samedi 9 janvier 2021

le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai - textes du jour

 soir du vendredi 8

. . . nouvelles du soir + TRUMP… Eric MORETTI… le juge Van RUYMBEKE … la règle du jeu européenne pour les vaccins…. les livres-vengeances... Le sauvetage des dauphins, une trentaine, moins un : hélas ! en baie entre l’île de Ré et continent. Passionnante et émouvante séquence. Documentaire, un « monde » ignoré, le séparatisme des ultra-orthodoxes en Israël, leur hostilité à l’armée et au service militaire, un audacieux transgresse et passe le mur. Actuellement : 10 %, dans cinquante ans ou avant : 30 %.


samedi 9

11 heures 05 + Départ compliqué pour notre trésor, ayant – en I-B- - deux heures de mathématiques (Mr. CADUDAL que j’aime bien) : Edith a eu du mal à se lever mais ensuite n’a plus eu qu’un seul souci, le réveil de son frère puisque celui-ci vienne avec elles, l’occupation du jour. Ce lien plus de son côté que de celui de Bernard, je ne l’élucide pas vraiment : il est psychiquement vital pour chacun, mon cher beau-frère est incapable de nager dans le grand bain et n’a que sa sœur pour société, mais Edith ? pitié ? elle se récrierait. Ce n’est pas que le sens d’une responsabilité, elle pourrait alors prendre du recul et aussi faire quelques observations de comportement. Elle sait en formule pour moi… Ecrire sur la vérité du couple, quand il a vieilli physiquement, qu’il n’a plus aucune expression sensuelle ni même de toucher… et pourtant. Pourtant, oui ! et bien plus profond que l’étreinte sexuelle et le désir sensuel et esthétique. - Ma chère femme ne se remet toujours pas de la disparition d’Albus : un chasseur ? un autre chat, des morsures qui se sont infectées ? Expérience de Fifi et peut-être de Polo, un des chiots de Lucia : les animaux se cachent pour mourir.

Lection divina : puisque nous savons qu’Il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé 1 La distinction de fond entre un péché qui n’entraîne pas la mort… et un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier. Notre bibliste en Prions en Eglise, que j’estime, dit son embarras 2 que je ne partage pas, mais raison de plus que soit vraiment traitée la question du péché, de la responsabilité personnelle, de la personnalité collective en notre temps : thème introductif du concile non dogmatique mais d’accompagnement de tous et d’approfondissement pour tous. Jean nous ouvre la voie : toute conduite injuste est péché. Pour ma part, je dirai que le péché est surtout relationnel : meurtrir autrui, meurtrir nous-même, meurtrir la Création, en somme abîmer Dieu… Jean continue : le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai. Je n’entre pas dans la distinction qui serait native : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut les atteindre, tandis que les autres… nés pour être damnés… Je ne le crois pas. En revanche, si nous ne nous arrêtons pas à leur conduite pour l’apprécier ou pas, mais allons dans le but et le sens de toute vie, cheminer vers Dieu, aller à Lui, grâce à Lui, et en Eglise, il me semble que beaucoup, sinon tout, s’éclaire. Ne pas nous tromper de direction, ni d’interlocuteur, alors – effectivement – nous serons gardés de tout mal et/ou tout pourra se réparer, l’allure de la sainteté, la fougue amoureuse, le désir de Dieu nous fondant et nous mouvant. Problème ou distinction, voire querelle du même genre au sujet des bains de purification… Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait (à vérifier, mais cette pratique n’a pas duré dans son ministère public). Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. Comme plus tard, Ses disciples avec Jésus, les disciples de Jean (le Baptiste) se scandalise de la copie non conforme. La réponse de Jean est triple : le principe, le fait… un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel… je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant Lui… et le Baptiste donne sa conclusion : pas de jalousie, mais la joie pour le destin qui est le sien. Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux (comme une prolongation du Cantique des cantiques). Telle est ma joie : elle est parfaite (la joie de qui répond parfaitement à sa vocation, la vocation qu’il a reçue). Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. Bravo...

17 heures 29 + Je reprends juste ce journal et voici mes trois : Edith, Marguerite et Bernard rentrant de leurs « courses ». Le soleil est tombé, la nuit va être vite sur nous, et depuis qu’avant-hier soir Bernard a cassé la vitre de notre poêle, le froid est là aussi. - Nous convenons de demander à Laetitia de venir nous couper les cheveux à tous les trois plus une teinture pour Marguerite : samedi prochain ?

Pas pu « prendre les nouvelles » à « midi », sinon qu’à la radio, il est annoncé que Michelin supprime presque 10.000 emplois, dont le site de Vannes. Un des sujets structurels pour notre pays est là : j’essaierai d’en faire la chronologie, nos pertes de substance et donc de savoir-faire industriels. Hier, la présentation de cette petite entreprise normande reprenant après trente ans d’interruption, la fabrique de filets à provisions : il a fallu recourir à une ancienne ouvrière, d’avant… Je reviens à hier soir.

Le juge Van RUYMBEKE est effectivement emblématique, comme le furent sous Georges POMPIDOU d’autres que j’oublie et qui furent même élus députés. C’est parce que sa promotion comme président de cour d’appel fut politiquement empêchée qu’il demeura si longtemps au parquet national financier : felix culpa… Je ne m’accorde évidemment pas avec son dire sur Robert BOULIN, tout simplement dépassé. Il me faut donc retrouver mes notes d’entretien avec le ministre, seul à seul dans un salon de notre consulat général à Munich : conseiller commercial, j’avais intuitu personae été chargé de « lui tenir la jambe » pendant un moment de sa visite en Bavière dont j’ai oublié le thème. Il m’avait paru presque accablé et m’a longuement parlé, mais de manière générale et quasi-philosophique, sur les coups qu’il y a à recevoir en politique. Visage banal et d’honnête homme, il passait alors – c’était en Octobre 1979 – pour le possible nouveau Premier ministre que se donnerait VGE, régnant, en place de Raymond BARRE, contre les « enragés » du gaullisme travaillant pour JC. J’ai interrogé Alain PEYREFITTE, puis l’ancien Président : VGE a fait confiance à la justice et au ministre qui en état chargé. PEYREFITTE, une lettre emberlificotée et la dactylographie très raturée de sa main. Retrouver tout cela. L’ensemble de ce qu’a instruit Van RUYMBEKE et de ce que DUPOND-MORETTI veut faire oublier, est d’une totale continuité : BALLADUR et SARKOZY ont introduit une suite de financements illégaux de leurs campagnes pour l’Elysée (sous-marins livrés au Pakistan avec rétro-commissions et assassinats pour non versement de commissions locales… 1995, la Libye 2006-2007. Notre naufrage industriel est également une continuité de plusieurs décennies. Or, le quinquennat a introduit, à l’appui des prétentions du nouvel élu de tout changer et marquer en tout, une discontinuité dramatique. Au lieu de l’existant à consolider, il s’agit de réformer, en pratique de désorganiser, même si (faut-il l’espérer?) ce n’est pas expressément voulu. Les lois sécuritaires sont inutiles et de propagandes. Si les Français étaient plus satisfaits de leurs gouvernants, ils manifesteraient beaucoup moins et il y aurait donc moins de bavures. Le terrorisme et la radicalisation sont affaire de renseignements, de vigilance. Le hasard de notre panier de papiers à brûler me donne deux numéros de Ouest-France : le 5 Avril 2017, la photo des 11 personnes habilitées à participer à la campagne présidentielle. Evidence, ces présentations en conseil de révision diminuent la fonction, n’apprennent rien, car on ne vote pas – comme pour un parti aux législatives – sur des programmes mais pour des personnes, des personnalités. Celles-ci sont déjà connues, à tort ou à raison, ou peuvent se faire connaître précisément en menant, à égalité de temps d’antenne avec les autres concurrents, la campagne qu’ils veulent… DG avait même commis l’erreur de se croire assez connu pour se passer campagne (le premier tour, rattrapé par les trois entretiens devenus fameux, avec Michel DROIT. Les archives d’époque montrent un FM à bout d’avoir à répéter des essais et DG frais comme un gardon. J’ai les bandes-son, enregistrées aussitôt après son départ : dans l’un des entretiens de Décembre 1965, il indique qu’il désignera aux Français le successeur de sa préférence (le projet rejeté au referendum de 1969 disposait que désormais ce serait le Premier ministre, et non plus le président du Sénat, qui ferait l’intérim du président de la République). Cette partie de l’entretien a été reprise car la « chute » doit être au candidat et non à celui qui l’interroge. Le Général ne reprit pas cette annonce pourtant considérable. Continuant son second mandat jusqu’à la veille de ses 80 ans (22 Novembre 1970), il aurait alors démissionné et le Premier ministre chargé de l’intérim aurait été Maurice COUVE de MURVILLE… déjà pressenti pour Matignon, dès le début de ce second mandat… De l’intérim à l’élection...L’élection présidentielle au suffrage universel direct, dans l’esprit de DG et selon ses allocutions d’Octobre 1962 défendant le projet de referendum à ce sujet, était l’outil essentiel de la continuité française. C’est cette continuité qu’il nous faut retrouver, puis pratiquer : cela passe principalement par le retour au septennat et donc des élections législatives en cours de mandat présidentiel, et une obligation pratique, en cours de mandat, pour le président régnant, de considérer le suffrage universel et de s’engager devant lui.

Sujet que je découvre en documentant le reportage d’hier soir sur la communauté, réputée si fermée, des Juifs ultra-orthodoxes en général et particulièrement en Israël. Ils sont hostiles au sionisme, au service militaire, ils s’auto-gouvernent par des conseils tout-puissants en toutes matières et cooptés : les ayatollahs d’Iran… recourant, là aussi au cher wikipédia à propos de l’anti-Christ ou de l’ante-Christ évoqué par Jean l’évangéliste dans sa première lettre, je découvre que les trois religions monothéistes, ont un point d’accord très important : à la fin des temps, c’est toujours le Messie . le Christ . Isa qui arrive.

Encore hier soir et « sur » Arte, découverte et mise au net de l’école préhistorique espagnole : la pulpe des doigts de nos lointains ancêtres préhistoriques peignant sur toute surface dans leurs cavernes se distingue à l’analyse, doigt d’homme ? Doigt de femme, et voici des peintures exécutées par une femme. C’est sensationnel, bien plus de vérité hommes/femmes dans le passé millénaire et récent, qu’aujourd’hui.

Ces livres-vengeances à trente ou quarante ans ou plus de « distance » des faits..., contre Gabriel MATZNEFF et maintenant contre Olivier DUHAMEL : ces horribles punitions (l’interdiction de diffuser une œuvre de plus de trente titres… une fin de carrière totalement f…) rétablissent quoi ? satisfont qui ? et quoi ? Dans le cas de Gabriel, des mineures nombreuses, certes ! mais chacune consentante et les parents aussi, et l’enfant maîtresse (Vanessa) odieuse pendant la liaison-même. Dans celui d’Olivier DUHAMEL, ce n’est pas une fille de son sang : puérilité d’un adulte ne réfléchissant pas à ce qu’il abîme, la jeune fille, et tout autant lui-même… et il paraît que le livre met également en cause le second mariage de Bernard KOUCHNER… En politique, en tous domaines, je n’ai jamais aimé la haine… si les deux mots peuvent s’écrire et surtout se vivre ensemble.

La fin ce TRUMP ? surtout un visage (mais parmi d’autres) de l’Amérique, et évidence que ces jours-ci Joe BIDEN n’a pas fait preuve de grande autorité morale. Des jours redoutables approchent pour la démocratie américaine.

1- 1ère lettre de saint Jean V 14 à 21 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Jean III 22 à 30

2- clé de lecture - « Un péché qui n’entraîne pas la mort ». Une classification du péché qui reste très peu claire, même si elle a donné lieu à la désignation du « péché mortel ». La suite semble opposer de façon irréductible ceux qui sont au pouvoir du Mauvais et ceux qui sont de Dieu. Nous savons bien que les choses ne sont jamais aussi tranchées et que la volonté de Dieu, dans le Christ, est de nous libérer tous du « monde du Mauvais ». On peut alors lire, dans ce texte de combat, le rappel que le choix pour Dieu est un choix de vie, puisque sa miséricorde désormais nous accompagne, mais aussi que chacun reste libre, tout ne sachant que le choix pour le Mal ne conduit ne conduit qu’à la mort. Il y a urgence à éclairer l’intelligence de chacun, sans la prière et le respect d’une liberté que Dieu connaît et juge. - Roselyne Dupont-Roc, bibliste

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