jeudi 29 mars 2018

la march au baptême, grâce pour un adulte relativement aux baptisés de naissance


APPEL DÉCISIF
DIMANCHE 18 FEVRIER 2018
EN L’ÉGLISE DU CHRIST-ROI

Le plus grand nombre des catéchumènes
est représenté par de jeunes couples de 29 à 45 ans
ayant deux ou trois enfants

Nicolas, chauffeur routier, pour Saint-Étienne. Grâce à sa fiancée.
Marie-Alizée. St Étienne. Alors, voilà, nous y sommes ! Choix laissé après éducation chrétienne. J’attends la joie de faire partie de la communauté de manière officielle et de me sentir plus légitime à diffuser les valeurs reçues.
Alexandra. St Étienne. Lourdes épreuves près d’un mari tyrannique à Paris ; à Toulouse, paix dans la prière, avec sa fille, près de sa mère entrée en maison de retraite. J’ai découvert l’Amour universel et inconditionnel. Aimez-moi comme je vous aime.
Clara. Saint-Étienne. Cette démarche prend ses racines très tôt dans mon existence, mais j’ai eu une forme de déclic lorsque mon papa est tombé malade. Je suis violoniste, et à travers la musique et la beauté de l’art, j’ai toujours eu le sentiment qu’il existait quelque chose de plus grand que moi, quelque chose qui me dépassait. En jouant du violon, il m’arrive de connaître des instants de grâce, des moments où le temps semble s’arrêter et lors desquels j’ai l’impression d’être portée. Pendant longtemps je n’ai pas su mettre des mots sur cela.
Paul. Saint-Étienne. 31 ans, papa depuis septembre. Mécanicien armée de l’air. Famille catholique, mais mes parents, lorsque j’étais enfant, m’ont « oublié » ! Études, travail, jusqu’à la démarche à la paroisse de la cathédrale. Les personnes qui accompagnent sont très à l’écoute et patients. C’est à chaque fois un très bon moment, plein de bonne humeur, de discussions, de partage. Moment d’explications, qui permettent un changement dans ma vie, notamment dans le regard sur les autres. Avec du recul, je suis maintenant heureux d’avoir été oublié petit, cela me permet de redécouvrir cette religion et de la voir avec mes yeux d’adulte. Cette préparation est vraiment pour moi très enrichissant, autant sur le plan religieux que sur le plan humain. Elle me permet de me recentrer sur la vie, sur les choses importantes comme l’amour de la famille, le partage, vivre en paix et sereinement, le tout sans être happé par la vitesse de la vie quotidienne. Mon épouse et ma fille étant baptisées, il est important pour moi d’être baptisé également, afin de pouvoir partager et vivre notre foi ensemble.
Geoffrey. J’ai pour ma part toujours eu l’impression dans les bons comme dans les mauvais moments d’être guidé, protégé et aimé. J’ai le sentiment d’être encadré, protégé et d’offrir un cadre autour des valeurs chrétiennes à notre famille, sur lequel je peux ou nous pouvons nous reposer. Lors des prières, je me sens écouté ou entendu. Les rencontres que l’on a pu effectuer depuis notre démarche, la réflexion qu’elle suscite auprès de nos proches ou amis et les moments de partage sont bénéfiques à notre quotidien et je remercie Dieu d’être venu à ma rencontre.
Charlène, épouse de Geoffrey. Pas baptisée par des empêchements familiaux. Les années ont passé, je ne suis pas baptisée, mais je sais qu’Il était là… Je le garde pour moi, je n’ose plus le dire. Dieu m’a toujours accompagnée dans son amour, un amour sans doute, il est là. Avec mon mari, je redécouvre l’amour, cet amour sans condition et de totale confiance. La démarche vers le baptême a renforcé nos liens et a fait rentrer tellement de joie dans nos familles qui nous soutiennent.
Richard Agueminhaï. Champion savate boxe française. À chaque fois que nous allons à l’église en famille, j’en ressors toujours content, car j’entends toujours la bonne parole et des réponses à mes différents questionnements. Je veux surtout apprendre à aimer comme Dieu aime.
Gildas. Je n’ai eu le déclic pour le baptême qu’à 25 ans. Je le prends comme un signe de Dieu, signe qui se renouvelle à chaque prière quotidienne.
Matthieu. Mes parents baptisés, mais non pratiquants, ont décidé de me laisser le choix pour plus tard. Ayant toujours eu la foi en Dieu depuis l’enfance, je me suis toujours senti chrétien et proche de l’Église. Je me rapproche du Seigneur chaque jour et l’amour de Dieu m’a permis de devenir un homme meilleur.
Bautista Puez (femme). Dans une grande peur du mal, je suis entrée dans une église, où je me suis sentie seule, mais je suis retournée quelques jours plus tard à la messe : c’était une évidence. Je vivais quelque chose de fort. Je crois que je peux dire que c’était l’appel, celui que tout chrétien reçoit un jour.
Meuy (May) Joséphine. Laotienne, qui avait avorté de son premier enfant. Religion de convoitise, de jalousie, de peur et de violence. L’altruisme, la tendresse, la bienveillance et l’amour n’ont pas fait partie de mon éducation. Dans la prière, l’enfant avorté, Joseph, était pris par la Vierge Marie et baptisé dans le sang de Jésus. Bonnefoy, Père Jean-Yves-Marie : Aller à l’église tous les dimanches est devenu avec le temps un besoin vital. À chaque fois, j’en ressortais remplie d’amour, heureuse, bénie. Mon attitude envers les gens différait, l’Esprit Saint agissait en moi. Je ne suis plus la même personne qu’avant, je ressens la présence de Dieu en moi.
Virginie avec ses trois enfants (depuis le pèlerinage du Rosaire).
Jeannine. Je me suis sentie si bien accueillie dans ma fragilité par les chrétiens du quartier que cela m’a poussée d’autant plus pour le baptême et d’entrer naturellement en relation avec les paroissiens, mais surtout avec Notre Seigneur, alors je me suis laissée faire. Je me suis vite apaisée. La prière m’a libérée. Trop de merveilles m’ont été données. Cet Esprit d’amour, c’est mon plus grand bien. J’aime maintenant si fort Notre Seigneur, son Fils, Marie et tous les saints que je découvre peu à peu. Connaître Dieu m’a permis de me connaître moi-même et les autres, de me rouvrir, rester pure, douce, enlever la dureté que l’injustice et les douleurs avaient mises en moi, combattre l’amertume. Je suis redevenue un petit enfant mais avec la sagesse en plus. Puis j’ai envie de dire : j’ai l’amour de l’amour, la tendresse du Christ. Toujours quand je pense à cette gloire de l’amour, mon cœur déborde de joie et d’amour pour le Père et tout le monde. Je n’ai jamais connu une telle joie.
Lila. Née d’un parent chrétien et d’un autre musulman. Mais je me suis toujours senti plus chrétienne que musulmane. Mon désir profond, c’est que Dieu demeure dans ma maison et dans ma vie de tous les jours.
Lewis, Ivoirien. Passé d’église en église en Côte d’Ivoire. En France avec sa femme, fréquente l’église. J’ai une autre vision de la vie aujourd’hui et grande est ma joie en Jésus Christ notre Seigneur.
Sylvie Caradec. J’ai découvert un groupe super sympa (Père Dao) qui m’a donné envie de revenir. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un avant et un après : ceci a transformé ma vie, transformé mon regard sur le monde et sur moi-même.
Yvan. 72 ans, professeur éducation physique, guitariste, divorcé. Enfant de communistes, j’ai échappé à leur surveillance à 5 ans et suis entré dans une église ; je les ai toujours aimées. J’ai souvent pensé qu’il y avait au-dessus de moi une étoile bienfaitrice, une protection indéfinissable que je n’arrivais pas à percevoir. En fait, c’était sûrement Dieu que je ressentais et de qui j’étais à la recherche. Sylvanès depuis 8 ans. Avec les guitaristes de La Croix-Falgarde pour l’animation des messes du dimanche. Accueil chaleureux des bénévoles de la paroisse. Maman de 103 ans avertie du baptême à venir.
Mireille. Père musulman, mère catholique : laissée libre de choisir ; agnostique. Dès l’âge de 20 ans, j’ai ressenti l’appel du baptême. Père Rouchi, mais occupée. Père Pagès Saint-Joseph.
Anna. 19 ans. Si aujourd’hui je suis quelqu’un de meilleur, c’est grâce à Dieu. Avant de connaître tout ce que j’ai appris lors de ma préparation, je ressentais un énorme mal-être qui se dissipe petit à petit. Cette phrase m’a touchée : « Il y a des larmes d’amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel ».
Audrey. Aérospatiale, compagnon qui a connu une faillite de commerce, qui avait deux enfants ; ensemble ils en ont un et un autre arrive. Belle lettre. « L’homme ne se trouve lui-même qu’en se donnant : aimer, c’est servir l’autre. La bonté se propage et se démultiplie. Pour moi, vivre en enfant de Dieu, c’est partager cet amour de Dieu. Dieu nous montre son amour tous les jours et en toutes choses. Il est partout. Il est intemporel. Il est grand. Pour moi, c’est dans le pardon que s’exprime tout l’amour de Dieu, ainsi que le message du Christ. » Je crois aux trois sacrements de l’amour et du service : le mariage, la consécration des prêtres, l’Eucharistie
Kimberley. Pendant des années et des années, j’ai été confrontée à l’alcool et à la drogue avec leurs conséquences. J’ai dû assumer un rôle de maman au milieu de violences. Mon enfance a été volée. La religion a toujours fait partie de moi. La foi, je ne sais pas comment elle est arrivée. Elle a toujours été là. À chaque moment de doute, de désespoir, je me suis tournée vers la religion. J’ai choisi de mettre tout en œuvre pour faire le bien, car c’est ce qui prime pour moi.
Ariane. « Que cherchez-vous ? » J’ai écouté bien des témoignages. Je n’ai jamais rien recherché, c’est le Christ qui est venu me chercher. Je n’ai rien demandé, c’est le Christ qui m’a mandée. Si je demande le baptême, c’est que Dieu m’a appelée et que j’ai entendu cet appel. « Que cherchez-vous ? » Pour tout dire, je ne sais pas ! J’ai vu de la lumière et j’ai frappé à la porte. Il me tend la main depuis toujours et depuis toujours j’entends Son appel. Il est venu à moi sous le visage d’amis, j’ai aperçu Sa Lueur dans les yeux ou le sourire de croyants qui ne savaient même pas qu’ils étaient à ce moment le divin instrument de Son irrésistible appel. Parfois Son amour me vient comme un souffle et m’envahit d’une gratitude si intense que jamais je ne peux évoquer ces moments sans être émue aux larmes. « Que cherchez-vous ? » Rien. Je ne réclame pas davantage de preuves, je sais que ces moments où Dieu me permet de contempler l’Amour sublime qu’Il nous porte sont des présents rares, et si je dois vivre toute ma vie dans la « nuit intérieure », ces instants à couper le souffle lors desquels Il m’a manifesté Sa Présence valent mille fois que je lui remette toute ma confiance et mon espérance. Comme vous pouvez le constater, Monseigneur, ce « Que cherchez-vous ? » trouve chez moi sa réponse de manière rétroactive, dès lors qu’il n’y a rien que je n’aie déjà trouvé, même si je sais bien que la foi n’est jamais donnée une fois pour toutes et qu’au cours de notre vie, contre toute loi et toute logique, la gratuité de la grâce s’opère en nous à notre insu. Ma vie chrétienne ne fait que commencer, j’ai tant de choses à découvrir, à travailler.
Jonathan. Ma grand-mère maternelle a refait mon éducation et m’a conduit sur le bon chemin, alors que je n’étais qu’un garçon à la dérive. Au fil du temps, je me suis tourné vers Dieu qui m’a ouvert la voie vers la chrétienté.
Noémie. Beau-père aimant trop tôt enlevé ; fermeture. Baptême pour être marraine. « Cher évêque ». J’étais constamment sur la réserve. J’ai commencé à devenir de plus en plus curieuse :  comment des gens qu’on ne connaît pas peuvent donner autant d’amour ? J’ai vraiment reçu quelque chose ce jour-là, je ne saurais expliquer quoi, mais pour moi, c’est une évidence qu’il s’est passé quelque chose. Je ne savais pas où j’allais, mais je savais que Dieu guidait mes pas.
Sébastien. Laissé libre de choisir ! Devenu père, je me suis rendu compte que la richesse matérielle ne devait pas camoufler une pauvreté spirituelle. J’avais l’habitude sur Paris de visiter des églises. J’appréciais l’esprit qui s’en dégageait. Une certaine plénitude et une véritable envie d’aller plus loin dans cette démarche spirituelle. J’ai souvent pensé qu’une bonne étoile m’accompagne, qu’une force bien plus importante veillait sur moi. Nous avons donc décidé avec mon épouse de changer de vie. Je voudrais vous parler d’amour et de choix. Le mot qui définit le mieux mon rapport à la foi catholique, c’est l’Amour. L’Amour de Jésus. L’Amour que nous pouvons partager avec notre entourage. L’Amour que je souhaite insuffler à mes enfants. On en revient à un mot qui prend tout son sens : le choix.
Marie. Après le baptême, pourquoi pas devenir accompagnateur ?
Jean-Baptiste. Aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours eu cette foi qui m’a toujours fait penser : un jour, je serai libre, je dois commencer à chercher ma liberté. C’est la liberté d’être enfin libéré des désirs et des vanités de ce monde, de faire Cœur avec moi-même et avec les autres dans l’Amour du Christ et du Saint-Esprit.
Arnaud. Ce que j’apprécie particulièrement dans le catéchuménat, c’est la bienveillance des interlocuteurs. Ils ne sont pas dans le jugement ou l’injonction, mais dans la pédagogie bien intentionnée. Être pleinement reconnu par le Christ et comme chrétien.
Jennifer de Guadeloupe. Choix laissé. Perte de cousins. Je ne saurais dire quand on est vraiment chrétien, mais j’ai Dieu avec moi partout où je vais, il guide mes pas, m’ouvre les yeux sur les choses utiles et m’apporte énormément de sagesse. Ce sentiment de confort, de bien-être, je veux pouvoir le transmettre à mon entourage.
Marie-Françoise. Dieu est un soutien de tous les jours pour moi ; l’existence de Dieu est une évidence pour moi ; je ne m’imagine pas vivre sans ma foi en Dieu.
Sabrina. Choix laissé. Depuis toute petite, j’ai foi en Dieu. Je lui ai toujours parlé. Je vais faire de mon mieux pour être toujours à l’écoute des gens, d’être toujours joyeuse, les aider si je peux et montrer que l’amour est ce qu’il y a de plus beau au monde.
Caroline. Mes parents ne sont pas chrétiens. J’ai eu la foi toute seule, fait mes prières comme ça me venait sans vraiment savoir. Je voudrais être enfant de Dieu, comme mes enfants et mon conjoint, afin que nous soyons une famille chrétienne unie par la vie et par Dieu.
Jessica. Travaille dans l’aéronautique. Demandée comme marraine. Choix laissé. J’ai toujours aimé aller dans les églises. À Pibrac, j’adorais aller dans la Basilique Sainte-Germaine. Je me souviens y avoir trouvé la paix et le calme.
Jacques de Guinée. Sous l’influence d’une Musulmane devenue chrétienne, retour à la foi. Je découvre que le Christ m’appelait depuis tout ce temps, mais je ne l’entendais pas. Je comprends soudain que l’amour et la patience de toute ma famille, et leurs prières a pu produire ce changement. Jésus m’accompagne sur le chemin vers Dieu et m’ouvre la voie. Pour moi le baptême est comme une vie qui s’ouvre vers un horizon où je ne suis plus seul, mais à la fois accompagné et accompagnateur.
Cindy. Séparation, violences. Grand-mère, prêtre à Saint-Loup ; au retour, je me suis endormie. Lors de mon sommeil, je me suis vue enfermée comme dans une bulle transparente chaude, pleine d’amour, où je me sentais tellement bien ; j’étais protégée. Je me suis réveillée en pleurs et ça a été une évidence : c’était l’appel de Dieu !
Sylvia et Rotislav. Mon mari et moi, à la naissance de notre fille Manon, contre toute attente, trouvions évident que notre famille suive le chemin de la chrétienté, car elle fait partie de notre histoire, de notre présent et de notre futur.
Sandrine. Jésus Christ est la lumière sur mon chantier. Ma relation avec Dieu fait partie de mon quotidien.
Gwennaelle. Grand-mère. Je ne saurais expliquer avec des mots ce que je ressens, pourquoi cette envie du baptême est si importante pour moi. Comment faire baptiser ma fille, vouloir qu’elle aille à l’éveil à la foi si moi-même je n’ai pas été au bout de mes choix concernant la foi.
Marina. Née à Alger de parents qui lui interdisaient l’accès à toute religion. Cependant, tous les matins à l’école des sœurs, je suivais discrètement les enfants qui se rendaient à la prière à la chapelle. C’est là que j’ai découvert cette petite lumière rouge qui, depuis, ne m’a jamais plus quittée. Ma foi et mon Amour de Dieu ne peuvent pas s’expliquer. C’est une grâce que j’ai reçue et que ressens chaque jour davantage. Ma fille de 19 ans a décidé de faire la même démarche avec moi. Cette décision a interpellé mes deux petit-fils de 11 et 7 ans ; ils ont débuté le catéchisme début 2017 et seront baptisés le dimanche 14janvier 2018 à Fronton. Ils m’ont dit : « Mamie, après nous, ce sera toi et on sera là ! »
Laure. Frère décédé d’un accident de mot à 24 ans, qui l’engageait à le suivre à la messe. Choix laissé, frère baptisé à 12 ans à sa demande à l’Annonciation. Expérience évangélique. Après la mort de mon frère, j’ai ressenti l’appel à demander le baptême. Après réflexion, je suis persuadée qu’il est inutile pour moi de continuer quoi que ce soit sans la présence de Dieu dans ma vie. Il est amour, c’est grâce à lui que l’on peut aimer et être aimé. Il est la source même de toute chose et il est plus fort que le mal. J’ai découvert que Dieu nous aime tels que nous sommes, avec nos péchés, nos faiblesses et nos soucis.
Laetitia. Depuis le début de ma préparation, beaucoup de choses ont changé dans ma vie.
Agnès. J’aimerais laisser cette feuille blanche, car seul Dieu sait pourquoi j’appelle de tous mes vœux ce baptême. Par facilité, mes parents ne m’ont donné aucune éducation religieuse.  Quel grand vide ! Mes doutes quant au choix de la religion se sont évanouis quand j’ai compris avec mon cœur que Dieu m’aimait. Que demander de plus que cet amour infini qui accompagne mes journées ? Je sais que Dieu m’aime telle que je suis et qu’il va m’aider à grandir.
Dorothée. Nous ne nous connaissons pas et pourtant nous partageons déjà quelque chose vous et moi. En effet, nous partageons tous les deux un amour véritable et infini pour Jésus Christ, notre Seigneur et notre Dieu. Je mène une vie bien remplie qui aurait tout pour me rendre heureuse : amour d’un mari et de mes enfants, santé et jeunesse (encore) et grande maison, une belle carrière professionnelle (Altran, Airbus), et pourtant je ressentais toujours un manque, ce sentiment d’être éternellement insatisfaite, de toujours chercher plus et plus haut sans trouver de quoi et comment combler ce vide. Nos trois enfants, scolarisés à Sainte-Marthe de Grenade, après la mort de leur grand-père paternel, ont demandé à être baptisés, car ils voulaient, avec leurs mots, « devenir des enfants de Dieu ». Mon mari et moi n’étant pas baptisés, devant la fiche d’inscription, j’ai quand même coché oui dans la case qui demandait si j’acceptais d’alimenter leur foi. S’ensuivit tout un apprentissage par la lecture, par des rencontres, par un accompagnement : de tout cela, je retiens en 1er l’Amour, cet amour infini de Dieu qui nous envoie son Fils pour nous sauver. Tout cet apprentissage m’a permis d’ouvrir des portes intérieures, jusque-là verrouillées. Dieu a frappé à ma porte et j’ai laissé son Esprit entre en moi. C’est à ce moment que j’ai pu entrer en relation sincère, cœur à cœur, avec Dieu. Je suis aujourd’hui comblée de joie ; cette relation me paraît comme une évidence.
Elvina. Choix laissé par une mère merveilleuse qui nous a inculqué les principes et valeurs que nous a transmis Jésus Christ. Partie pour des obsèques d’un oncle au Sénégal, des épreuves insoutenables nous attendaient ; j’ai prié toute une nuit et loué le Seigneur ; j’ai tout déposé entre ses mains. Je l’ai imploré de pourvoir et il a pourvu. En quittant le Sénégal, j’ai pris la décision de me faire baptiser dès notre retour en France. Je suis remplie de joie que je ne m’explique pas et d’ailleurs je ne cherche pas à le faire. Je veux dire à Notre Seigneur que je l’aime, que je le remercie pour son amour infini.
Priscille. Choix laissé. Parents évangéliques engagés, puis divorcés. Scoutisme catholique. Une ordination la marque en profondeur. Errance après le divorce de ses parents. À 29 ans envoyée en Martinique où elle trouve son compagnon, catholique pratiquant, le père de ses trois enfants, baptisés. À la mort d’une tante, prise de conscience que, non baptisée, elle n’aurait pas droit à l’accompagnement de l’Église. J’assiste à la messe et à chaque fois j’en ressors nourrie et ragaillardie. Ma vie s’apaise, mes réactions changent. J’entraîne mes enfants sur ce chemin-là.
Émilie. Choix laissé. Grand-mère avec qui elle va à la messe. Pas baptisée pour des raisons contingentes. Des personnes ferventes et ouvertes m’ont amenée à faire la démarche de demander le baptême à 38 ans.
Laure. 13 pages. Roquettes. Céramiste. Choix laissé par un père catholique et une mère protestante ; pas d’éducation religieuse. Grande famille, patriarcale. À 27 ans départ du foyer. Pas de sens de la vie. Papillonnage. Rencontre de François, catholique, divorcé avec quatre filles. Naissance d’Étienne en 2011 et préparation de son baptême. Père Gaston, Odette, Père Bogdan. Question de la nullité du mariage. Que de chemins parcourus sen deux ans ; j’ai découvert une paroisse, une communauté et enfin ressenti la foi et l’samour de Dieu. Chaque séance de préparation m’autorise à me dire que je peux m’apaiser et aller de l’avant car Dieu est auprès de moi. Petit à petit, la messe entière et les homélies sont devenues compréhensibles à mon cœur. Démarche d’aller demander la bénédiction au moment de la communion : ce fut un supplice la première fois d’avancer, d’être vue comme celle qui n’était pas baptisée… Finalement, les mains qui signent sur votre front, la douceur, la bienveillance, l’apaisement, l’amour, les larmes qui envahissent les yeux, la bénédiction. Je ne pourrais pas oublier cette première fois. J’ai compris que notre force, c’’était d’être ensemble, de former un peuple, celui de Dieu. François est venu ensuite avec moi pour la bénédiction. Je m,e sens riche de savoir que Dieu existe, qu’il est parmi nous, nous aime, qu’il m’accompagne dans tous les moments de ma vie. Je voulais adresser un dernier merci, et c’sest à vous que je dis. Merci d’avoir pris la peine de m’accompagner jusqu’au bout de cette première histoire de vie, à travers cette lecture. Dans la joie de l’attente du baptême.
Audray. St Loup-Cammas. 17 ans. Mère décédée en 2016.
Georgine. Bangui. Chorale centrafricaine au St Esprit. Depuis petite, je nourris le besoin et l’envie d’être baptisée. Dans ma famille, nous aimons le Verbe, la Parole de Dieu. Ma fille de 13 ans sera baptisée avec moi : cela est la volonté de Dieu et une joie divine. Pourquoi maintenant ? Parce que mon Seigneur me le demande fortement. Je veux être guidée par Dieu pour être éternelle. Je veux être éternelle. Je veux me sentir totalement chrétienne pour avoir une virginité dans l’âme.
Esther. Gabonaise. Choix laissé. Depuis quelque temps, j’ai une autre vision de la vie et de la place que j’occupe dans le monde. Je sais que je vis par l’amour de Jésus. Et peu importe les épreuves de la vie, j’ai juste à mettre ma confiance en Lui. Jer sais la mission ultime qu’il a pour moi, qui est de propager cet amour. Je souyaite être baptisée, car je veux faire partie des disciples de Jésus. Je veux communier avec lui. Je veux être l’une des briques de l’Église. Je veux par cela à mon tour Lui témoigner mon amour.
Yann. Cugnaux. Choix laissé. 31 ans, plombier. J’ai toujours cru en Dieu, mais n’ayant pas été baptisé étant enfant, car mes parents voulaient me laisser le choix. Dans ma famille, il y a peu de croyants, mais tous ceux de famille qui me parlaient de Dieu semblaient en paix. Ayant eu une enfance difficile, et toujours le cœur rempli de rage, je me demandais comment des gens pouvaient être autant en paix avec eux-mêmes. C’est en rentrant pour la première fois dans une église que j’ai compris. Père François : avec sa femme pour inscription. Depuis, avec ma femme, nous allons le dimanche à la messe dès que l’on peut et j’ai enfin réussi à trouver ma paix intérieure.
Sephora. Pardonner, c’est donner par-dessus tout.
Pauline. Choix laissé. Depuis toute petite, je crois en Dieu. Avec mes préparateurs, des personnes formidables, toujours présentes pour moi, nous parlons de Jésus, de la Trintié, d’Amour.
Mélanie. A perdu brutalement son mari l’an dernier. Deux jeunes enfants. Du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours parlé à Dieu comme à un ami. Je ne dis que merci. Le Seigneur m’apporte la confiance.
Daniela. 21 ans. A perdu sa maman il y a un an et demi. À ce moment-là, je me suis rendu compte qu’il ne me restait plus que Dieu. J’ai voulu apprendre à vraiment le connaître. J’ai appris que Dieu est un Dieu d’amour, qu’il ne juge pas à l’apparence, mais regarde au plus profond du cœur de chacun. Depuis que j’étudie la Bible, je me sens apaisée et sur le chemin de la paix intérieure.
Marion. Prof. Français ; thèse sur le Christ et Orphée dans la poésie du XXe siècle. Je voudrais approfondir la foi qui très tôt s’est emparée de moi, sans que je puisse mettre un nom derrière. Tout a commencé à 4 ans en passant devant la statue de la Vierge Marie de Thuès les Bains quand j’aillais de Perpignan, d’où je suis originaire, à la montagne en vacances. À partir de ce moment-là, j’ai eu des questionnements divers sur la Vierge Marie et sur Dieu. Il me semble que l’Église m’accueille ainsi que Dieu, dont je sens l’immense bonté et l’amour inconditionnel qu’il porte à chacun d’entre nous.
Natacha. Choix laissé. Toute petite, j’ai voulu commencer une préparation au baptême, mais mes parents n’avaient pas trop le temps de s’en occuper. C’est au cours d’un voyage autour du monde pendant un an avec mon compagnon que je me suis rendu compte qu’il me manquait quelque chose. Plus particulièrement à Bali, lorsque notre guide nous a décrit en détail sa religion et tout le bonheur que cela lui apportait dans sa vie et toutes les rencontres avec les gens de leur communauté. Démarches pas évidentes au retour, suivie par son compagnon, mariage en vue et baptême du petit. Ce qui est parfois difficile, c’st de devoir expliquer aux gens, qui souvent se moquent, notre démarche vers la foi. Ce que je découvre de l’Église, c’est qu’elle est bien plus ouverte que je ne l’imaginais.  Une fois que je serai baptisée, nous pensons nous investir dans la communauté chrétienne de Saint-Orens. Toute cette aventure m’a permis d’apporter dans vie beaucoup plus de sérénité, mais surtout d’aimer encore plus les gens qui m’entourent et apprendre à aimer plus facilement les nouvelles personnes qui entrent dans ma vie.
Joëlle. Parents chrétiens qui n’ont pas souhaité nous éduquer de la même façon. AVS, plus de 50 ans. En instance de divorce. Compagnon André croyant. Lorsque j’étais petite, j’aimais bien entrer dans les églises. Quelque part, je recherchais à comprendre quelque chose. Je me sentais bien dans la cathédrale où j’allais rejoindre mes amis. Au cours de ma vie, j’ai souvent été visiter les églises, je m’y suis recueillie, je ressentais ce besoin parfois et, toujours après, ce sentiment de paix qui est revenu très souvent lorsque je m’y rendais. Rêve qui m’a marquée : un ange, des anges, qui disaient : Regardez ! Se dessine alors le visage d’un homme très beau, très doux, qui s’illumine d’un halo de lumière. Je me suis écriée : C’est Jésus ! Je ne suis plus la même lorsque j’entre dans une église depuis. Je traverse des difficultés, mais je ne les aborde plus de la même façon maintenant. Mon avenir, je le vois heureux, dans l’échange avec les autres, et l’aide et le soutien à ceux qui en ont besoin, parce que je suis riche moi-même de plein de choses, parce qu’il est bien de transmettre un peu ce que l’on a reçu soi-même.
David. 33 ans, chauffeur routier. Je veux exprimer ma confiance en l’Esprit Saint, qui sème déjà dans le cœur des adultes qui frappent à la porte le désir de connaître et d’aimer le Christ et qui nous ouvre les portes.
Candice. Malgache. Depuis petite, je crois en Dieu. Pas baptisée en raison des circonstances. Accueil du prêtre totalement ouvert, malgré ma démarche débutante de non pratiquante, ce qui m’a conforté dans mon choix, lié à mon mariage à venir avec Maxime.
Marine. D’aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours cru en Dieu. Préparée au baptême par six années de catéchisme, les circonstances ont fait qu’il n’a pas eu lieu. Le déclic est venu de la rencontre d’un autre amour, celui de l’homme, et, à travers lui, celui de Dieu. En effet, je souhaite recevoir le sacrement de mariage. Je souyaite que Dieu, qui m’a guidé vers cet accomplissement merveilleux en fasse pleinement partie. En l’Église, j’ai vu de la lumière, j’ai frappé à la porte, et la porte s’est ouverte, elle s’est ouverte en grand… je me suis sentie accueillie, aimée pour ce que je suis (par le prêtre). Je me suis sentie vue. Comme Nathanaël sous le figuier. Je me suis sentie acceptée sans jugement, sans rigueur ou étroitesse d’esprit, dans une ouverture et une posture d’accueil que je n’oublierai jamais. Engagés pour aider les demandeurs d’asile. L’Église et la pratique de la religion catholique est devenue peu à peu à mes yeux une sorte de lien. Un len entre ceux qui veulent écouter ; un lien entre ceux qui veulent voir ; un lien entre ceux qui veulent aimer ; qui font des erreurs aussi, bien sûr ; un lien entre des êtres qui forment un ensemble lumineux marchant dans la même direction et d’une même volonté : l’élévation pour Le rejoindre dans la lumière.
Celtina. Parents pas croyants, sauf la grand-mère, en Bretagne. Éducation chrétienne. Choix laissé. J’aimais aller à l’église de mon village, voir des films de louange. Seule à Toulouse ; lecture du livre de Job, puis de Jonas, car l’infirmier portait ce nom à l’hôpital pour une petite intervention. La grand-mère décédée en 2015, alors que je voulais qu’elle soit là pour mon baptême et pour mon mariage. Mon mari n’est pas pour le baptême, mais il sera là (Grenade). Je ne prie pas tous les jours, mais je pense à Dieu tous les jours, je vais à l’église tous les dimanches. Dans mon travail, dans mon couple et ma relation aux autres, j’essaie de faire attention à ce que je dis, à ce que je fais, de façon à respecter le message du Christ. Et je souhaite par le baptême évoluer encore et toujours.
Sébastien. Choix laissé. Musique, alcool, tabac, dépression. Séjours au Japon. Rencontre furtive de Magali au badminton. Amitié, mariage. Aujourd’hui, je n’imagine plus ma vie sans Dieu, car il r emplit mon cœur de joie et aussi celui de ma femme.
Thibault. Choix laissé. D’aussi longtemps que remontent mes souvenirs, j’ai toujours eu la foi. Je me souviens prier chaque soir dans mon lit.
Michelle. Ramenée à la foi par une belle-sœur.
Julie. Afin d’être enfant de Dieu et d’accéder à l’Esprit Saint.
Sophie. La pratique hebdomadaire de la messe est une vraie nécessité pour moi. Mon approche de la communauté me permet de vivre la bienveillance.
Rachid. 28 ans, Kabyle, milieu musulman. Curiosité de voir pourquoi les chrétiens sont joyeux. Devenir chrétien opère un grand changement dans vie : la joie, l’amour, le bonheur, la lumière.
Emmanuelle. Abidjan.
Sébastien. 45 ans, marié à une catholique. Une petite fille qui sera baptisée avec lui.
Mathilde. Mariée par le Père Arthur de Leffe à Saint-Sernin. Je veux être « greffée » sur le Seigneur et transmettre à notre petite fille la connaissance de l’amour infini et ineffable que le Seigneur a pour chacun de nous.
Coralie. Grenade.
Charlotte. Contrôleuse de train. Père a refusé de la faire baptiser : elle choisira plus tard. Je viens de vous ouvrir mon âme et mon cœur ; à cette heure, mon avenir au sein de l’Église est entre vos mains qui seront, j’en suis sûre, guidées par notre Seigneur. Autre lettre : Merci, mon destin de chrétienne était dans les mains de Dieu, et je savais, et je sais qu’il ne m’abandonne pas, qu’il est là et qu’il est amour.
Marie-Christine. St Jean Baptiste. Aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours eu la foi. J’ai toujours ressenti une présence, une bienveillance. J’ai trouvé un missel avec un chapelet dans la rue ; j’avais 15 ans. Moi qui me sentais si seule, je ne l’étais plus grâce à ce missel, qui m’a donné la force, du courage, l’espérance. Je prie de puis tout ce temps. Le baptême, c’est pour lui dire Merci ; c’est mon témoignage de mon amour pour lui.
Théophile. Étudiant, Rangueil. A entrepris par curiosité la lecture de la Bible. Contrairement à ce que l’on m’avait toujours dit, je n’y ai pas trouvé d’incohérences, d’absurdités, mais profondément touché par le message du Christ et de ses Apôtres.
Reza. Iranien, Musulman. J’ai rencontré un ami qui ‘a fait connaître Jésus ; nous nous retrouvions en cachette pour parler de lui, car dans mon pays seule la religion musulmane est possible. Lors de nos rencontres dans les maisons église, j’ai découvert la place que tenait Jésus dans ma vie, dans mon cœur. Je voulais être baptisé et changer de religion, mais en Iran, c’est interdit. Devenir chrétien, c’est être tué. J’ai dû fuir mon pays, je suis arrivé en France, j’ai été logé sur le quartier des Pradettes de Toulouse ; j’ai fait la connaissance des chrétiens de la paroisse Sainte-Germaine.
Mohammad. Iranien, Musulman, frère de Reza. Beaucoup de questions sur l’Islam étaient contraires à ma liberté de penser, d’agir, de faire comme je voulais. J’ai décidé de quitter la religion musulmane.
Franz. Je croyais être baptisé. J’ai toujours été croyant. La prière a toujours été importante pour moi, mais parfois un peu confuse. Les choses s’éclaircissent grâce à Dieu.
Nicolas. A été militaire. Accompagné par Bernard Quéheille. Par cette lettre, c’est ma vie tout entière que je souhaite donner à Dieu. Né à Toulouse par la chair, je souhaite y renaître par l’Esprit et m’engager à suivre le Christ en laissant cette vie d’ignorance et d’égoïsme derrière moi.
Étudiants
Clara. Je pourrais dire que mon chemin de foi a été long et semé d’embûches. Il me semble que dès ma plus tendre enfance, j’avais déjà conscience d’une forme de transcendance et ainsi, j’ai déambulé jusqu’à maintenant entre l’acceptation et le rejet de ce que je pouvais ressentir à ce propos. Durant ce long voyage, le Seigneur est venu frapper à la porte de mon cœur et des rencontres formidables m’ont aidée à accepter sa présence.
Romain. Je considère que ma relation à Dieu est une des choses qui m’est le plus personnelle ; j’ai donc du mal à en parler et à mettre des mots dessus. Une de mes craintes était de devenir, d’une certaine manière, dépendant de l’Église dans ma relation avec le Seigneur. Maintenant je me rends compte que d’être au sein de la communauté permet de ne pas s’enfermer dans de fausses croyances et de s’adresser différemment au Seigneur.


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