mardi 22 février 2011

elle reviendra tout droit vers lui - textes du jour

Mercredi 23 Février 2011


Prier… la montagne des emm…, l’environnement lumineux de la communion avec tant, la perspective d’espérer, d’attendre et de recevoir toutes forces de nous battre, toute puissance d’aimer. Celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi [1]. Le miracle n’appartient qu’à Dieu, non la puissance d’en faire, elle est donnée à tout croyant qu’il soit le suppliant malade et épuisé à guérir, ou qu’il soit celui par qui la foi agit et la prière est reçue. Le miracle n’est possible que par la foi en ce Jésus qui reprend ses disciple : Maître, nous avons quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l’en empêcher car il n’est pas de ceux qui nous suivent… Ne l’empêchez pas… celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Pourquoi ne pas en déduire que ce thaumaturge inconnu de nous, des évangélistes et des disiciples, n’a été qu’à une seule école, celle de la foi, sans même avoir approché le Christ… et il est efficace ! ainsi les saints et les croyants et les bonnes volontés de toutes confessions, morales et obédiences, en tous temps et lieux. Pas de brevets, la foi. Il faut notre misère pour que le sacrement de baptême nous la donne. L’hymne à cette sagesse qui ne se définit que par ses effets – personnifiée ? l’Esprit dans son acception « féminine » si tant est que la grammaire française définisse ce qui est spirituel et esprit ? – cet hymne si fréquent dans l’Ancien Testament est bien la reconnaissance de ce qui meut le guérisseur non patenté. Ceux qui rendent un culte à la sagesse célèbrent le Dieu, ceux qui l’aiment sont aimés du Seigneur. Ainsi soit-il.

[1] - Ben Sirac IV 11 à 19 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Marc IX 38 à 40

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