jeudi 26 octobre 2017

vous récoltez ce qui mène à la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle


Jeudi 26 Octobre 2017

.... début de ma lecture de Bernard Cazeneuve - Chaque jour compte (Stock . Octobre 2017 . 387 pages et remerciements). Je ne peux dire mieux que mon immédiate sensation de retrouver la plume, la vérité et la profondeur de Michel Jobert : l'amitié de celui-ci et mon admiration pour lui, âme et intelligence, indépendance de la pensée et du parcours, tranquillité de la notation ont éclairé ma vie pendant presque trente ans (1973-2002). Puisse notre avenir sortant du magmas actuel se former selon des personnalités mentalement libres et nous correspondant.
Rompre l'enchantement maléfique de tolérances aux simplismes, aux soi-disant pédagogies et aux effets d'affiche camouflant aujourd'hui autoritarisme et cécité. Sortir d'une évolution malheureuse de vingt ans. Et que ce ne soit pas un diagnostic pour nous tromper, mais une dynamique nouvelle de cohésion nationale et d'audace européenne. Cela se joue maintenant et cela viendra de nous, partout et tranquillement, non de l'Elysée dont manières et méthodes ont été si vite éprouvées. Notre pays n'est pas à transformer, le pouvoir est à nous rendre.
N B La notice wikipédia pour Michel Jobert, une des plus courtes pour les personnalités françaises, et erronnée (vg. la participation aux travaux constitutionnels de 1958, mais vérifier selon ses mémoires : il ne m'en a jamais parlé), lacunaire au possible.

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08 heures 14 + Structures que je dois tenir : la chronologie journalière, que je n’ai plus mise à jour depuis une semaine (le jeudi 19), ma lectio divina. Et rattraper aujourd’hui, les instances : LCL et chemin littoral.
Prier… les textes valent, selon la proposition de l’Eglise en liturgie du jour, dans le contexte propre à chacun de nous, dans ce temps-c, ce quantième-ci d’un mois de cette année, dans notre vie. Valent : ont lur efficacité pour nous aider à retrouver la proximité de Dieu, à nous y remettre et nous y ouvrir. Je « rattraperai » en fin de journée, pour les noter, mes lectures seulement mentales d’hier et d’avant-hier. Dieu veuille bénir notre journée : ma chère femme, ses démarches et le soutien de ses élèves à domicile, notre fille chérie et précieuse en grasse matinée jusqu’au déjeuner, et moi ces courriers à ma cousine Odile paralysée inopinément, pire que ma chère sœur, cette analyse d’emprise et de conséquences du chemin littoral tracé (expropriation de fait et sans indemnisation) et voies d’accès, les échanges contentieux avec LCL en appel. Grosse journée.
 
09 heures 23 + Prier au jour le jour, à l’heure l’heure, à l’instant de nos respirations et celui de notre dernier souffle avant d’entrer véritablement en vi éternelle. Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur [1]. Un combat dont la dialectique est celle de notre liberté, mais qu’éclaire et justifie notre libération. Esclavage ? mais lequel ? Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice. … maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous récoltez ce qui mène à la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle. Paul en appelle à notre expérience intime, personnelle. Qu’avez-vous récolté alors, à commettre des actes dont vous avez honte maintenant ? Le psalmiste nous montre la croisée des chemins : heureux est l’homme qui ne suit pas le chemin des pécheurs… ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. C’est belligène en nous et dans ce que nous vivons, Jésus nous le fait constater : pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? L’évocation des divisions familiales n’est pas à entendre comme un effet de la rédemption : c’est au contraire le signe de son efficacité et des choix à opérer en nous-mêmes. C’est Jésus qui renverse les dialectiques, change et rompt les évolutions par Son incarnation, par Sa passion, Sa résurrection : je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême. Dieu fait homme, homme dans l’angoisse : celle de Gethsémani, celle de Sa mission sans doute divine mais accomplie humainement, selon nos contradictions et nos contingences. Ces intenses et intimes divisions. L’agonie du Seigneur. La porte étroite de la vie. Prier…
Ce que la mise au net de mes réflexions de trois jours étaiera jusqu’au dégoût, c’est bien le manque de discernement ou ? une volonté inavouée. Les traités transatlantiques, les glyphosates… et la table rase de tout ce qui est institutions de rassemblement, de solidarité et de débat, partis et syndicats, un par un à zéro, y compris le dernier, ayant en seize mois déjà changé de nom, et surtout de nature : originellement assemblage des générosités, des idéaux, il est clairement instrumentalisé pour la propagande, l’affichage irénique du contraire de ce qui s’accomplit. Confirmation... en désigner d'autorité pour chef celui qui a charge de la propagande gouvernementale, en fait de la défense verbale d’un élu par défaut qui accapare comme jamais sous nos Républiques toutes les fonctions, toutes les décisions, tous les pouvoirs… cette table rase, ces questions vitales de l’ultime étape du « mondialisme » niant la pluralité humaine et le souci commun de notre planète, je les crois grosses d’une insurrection global qui peut être pacifique et sera féconde. C’est aussi, sinon surtout, « l’objet » de la prière que Dieu nous donne d’élever à Lui.
Heureux qui n’entre pas au conseil des méchants… ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme l’arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt. Le caractère certain des dictatures, de l’autoritarisme c’est d’abîmer les personnalités qui le servent en croyant parvenir et s’établir mieux et plus haut. Celles et ceux qui récitent, qui expliquent et n’avouent pas. SPEER dans son journal de Spandau s’étonne lui-même d’avoir mis tant de temps, et cela après la débâcle, pour s’apercevoir combien HITLER, physiquement, était laid… et sortant en 1996 de cette prison, il admet qu’il a adhéré au Führer par simple mais immense ambition.


[1] - Paul aux Romains VI 19 à 23 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XII 49 à 53


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