dimanche 2 décembre 2012

voici venir des jours où j'accomplirai la promessse de bonheur que j'ai adressée - textes du jour

Dimanche 2 Décembre 2012

Ne pas se battre, c’est mourir ? non, c’est être déjà mort ! Je suis scandalisé. La vie de mon pays fait partie de la mienne, je souffre et me réjouis. Je suis scandalisé depuis hier. Que le Premier ministre ose dire qu’il veillera personnellement au respect par M. MITTAL de ses engagements – comme si ce n’était pas l’évidence d’un gouvernement de faire respecter la loi et les engagement, mais facultatif et son bon plaisir… du même tonneau que l’improvistauon présidentielle en séance d’une asaasociation si puissante (ou parce que puissante) qu’elle soit : liberté de conscience pour le premier magistrat de chaque commune en matière d’application de la loi – et d’ajouter que le ministre du Développement industriel a rétabli le rapport de forces qui a permis d’obtenir… un ministre en fait qui parle et se conduit comme un « syndicaliste jaune ». L’un et l’autre devaient hier présenter leur démission à titre personnel au président de la République avec en cadeau intellectuel : l’analyse, la certitude que la manière employée au plan social n’est pas la bonne et qu’il faut en changer évidemment. On croit entendre Paul REYNAUD donnant ses mémoires pour 1940… « la France a sauvé l’Europe ». J’ai honte. Et « ils » n’ont pas honte. On dira que le marché sidérurgique ayant baissé de 30%, MITTAL et autres ne peuvent que… P.S.A. et autres ne peuvent que… loi du marché comme ceux qui recherchent un logement à leurs mesures, en fait à leurs moyens. Mais justement, c’est aux industriels, aux immobiliers à créer le marché, à le sauvegarder quand il existe. Lq conscience humaine se révolte quand manifestement tout est respecté, mécaniquement ou avec mauvaise foi, tout est dogme sauf le respect de l’homme par l’homme. Car la cessation d’activité, le licenciement, c’est une mise à mort d’abord psychologique : qu’allons-nous deveneir, que vont devenir nos enfants, ma femme ? C’est cela la vie économique, la vie sociale, la responsabilité politique. CLEMENCEAU à la tribune en 1917 : « J’ai une idée qui me pousse comme un bouler, je ne veux pas voir la perte de mon pays ». On fait mourir un pays parce qu’on fait mourir les gens, des salariés, des travailleurs de vingt-trente ans dans une entreprise, à qui l’on camoufle l’état de choses, puis l’état de catastrophe et de fin d’un monde déclaré, on fait encore marner quelques mois. Qui ne s’indigne pas est complice, coupable. Mais que puis-je faire ? moi-même placardisé à pas cinquante-deux ans et ayant vécu ce qu’est le marché de l’emploi pour un diplomate indésiré de ses administrations d’origine et d’affectation ? chronique de tous les appels à candidature, chronique de toutes les prospections d’université, chronique… un an de sollicitation du candidat puis du président en place pour être efficace et utile auprès de lui… et n’avoir pas même la satisfaction, même si je n’y participe en rien, de sentir le pays compris et gouverné simplement : bien. Ma gloire est d’être l’un de ceux, l’immense majorité de l’humanité, qui crie son simple droit à la considération : je ne veux pas qu’on me dédaigne, réplique d’un des héros de l’espoir (MALRAUX). Tous les points sur la carte de France où l’on meurt d’être mis à la porte, de voir se fermer les portes de ce à quoi on avait donné ses forces, ses années, sa considération : précisément. Appartenir à un pays dont le gouvernement est subordonné : me voici dans l'esprit de révolte des "colonisés", des "sous-développés". Enfin, je participe d'âme et de sort, d'une certaine manière, proportionnée à ce que je suis et puis, avec - comme eux tous - le souci de ma respponsabilité familiale, le souci, l'obsession, la tendresse pour ce qui est innocent. Et j'ai même pitié pour les bourreaux, c'est-à-dire les soi-disant gouvernants quand ils sont nuls.

Sans transition, car je ne sais pas ce matin faire le « lien », sinon que je ne suis qu’un humain parmi des milliards, et dont la majorité souffre de quelques-uns dont on peut comprendre qu’un par un ils ne puissent que se remplir les poches mais pas vraiment infléchir le cours des choses, mais si se faisait le lien – précisément – entre cette immense majorité qui reste de bonne volonté et ces quelques-uns pour retrouver un esprit commun d’humilité et de solidarité, je suis convaincu que s’accompliraient des merveilles. D’ailleurs, à « petite » échelle, dans de nombreux cas de figure, c’est bien ce qui se produit. Alors… ceux qui pourraient faire, qui pourraient être et qui ne sont pas, et qui ne font pas… sont passibles de crime contre leurs frères et sœurs, et leurs contemporains, contre les générations qui arrivent. Prier pour qu’ils changent… prier pour la mutation, la mûe… Frères [1], que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous…  Restez éveillés eyt priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme… Je ne veux en rien échapper à quoi que ce soit, je ne veux que la Parousie, je ne veux que le salut, la résurrection, le changement, la prise en charge de nous tous. Les faillis, les lâches et autres puissants sont aussi à plaindre, dans le fond de leur dévoiement par rapport à ce qu’ils devraient faire et être, que ceux qui souffrent de leur égoisme ou de leur inaptitude. Fasse Seigneur que ton filet soit large, nous prenne tous, pour nous auver. Viens !Esprit de force et de vérité ! Et nous, quand la catastrophe est là… redressez-vous et relevez la tête car votre rédemption approche. La posture verticale, celle de l’espérance en prière, en exigence, en foi… Comme un filet, ce jour-là s’abattra sue tous les hommes de la terre. Que ce soit le filet de la miséricorde, le filet protecteur de l’acrobate que nos vies, nos insuffisances mais aussi nos belles tentatives font souvent de nous vis-à-vis de Dieu et des autres, que ce soit le filet des pêcheurs d’hommes et que nous le remplissions à craquer, comme à chacune des pêches miraculeuses, avant et depuis la Résurrection de notre Dieu et sauveur, oui, alors  paraître debout devant le Fils de l’homme. Réponse : parole du Seigneur. Voici venir des jours où j’accomplirai la promesse de bonheur que j’ai adressée à la maison d’Israël et à la maison de Juda. En ces jours-là, en ce temps-là, je ferai naître chez David un germe de justice, et il xeercera dans le pays le droit et la justice. Je rêve de la parabole d’un Etat d’Israël converti à l’intelligence, ‘cest-à-dire à la bonté, à la compassion et au partage. Je rêve d’une audace du pouvoir politique, chez nous, en France. Je rêve d’une contribution toute personnelle apparemment, mais fantastiquement, historiquement prophétique : le Pape, celui-ci tant qu’il l’est, Benoît XVI quittant le Vatican pour n’y plus jamais revenir qu’en pèlerinage, et, sans bureaux ni dicastères – internet suffira à la liaison, s’il y a encore des gestions à zéler – s’établissant, rétablissant l’Eglise à Jérusalem. Humblement et lumineusement. Les hommes ont autant besoin de la justice rendu sous le fameux chêne de Vincennes que du drapeau faisant signal. Voici le nom qu’on lui donnera : Le-Seigneur-est-notre Justice. Amen. J’ai passé commande… au Seigneur, je serai exaucé. Qu’aujourd’hui ne soit que prière et espérance, à travers tout….lui qui montre aux pécheurs le chemin, sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. … Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ; à ceux-là, il fait connaître son alliance. Prier.  


[1] - Jérémie XXXIII 14 à 16 ; psaume XXV ; 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens III 12 à IV 2 ; évangile selon saint Luc XXI 25 à 36

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