vendredi 14 novembre 2008

l'autre - textes du jour

Vendredi 14 Novembre 2008

Prier … [1] où donc, Seigneur ? A la curiosité des disicples et à celles de beaucoup devant les résultats apparents de la mort physique (que je ne partage pas, et ne crois jamais avoir eue), Jésus répond par la nature et ses cycles, mais ce n’est pas sa conclusion qui importe. La leçon porte sur la solidarité des destinées, elle paraît rompue : l’une sera prise, l’autre laissée, alors que tout l’enseignement du Seigneur est sur la communion des saints et la charité fraternelle. Plus habituel, l’affirmation dite sous d’autrres formes mais bien souvent : qui cherchera à conserver sa vie, la perdra. J’en retiens, pour le moment d’une prière matinale, la puissance et l’imprévisibilité de l’événément divin, changeant complètement le cours des vies, et personne par personne. Mais il y a sans doute plus. Nos expériences nous confirment cependant l’assertion du Christ : nous vivions individuellement, c’est le point de départ et le point d’aboutissement. Ce qui ne signifie nullement notre enfermement mais au contraire nous met responsables de nous-mêmes et en face de toute une « politique de relationnements extérieurs » à inventer et à mener. Car l’autre n’est pas l’enfer ou le loup des littérateurs ou des philosophes-sociologues, il est le chemin et le compagnon de notre bonheur. Et Dieu est l’Autre par excellence, autre si proche, nous garantissant et nous apportant tous les autres, à commencer par ceux/celles qu’Il nous confie spécialement et à qui Il nous confie tout autant.

[1] - Luc XVII 26 à 37

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