vendredi 15 avril 2016

il retrouva la vue, il se leva, puis il fut baptisé - textes du jour

Vendredi 15 Avril 2016

Le temps gris et nuageux. Marguerite un peu anxieuse : passage de la « fléchette » (au-dessus de l’ « étoile d’or »). Démarches pour mon genou droit : assurances, visite médicale, le point étant surtout d’obtenir un rendez-vous pour ponction à Vannes dès le début de la semaine prochaine. – Hier soir, si terne à l’écran et si artificiel pour le décor et la disposition du plateau. Quitte à ne pas démissionner, se faire oublier et n’éveiller peut-être les Français que par un vrai succès ni annoncé ni commenté, mais factuel. Toujours personne dans la gent politique à poser le diagnostic, pourtant évident et posé par les Français : il n’y a pas que l’économie proche du désastre (la « vente par appartements » de tous nos actifs matériels et immatériels, l’agriculture qui a eu cinquante ans de Marché Commun pour se maintenir à la première place européenne puis prendre la tête de toutes les novations mondiales dans ce domaine et classique et bio.), mais la politique : plus rien permettant de discerner et élire des élites, la machine à gouverner faussée, la démocratie factice, les clivages réels ne correspondent pas à un « échiquier politique » devenu table rase. Un pays qui irait au néant, la visite par l’étranger de ce qu’il reste au frigidaire à boire et à manger (le Club-Méd. et toutes les chaines hôtelières en dépendant, devenus chinois en sorte que l’industrie française du tourisme, dernier espoir de notre économie, en dehors de l’aide à la personne…, tourne au bénéfice de l’étranger)… Papiers du Point et du Monde : lettres multiquotidiennes internet. Un portrait féroce et juste d’un des lecteurs du Monde [1].
Prier aussi bien pour notre communauté nationale et européenne que pour nous-mêmes, et celles et ceux que nous aimons. Sans tristesse, avec la foi nue et décapée par les circonstances. L’Histoire et les hommes peuvent se retourner. Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur [2] et c’est précisément cette rage meurtrière qui va le mener à Damas, liberté et personnalité. Soudain, la lucidité mais qui l’aveugle : une lumière venue du ciel l’enveloppa de sa clarté.. Séquence exemplaire de la conversion, mais totalement opéré par le Christ et son Eglise naissante avec un consentement de Paul, étape par étape, sans que le texte en soit donné, mais qui est implicite, évident, pour aboutir à la profession de foi la plus exemplaire d’énoncé. Qui es-tu, Seigneur ? -  Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la vile : on te dira ce que tu dois faire. Il a été laissé libre de méditer et d’anticiper sa mission de persécuteur pendant toute une longue route. Soudain, il fut précipité à terre, il entendit une voix qui lui disait : «  Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Application de la parole du Christ : ce que les disciples souffriront pour son Nom, c’est Lui-même qui…  « Je suis Jésus, celui que tu persécutes ». Dieu ne se présentait, dans l’Ancien Testament, que par référence historique et généalogique, à la seule exception du dialogue selon le buisson ardent : Je suis, et que reprendra le Christ. Dans le Nouveau, la présentation est directe : Jésus… lui-même présenté à Ses contemporains aux grands moments du Baptême et de la Transfiguration. Saul, mon frère (le persécuteur, le spécialiste des rafles dépêché de Jérusalem à sa demande, est désormais salué en catéchumène). Mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. Conclusion : aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva puis il fut baptisé… et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu. Cela n’admet, humainement, aucune explication ou question. De même que l’affirmation du Christ : celui qui mange ce pain vivra éternellement. Or la question était le comment ? Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? Jésus, comme dans toute notre vie spirituelle – manière Dieu qui nous est intime mais que nous pourrions transposer en dialectique historique pour l’humanité, pour tout le vivant – place la fin avant les moyens, n’expose que l’objectif, la fin et ne raisonne pas les moyens ni le mode opératoire. Ils se déduiront naturellement de la fin, de la relation à Dieu. Je suis celui que tu persécutes. Je… Tu… Amen.


[1] - Par Evelyne75 le 15/04/2016 à 08:44
La tragédie du Peuple
Franchement, un instant arrêtons nous sur la photo, qui accompagne cet article. Un homme qui représente, le poste de président de notre pays, la France ; mains à plat sur la table, débraillé, veste de costume ouverte, sur un ventre qui est a l'aise, cravate de traviole mal mise, des poignets de chemise visibles de 10 cm, une couleur de cheveux qui révèle une tromperie ; déjà ce personnage offre, volontairement, une image beaucoup trop décontracté, vautré ; comment être à son écoute ? Puis le ton, le rythme saccadé, haché de ses mots, cherchés dans les éléments de langage, appris puis régurgités, un deuxième handicap pour le citoyen qui participe à cette intervention et là, voilà qu'il en rajoute : "ça va mieux" Oui pour qui ?
La flamme, l'esprit Mme Cotta, M. Hollande n'a jamais voulu devenir président de la république, c'est un homme brimé, frustré dans son costume si mal porté, son vrai métier, fossoyeur, c'est cette fonction qu'il exerce à l'Elysée depuis 47 mois

[2] - Actes des Apôtres IX 1 à 20 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Jean VI 52 à 59

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