vendredi 21 novembre 2008

les plus riches quêteront ton sourire - textes du jour

Vendredi 21 Novembre 2008


Déprime… stérilité de ces jours au sens du faire et de leur utilisation. Le cumul des honneurs dans notre société, encensement de la situation des victimes au passé, l’interruption volontaire de grossesse évidente détresse individuelle, parceque dramatiquement vêcue individuellement – j’en sais quelque chose – mais détresse tout autant de la société, ce qui a été peu dit au moment de « la loi » –, ricanements et gausserie autour des socialistes et de leur congrès et de leur procédure de désignation de chef au choix parmi trois candidats et en regard admiration de ceux qui élisent le leur sans opposant et à 85%, mais qui se gausse des G 5, 8 ou 20 qui n’accouchent de strictement rien pour seulement convenir que chacun fera dans son coin ce qu’il peut, aisance des condamnations et mises au pilori rétrospectives. Nous ne sommes pas une génération de discernement, je ne rencontre à admirer que des personnalités très âgées maintenant au sens biologique mais dont le rayonnement demeure si l’on y prend garde et je les visite depuis quarante ans, mais sur la scène que le « grand monde » est petit, le pire étant la tolérance des spectateurs. En regard, souveraine fraîcheur d’une piété sans doute très ancienne [1] : la présentation de la future Vierge Marie, mère de Dieu, au Temple, que fêtaient les Orientaux dès le VIème siècle. Ces Eglises de rigueur, de hiératisme mais d’une infinie science de la tendresse (et aussi dans a liturge : de la lumière) : fugitive communion et approche au mont-Athos, il y a vingt-cinq ans. Voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi… Jésus interpellé sur les siens de sang, répond au quidam : celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, et une mère. Le retour de ma chère femme, sa joie à l’évocation de nos retrouvailles. Le roi sera séduit par ta beauté. Le meilleur des relations humaines est bien le reflet des attentions de Dieu. Et qu’est-ce que la volonté de Dieu, qu’est-ce que faire Son œuvre ? Jésus dit ailleurs : croire, c’est croire en Lui, le Fils. Celle dont il est écrit : les plus riches du peuple, chargés de présents, quêtent ton sourire, et elle, elle fait le pied de grue, pressée par la foule, empêchée d’entrer écoûter, entrevoir celui qu’elle a mis au monde et qu’elle accompagnera à la croix. L’incroyant, s’il peut aller jusques là, peu importe qu’il n’aille pas plus loin : tout y est.


[1] - Zacharie II 14 à 17 ; psaume XLV ; évangile selon saint Matthieu XII 46 à 50

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