lundi 30 octobre 2017

les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur - textes de ce jour


Lundi 30 Octobre 2017


20 heures 01+ Quel contraste ! les politiciens d’aujourd’hui et ce que furent dans les circonstance qui les firent connaître, ce qu’ils étaient avant, ce qu’ils ont été ensuite : Laurent WAUQUIEZ, même génération qu’EM, encore plus bardé de diplômes et seulement capable de perdre tout discernement, toute distinction, pour faire du LE PEN sans LE PEN en calculant comme NS et comme Jean-François COPE que cela mène à l’Elysée ou à rester… et Jacques SAUVAGEOT, Alain GEISMAR… pour 1968, et avec le recul, pour un certain civisme comme la suite de leurs vies respectives l’a montré… et en mi-temps, les figures de la vraie République et d’un regard sur ce que nous sommes et pouvons être : mon cher Michel JOBERT et maintenant Bernard CAZENEUVE à qui j’écris demain. Les relations internationales… les dictatures, quand on en est frontalier, provoquent peur et armement, Pologne, Pays-Baltes et évidemment l’Ukraine aux marches russes, l’Inde aux marches chinoises. Je me demande d’ailleurs si la Corée du nord n’est pas, à un certain point, une diversion pour que soit moins considérée la menace chinoise à tous égards tant qu’elle n’est pas démocratique, tant qu’elle monte en puissance pas seulement économique ou militaire, mais en puissance d’ambition mondiale. Y a-t-il des précédents dans son histoire réputée cultivée et non expansionniste ? Et voici l’autorité morale, le pape François probablement en Chine, après avoir été salué pendant le congrès du Parti unique, comme naguère Jean XXIII avait reçu le prix Lénine de la paix… Car ce qu’il faut c’est faire entrer la Chine dans le consensus mondial d’une démocratie, d’une solidarité que nous n’arrivons pas à faire par nous-mêmes, les pays anciennement riches et majeurs. Mais notre semi-impuissance ne doit absolument admettre que la voie d’avenir soit l’hégémonie d’une dictature fondée sur la non-liberté de la personne humaine  
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 21 heures 49 + A nouveau du théâtre, du décor, de la mise en scène : la signature de la loi anti-terrorisme : EM, CASTANER et COLLOMB si peu photogénique…, Jacques FABRI dans la grande oreille, comédie de boulevard, il y a trente ou quarante ans, comique irrésistible quand à X reprises, il s’assied soigneusement à sa table pour rédiger quelque chose… se recule, se relève, se rassied, ajustant les rabats de sa veste… le jeu et les rires prennent un rythme unique : c’est sans fin sur les planches et c’était la question sanglante des camisards et l’ambiance de la révocation de l’édit de Nantes. Grotesque… – Même dépossession du niveau « inférieur », le Premier ministre, toujours aussi peu à l’aise pour donner connaissance de quelque chose pourtant fort peu technique à mémoriser. Au lieu que ce soit la ministre des Universités ou de l’Enseignement supérieur, je n’ai pas mémorisé, c’est PHILIPPE qui annonce et commente laborieusement un système autre que la sélection et que le tirage au soir pour suivre les études de son choix, annonce de centaines de millions et de quelques 35.000 places. Que nous en soyons là, montre bien des décennies d’imprévision et d’inorganisation, sur l’un des sujets les plus sensibles, notre ressource humaine au plan national, la vocation de chacun et donc le droit au bonheur, à la personnalité en même temps qu’une participation, une prise en considération de contribution de nos jeunes à notre économie, à la recherche, etc… – Tarik RAMADAN, présenté comme le petit-fils du fondateur des Frères Musulmans, personnage au moins double, autant selon l’intellect que selon ses pulsions et passages à l’acte… Chance, il se détruit lui-même sur un plan non religieux, emportant le tout : viols à répétition. Il est certain qu’il va falloir creuser avec nos compatriotes musulman ce qui doit absolument être distingué : une foi religieuse, une authentique prière, de la spiritualité, de la contemplation, le bâti d’une société selon l’amour divin, avec une religion instrumentant trop de ses adeptes, pratiquant avec force et abus la contrainte morale et sociale, en sorte que l’on est dans le schéma tant dénoncé par le Christ en butte aux pharisiens : une religion uniquement dans le paraître, dans le conformisme social, une religion de contrainte niant la vie quotidienne, les personnalités, les fonctionnements de la société, des communautés familiales. Cette décantation, ce crible doit être fait par nos compatriotes mais l’Eglise peut y aider elle qui a pratiqué pendant des siècles, ce genre de contrainte sociale. – En off, une de nos chaînes sur le cas d’une radicalisation en Angleterre d’une jeune fille de douze ans.
Et le rythme d’EM traitant de tout, régissant tout, ne faiblit pas : réforme du logement social, voyage à Riyad.

Prier… [1] tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Psychologie paulinienne du péché, c’est l’esclavage, ce que nous analysons aujourd’hui comme une addiction. Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils. Un nouve instinct spirituel, une nouvelle nature, un nouveau rapport à Dieu. C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Paul théologien et psychologue, extraordinairement contemporain de nous. Notre débat intime se clôt : le péché n’aura pas notre peau… Jésus, exactement comme nos liturgie avec homélie de chaque dimanche, prête systématiquement en synagogue, le jour du Sabbat, et non en plein air. La hiérarchie religieuse de Son temps assimile Ses miracles en exercice illégal de la médecine, sinon en exercice diabolique. Jésus réplique au contraire : Ses thérapies radicales car les démons Le craignent et Lui obéissent, sont tout simplement la manière la plus naturelle et logique. Guérir l’homme, en l’occurrence cette infirme si dolente depuis dix-huit ans, est logique : chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne, pour le mener boire , Alors, cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? Jésus insiste : le sabbat est le meilleur jour pour les guérisons, les miracles qu’Il accomplit. La souffrance, la maladie, la mort, nos limites de tous ordres, sont vaincues spirituellement, dans l’Esprit, notre physique s’accomplit, se répare, s’immortalise par la grâce et la force de Dieu. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité ». Et il lui imposa les mains. A l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. La chronologie importe : Jésus voit et de ce seul fait, au seul appel de cette femme, Il constate souverainement qu’elle est guérie, avant même qu’elle s’en rende compte, pouvons-nous lire. Les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur…. Toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’Il faisait
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 22 heures 48 + Je me couche sur une très belle page de CAZENEUVE [2] : le silence, malgré la foule, porte le beau nom de respect, et sur une bonne caractérisation du Front national, version Marine LE PEN manipulant (sans succès) l’opinion, à la suite d’une tentative d’attentat à Orly) [3] : l’extrême-droite, qui n’a voté aucune des lois antiterroristes présentées par le gouvernement, ni soutenu aucun des dispositifs de protection des Français face à la menace, choisit la manipulation, en transformant un opération réussie de neutralisation d’un terroriste en échec. Je n’ose imaginer ce que deviendrait la France si cette manière d’abîmer le débat public par le mensonge venait à s’ériger en méthode de gouvernement du pays. Je n’ai jamais, ni en 2002, ni encore moins cette année, supposé le plus court instant que le Front national, tels que sont ses thèses et sa dirigeante, obtienne le pouvoir par l’élection.


[1] -  Paul aux Romains VIII 12 à 17 ; psaume LXVIII ; évangile selon saint Luc XIII 10 à 17
 [2] - op. cit. p. 255
 [3] - op. cit. p. 259

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