur la loi travail, quitte à ce que le gouvernement soit censuré en deuxième lecture. Dans ce cas, l'attitude démocratique sera la dissolution, avant ou après une nouvelle censure après engagement de responsabilité d'un nouveau gouvernement Valls 2 ou Macron ou Le Drian.
  Une année de cohabitation pourrait permettre au corps électoral de se reprendre à la présidentielle de 2017 après avoir ce qu'auraient donné en un an les "réformes" de l droite ou de l'extrême droite. 
   Hollande est terriblement décevant, devenu si piètre orateur alors qu'il était si bon en meetings quand il dirigeait le PS et même avant. Nul pédagogue mais il ne peut dire publiquement ce que je vous explique au début de ce texte. Pas la stature physique et médiatique d'un imperator. 
   Pourtant, ne vous en déplaise, il n'y a pas vraiment d'autre politique à mener tant sont étroites nos marges de manœuvres. sauf à sortir de l'Europe, dont à la briser ce qui serait le Munich du XXIe siècle. 
    L'industrie dont certains déplorent l'abandon ! Elle prospère comme jamais dans l'aéronautique et la construction navale civiles et militaires. 
   Le procès sur les 200 millions d'euros rabiotés cette année sur le fonds de roulement de la recherche relève de la mauvaise foi typique du corporatisme français. Cette mini économie ne remet nullement en cause l'effort considérable consacré à la recherche, accru constamment depuis six ans. 
   Mais jamais personne ne veut faire le moindre effort au nom de l'intérêt collectif ! 
   Ce quinquennat s'est efforcé de sauver l'essentiel de notre système de protection sociale, je dis bien l'essentiel. 
  Alors que l'on arrête de crier avant d'avoir mal ! 
  Quand les LR ou les FN vont venir, on va avoir très mal et on risque de ne même plus avoir le droit de crier, y compris sur la Place de notre chère République.

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