mardi 16 février 2016

bienheureux Mariano Arciero Prêtre, surnommé la : « Bibliothèque de Dieu » . 1707 + 1788



On le surnommait la « Bibliothèque de Dieu» tant sa culture théologique, sa connaissance des Saintes Écritures et son empressement à répandre l’Évangile, partout où il allait, étaient grands.


Mariano Arciero, fils de Mattia et Autilia Marmora,de pieux chrétiens et modestes travailleurs ruraux, naît à Contursi, près de Salerne, dans le sud de l’Italie, le 26 février 1707.

Dès l’âge de 8 ans s’était fait remarquer, par son tempérament docile et sa profonde dévotion pour la Vierge, qu’il appelait « jolie Maman ».
Il fut invité à quitter la surveillance de ses moutons et sa famille pour aller à Naples, en compagnie de son précepteur Emanuele Parisi, qui devint son guide pour ses études, sa formation et durant toute sa jeunesse.
Devenu prêtre, don Emanuele initiera son protégé à la vie consacrée et ce dernier, se révélant tout de suite un élève intéressé et très appliqué, sera ordonné prêtre le 22 décembre 1731.
Son savoir en théologie, sa connaissance des saintes Écritures et sa préparation en sciences humaines attirèrent très vite l’attention du clergé napolitain. Mais le plus frappant fut cette fascination qu’il exerçait sur son auditoire, vaste et varié, lorsqu’il enseignait le catéchisme et prêchait, manifestant un zèle sacerdotal hors du commun.
Quand Mgr Gennaro Fortunato, Premier chanoine de la cathédrale de Naples, fut nommé évêque de Cassano all’Jonio en Calabre, il voulut avec lui le père Mariano dans son diocèse. Mariano y restera 20 ans, allant de ville en ville, comme un authentique missionnaire et pèlerin de l’Évangile ; il ramènera la discipline au sein du clergé et lui fera retrouver sa dignité, construira et reconstruira tant d’églises, en travaillant comme un ouvrier parmi les autres.
Le jeune prêtre passait le plus clair de son temps, jusqu’à 6 heures par jour, à instruire les petits, les adultes et les pauvres à la religion. Il a écrit un livre, édité cinq fois : « Pratique de la Doctrine chrétienne, en douze instructions et dialogues », proposant une méthode très efficace pour apprendre à devenir un parfait chrétien. D’où cet appellatif bien mérité d’ « Apôtre de la Calabre ».
À la mort de Mgr Fortunato, Mariano repartit pour Naples, passant par Contursi, où il alla embrasser sa mère, mais où il ne resta pas, comme guidé par on ne sait quel mystérieux et providentiel projet à reprendre son premier travail. L’archevêque de Naples, le cardinal Sersale, lui demanda de retourner à la prédication et à la catéchèse, et lui confia en même temps la direction spirituelle du Séminaire et de la congrégation de l’Assomption, un rôle qu’il prit très à cœur, conscient de devoir former pour l’avenir, de saints prêtres apôtres.
Il était un conseiller et un confesseur recherché par le clergé de Naples et d’éminentes personnalités, mais surtout le confesseur du peuple et des pauvres. Il reprit ses Missions dans tout le Royaume de Naples. Apôtre de l’Eucharistie, il restait très souvent dans la contemplation extatique du Mystère eucharistique ; grand dévot et amoureux de la Vierge.
Les souffrances furent son pain quotidien et l’accompagnèrent pendant plus de 50 ans : il vivait d’aumônes qu’il recevait et distribuait à d’autres qui en avaient plus besoin que lui, s’habillait modestement, mangeait et se reposait très peu.
Il mourut, comme il l’avait souvent prédit, le 16 février 1788, à Naples, à 16 h à l’âge de 81 ans. La Vénérable (aujourd’hui Sainte) Maria Francesca des Cinq Plaies, qui était là, a dit : « J’ai vu l’âme de don Mariano transportée aux cieux. Elle était entourée de deux anges, qui portaient deux couronnes : Jésus et la très Sainte Marie, qui le bénirent ».
Les prodiges, qui s’étaient déjà manifestés durant sa vie sur terre, continuèrent et se multiplièrent dès le jour de sa sainte mort. Le 24 avril 1830, le pape Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni, 1829-1830) signa le décret qui ouvrait la phase apostolique de sa cause ; le 14 août 1854 il fut proclamé vénérable par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) qui reconnut l’héroïcité de ses vertus, en disant de lui qu’il était « un très fidèle outil de Dieu pour le bien de l’Église ».
Le 15 octobre 1950, ses os furent transférés de Naples à Contursi, sa ville natale, avec le concours appuyé du peuple et dans un climat d’émotion générale : ses concitoyens retrouvaient « leur saint ».

Mariano Arciero a été béatifié dimanche 24 juin 2012, dans sa ville natale, à l’occasion d’une messe présidée, au nom du pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013), par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Card. Angelo Amato s.d.b..


Source principale : zenit.org/fr (« Rév. x gpm »).




VENERABILE MARIANO ARCIERO SACERDOTE / A


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