mardi 25 janvier 2022

Son amour envers nous s’est montré le plus fort - textes pour ce jour

 mardi 25 Janvier 2022

12 heures 16 + Site vraiment de mieux en mieux fait de notre paroisse aux quatre clochers (https://www.paroisse-theix-surzur.com), de plus en plus dense. Presque l’ambition d’une sorte de monastère ouvert à tout et à tous, polycentrique en quatre communes, où la prière des heures, des lieux de rencontre priante (chapelles et calvaires) seraient quasi-continus, avec en sus des formations à la foi chrétienne e divers domiciles conjugaux ou familiaux... Pardon de Dieu, mot du Pape : «Ne vous confessez pas comme des personnes châtiées qui doivent s’humilier, mais comme des enfants qui courent pour recevoir l’étreinte du PèreEt le Père nous relève dans toutes les situations, il pardonne tous les péchés. Écoutez bien ceci : Dieu pardonne toujours ! Vous comprenez ? Dieu pardonne toujours! On ne s’adresse pas à un juge pour régler ses comptes, mais à Jésus qui m’aime et me guérit». Et de notre Recteur 1… paroisse aux quatre clochers. - Lectio divina 2: mémoire de la conversion de saint Paul 3. Un géant de l’Histoire de l’humanité, un sur-doué comme Daniel, comme David, comme très peu… le chemin de Damas, un projet humain, projet de conception et d’exécution personnelles mais enraciné dans une tradition, une foi et selon l’appartenance à une communauté. Dieu intervient, non pas là où vit et d’où part Saul, sans doute Jérusalem, mais sur la route que celui-ci s’est choisie. Il est proche de son objectif : comme j’étais en route et que j’approchais de Damas… l’événement est sobrement mais très précisément dit : soudain vers midi (le plein jour), une grande lumière venant du ciel m’enveloppa de sa clarté. Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix me dire… Ceux qui étaient avec moi virent la lumière, mais n’entendirent pas la voix de celui qui me parlait… Comme je n’y voyais plus rien, à cause de l’éclat de cette lumière, je me rendis à Damas, conduit par la main de mes compagnons. Paul n’a pas vu le Christ, ce n’est pas l’apparition plusieurs fois donnée par Jésus à Ses disciples entre la Résurrection et l’Ascension. Clarté stupéfiante, voix certaine mais audible seulement par Saul, voix pour lui. Lui seul, l’identification décisive : Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? - Qui es-tu, Seigneur ? - Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes. Alors la vocation : une conversion est une vocation. Ai-je jamais complètement discerné la mienne ? c’est-à-dire la volonté de Dieu sur moi, ce que je peux, dois être par Lui pour les autres. Grâce et clarté à demande de nouveau dans des circonstances (la fin de ma vie) toutes différentes de celles de mon adolescence, paisiblement mais très attentivement, tel que je suis à présent, enveloppé par la vieillesse, habité par l’emprise du corona virus, sans souffle, sans jambes, capable de peu de distance, de peu de durée, et d’une longévité évidemment qui diminue… Chemin de réponse : Que dois-je faire, Seigneur ? - Relève-toi, va jusqu’à Damas… ton projet, ta destination… et là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire. Le baptême, dès la vue recouvrée. Baptême individuel dans des circonstances exceptionnelles, voir s’il y a des précédents ou, ensuite, l’analogue dans les Actes. L’ordre de mission donné par Jésus ressuscité aux Onze : allez dans le monde entier, proclamez l’Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. L’Evangile, la Bonne Nouvelle, des faits, une Personne. Les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants sont destinés à tous, pas seulement aux missionnaires, aux Apôtres, à nous qui tâchons de transmettre et de témoigner.

Je vais déjeuner de ce que m’a préparé ma chère femme, n’irai ni à la poste ni à notre BforPub, travaillerai à ce journal, jusqu’à aller à Theix en fin de cet après-midi (pharmacie, messe du soir). - Tenter encore la refonte de mon livre de 2017 par l’Harmattan, commander alors pour mes cinq futurs compagnons de réflexion (les amis de notre trésor) et pour Guillaume ainsi Guy B. et Hedy B. ce livre. Sinon voir l‘édition BforPub, prix ? Evidence et programme : un éditeur pour maintenant et l’avenir, par la proposition de mon témoignage sur la Covid-19, et un livre pour le quinquennat à s’ouvrir. En marge et en délassement de cette première rédaction, ma prospection internet pour des parrainages. - Prière pour notre couple, notre fille. Messe tous les trois dimanche à onze heures, messe avec Edith demain soir, je le ui demande en même temps que mon remerciement pour le déjeuner et l’envoi des photos de mésanges et de Kitty.

16 heures 19 + Notre campagne présidentielle, décisive parce que depuis que le mandat présidentiel est de même durée que celui de l’Assemblée nationale, nos institutions au niveau national se figent pour cinq ans sans recours (le découplage ne peut se faire que par le retour au septennat), décisive parce que le président sortant a pratiqué sa fonction de manière abusive, donc autoritaire. Tempérament peu réfléchi, confiance abusive dans une capacité de raisonner l’auditoire, le partenaire étranger. Personnalité restant inconnue : nature de son couple, orientations sexuelles personnelles, attaches affectives, puisqu’il est brouillé avec ses parents et n’a pas d’enfants, ambition très grande certaines et toute personnelle mais pour quel objectif, l’agent il l’a amassé chez Rothschild, une présidence de l’Union européenne, un secrétariat général des Nations-Unies ou le retour à la banque. Il est banal écrivain (Normale-Sup. manquée). Qui admire-t-il ? Ces jours-ci, desservi par nos habitudes si mauvaises de dire : l’exécutif, les territoires (terminologies inconnues de notre Constitution sauf le Conseil exécutif naguère de la Communauté ou les territoires d’outre-mer)… afficher sa détermination… prendre ses responsabilités… jouer la carte de l’empathie. Communiquer appelle la communion et/ou le dialogue. Il ne sait pas communiquer car il n’écoute pas ou seulement les deux premières minutes de l’autre qu’il croit aussitôt avoir compris et « jaugé ». Mises en scène, oui : depuis la signature filmée de l’ordonnance sur le travail, oui de la visite nocturne de l’Elysée très réussie avec Laurent DELAHOUSSE à l’appel aux applaudissements devant le cercueil de Johnny HALLIDAY (mesdames, messieurs et non pas Français et vous tous qui à travers le monde et les époques, avez admiré…), oui,du Mont-Valérien au Panthéon (dernière séquence, Molière qui nous est préparé), mais ces contre-plaqués peints de couloir ivoire, au lieu de son bureau, de la salle du conseil des ministres, voire le parc de l’Elysée. Une campagne qui n’est pas de mise, pas du moment. Personnalité, abus de la fonction, relation avec les Français et bien des dossiers du mensonge pour les réformes à venir s’il est réélu (retraites, « grande » sécurité sociale) ou pour les trompe-l’oeil de ces cinq ans (grand débat national sans application des suggestions populaires, conférence citoyenne sur le climat sans referendum d’application et si pauvre loi) et la honte de ces dires si précautionneux à propos des immigrants : sanctionner ces cinq ans et leur acteur, qu’une sorte de destin dont nous pâtissons tous a cependant presque entièrement empêché, le corona virus et ses X variants et appellations.

Campagne décisive car il n’y a plus que que deux partis vraiment conséquents : les avatars actuels du RPR-UMP et autres, les Républicains (dont l’appellation n’aurait pas du être autorisée), et ceux du Front national evenu Rassemblement national. Le nouveau mouvement, dit Reconquête, ou la République en marche ne sont liés qu’à leur fondateur respectif. Que l’un et l’autre soient battus, ils disparaîtront. La France insoumise, belle appellation, tient à Jean-Luc MELENCHON. Les mouvances de gauche si elles étaient unies sur un seul nom – et je penche pour Christiane TAUBIRA : une femme et notre Outre-Mer, une vraie capacité d’indignation – sont placées pour le second tour. Eric ZEMMOUR a l’itinéraire de HITLER, avant 1933 : naissance hors du pays et de la nationalité qu’il exalte, don d’orateur et de plume, capacité à rallier, mais à l’Elysée avec en sus la pratique léguée en jurisprudence par celle d’EM, j’ai peur et je refuse. Les personnes ont relayé les thèmes ou le seul thème de l’immigration qui a fait chorus des extrêmes droies aux Républicains, pour la honte de leurs cinq candidats en « primaire » : le ralliement de COLLARD à EZ, celui de PELTIER apportant au même les fichiers ddu RPR, de l’UMP et des Républicains, plus ce qu’il a détourné, mais deux orateurs… le visage de BOURDIN, de très loin le meilleur journaiste contemporain pour l’autoportrait en réplique de chacun des candidats : vraiment, le baiser volé pour que la campagne présidentielle perde un de ses outils ? Et la primaire populaire : près de 470.000 inscrits, MELENCHON, JADOT, HIDALGO et une quatrième notoriété refusent de se soumettre à leur jugement. Le procédé est une vraie innovation.

Certitude qu’enregistrent les sondages. La campagne et les candidats ne correspondent pas aux attentes des Français, le président sortant a déplu à 60 %, l’abstention va déterminer l’issue du scrutin. Déjà EM a été, en 2017, le plus mal élu de nos présidents par rapport aux électeurs inscrits.

Relations internationales : l’Union européenne n’existe toujours pas mais elle est souhaitée de l’extérieur, l’Ukraine, les immigrants. Les deux « théâtres » d’affrontement « Est-Ouest » ou plutôt de mise des démocraties au défi par deux dictatures sur-puissantes en système interne et en capacités militaires conventionnelles, Russie et Chine correspondent chacun à une revendication historique dont les fondements sont peu contestables : Kiev, premier berceau de la Russie des tzars et la Crimée tardivement rattachée, à l’époque soviétique, à l’actuelle Ukraine, il y a en tout cas discussion mais refus des Ukrainiens de perdre leur bien minier et industriel, le Donbass. Quant à Formose, son histoire et son statut sont mouvementés. Chinoise à coup sûr, mais démocratique. Pas de traité d’alliance avec les Etats-Unis de ces deux territoires menacés. Pour POUTINE et pour XI Jiping, c’est question de prestige et le gain de popularité de ces deux dictatures, chez elles si elles récupèrent un bien « national » est certain. Depuis 1960 (le refus de l’URSS de donner l’arme nucléaire à Mao), il y a des convergences entre les deux grandes puissances issues de la révolution communiste, mais certainement plus d’alliance, en tout cas offensive. Pékin n’envahira pas Formose avant la clôture des J.O. d’hiver : ce serait le boycott de ceux-ci et une perte de face qu’une dictature ne peut se permettre. La question d’Ukraine ne peut actuellement se résoudre (certainement pas par la mobilisation de 8.500 soldats aux frontières orientales de l’Union et de quelques navires de guerre en mer Noire) que selon un scénario que les deux K surent mettre au point à l’automne de 1962 : retrait des rampes de lancement à Cuba ou vers Cuba, retrait des fusées stationnées sur la rive turque de la mer Noire et braquées sur l’Union soviétique. Certainement des engagements que l’Ukraine ne sera pas admise dans l’OTAN telle qu’est l’Alliance Atlantique encore. Des perspectives d’une tout alliance occidentale, devenant celle de tous les pays démocratiques à travers le monde, avec exclusion en cas de coup militaire ou d’irrégularités flagrantes détruisant l’État de droit. Accueil avec bonheur d’une Russie démocratique… rappel que la région de l’ex-Kaliningrad-Koenigsberg, russe depuis l’invasion hitlérienne a vitalement besoin de bonnes relations avec l’Union européenne, entourée comme elle est de plusieurs membres de celle-ci.

La crise des premières semaines de ce mois au Kazakhstan illustre ce qui manque aux relations internationales actuelles : la confiance mutuelle. Il est apparu que mille interprétations et suspicions pouvaient s’appliquer à une banale crise de succession présidentielle et d’accaparements trop choquants encore tolérés au profit de la famille de NAZARBAËV. La Russie ne revient pas en Asie centrale, mais la démocratie dans le Kazakhstan que j’ai connu, en y ouvrant notre ambassade avec une excellente et très équipe militaire, commerciale et culturelle, n’a pas encore de racine, et n’y a jamais été pratiquée. Même échec, encore plus grave : la zone sahélienne, tellement importante pour la sécurité européenne, et tentante pour la Chine et la Russie si notre présence et surtout les valeurs démocratiques que nous espérions, de bonne foi, avoir léguées aux peuples se détachant de nous juridiquement, sont bafouées, voit se multiplier les coups militaires à la suite d’élections pourtant libres et transparentes. Guinée, Burkina, Mali…

Nous avons donc à réfléchir. Chez nous, tous les jours appellent un fort retour de l’État et du secteur public dans notre vie sociale et économique. L’attitude des dirigeants et des syndicats de l’E.D.F. me scandalise. Et puis, par simple décision d’un seul selon son histoire et sa psyché propres, la suppression de l’E.N.A. au si faible motif qu’elle serait élitiste – sentence d’un de ses produits le plus typé, précisément le président sortant – est une erreur majeure. Il y a des institutions qui font notre blason : cette Ecole comme une dizaine d’autres, ou, dans un tout autre ordre d’idées, la fermeture de l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris où sont venus pour otre plus grand prestige tant de notoriétés mondiales. Avons-nous conscience de la France ? Et puis des évidences : Haïti et le Liban, si malchanceux, si malheureux méritent une alliance quasi-charnelle avec nous. Et nous ne pouvons pour de la sémantique nous brouiller avec l’Algérie dont une bonne part des enfants vivent avec nous. La France est une respiration commune, elle n’est pas un territoire qu’on prétendrait garder pour soi et fermer aux autres. Elle est une vie, nous dépassant tous et dont nos constitutions et ambiances personnelles, à chacun de nous, dépendent à longueur de nos existences et de nos vies.

Il n’est pas possible que nous rations collectivement une campagne présidentielle, que nous ne pas repérerions pas le vice de nos institutions politiques telles qu’elles nous encadrent actuellement, que nous ne comprenions toujours pas que l’Europe ne retrouvera souffle, ressort et attractivité – vérité, en fait – qu’en étant incarnée selon le choix d’un suffrage universel, celui de tous les Européens…

17 heures 50 + Notre recteur confiné, pas de messe en paroisse de toute la semaine.

1- Il est toujours possible de recevoir le sacrement de réconciliation de 18h à 18h30 tous les mardi, mercredi et vendredi ou sur rdv avec le recteur. Il s’agit du sacrement du Salut nécessaire pour renouer notre fidélité à l’Eglise et notre communion d’amour avec le Christ. Notre soif de vivre l’Eucharistie doit être la même que notre soif d’être pardonné par notre Père riche en miséricorde.

2- Actes des Apôtres XXII 3 à 16 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Marc XVI 15 à 18

3- HOMÉLIE DE S. JEAN CHRYSOSTOME À LA LOUANGE DE PAUL - Amour de Paul pour le Christ
Qu'est-ce que l'homme ? Quelle est la noblesse de notre nature ? De quelle vertu est capable cette créature vivante ? Paul nous l'a montré mieux que n'importe qui. ~
Chaque jour, il montait plus haut, il était animé d'un nouveau courage contre les dangers qui s'élevaient contre lui. Il le disait clairement : Oubliant ce qui est en arrière, et tendu vers l'avant. ~ Alors qu'il s'attendait à la mort, il appelait à partager cette joie : Soyez joyeux et réjouissez-vous avec moi. Exposé aux dangers, aux insultes, et à toute sorte d'humiliations, il exulte encore et il écrit aux Corinthiens : C'est pourquoi j'accepte de grand cœur les faiblesses, les insultes, les persécutions. Il appelait cela les armes de la justice et montrait qu'il en recueillait le plus grand fruit.
Il échappait de toutes parts à ses ennemis. Accablé de coups, d'insultes, d'outrages, il célébrait une sorte de triomphe continuel ; partout il érigeait des trophées, il s'en glorifiait et il en rendait grâce à Dieu, en disant : Rendons grâce à Dieu qui nous emmène en tout temps dans son triomphe.
Il recherchait la honte et les insultes que lui valait sa prédication, plus que nous ne recherchons les honneurs ; la mort, plus que nous la vie ; la pauvreté, plus que nous la richesse ; les labeurs, plus que d'autres le repos. ~ Une seule chose lui paraissait à redouter et à fuir : offenser Dieu, et rien d'autre. De même rien ne lui paraissait à désirer que de plaire à Dieu. ~
Ce qu'il tenait pour supérieur à tout, c'était l'amour du Christ ; avec cela, il estimait qu'il était le plus heureux des hommes. En dehors de cela, il ne souhaitait d'être ni parmi les souverains, ni parmi les chefs, ni parmi les autorités ; mais il préférait être parmi les derniers et même au nombre des condamnés avec cet amour, plutôt que, en dehors de lui, parmi les hommes haut placés et couverts d'honneurs.
Il n'y avait pour lui qu'un seul supplice : perdre cet amour. Pour lui c'était la géhenne, le châtiment, un malheur infini. En revanche, jouir de cet amour, c'était pour lui posséder la vie, le monde, son bon ange, le présent et l'avenir, la royauté, la promesse, le bonheur infini. Tout ce qui peut nous arriver ici-bas, en dehors de cela, il ne le jugeait ni pénible, ni agréable.
Il méprisait toutes les choses visibles autant que de l'herbe pourrie. Les tyrans et les peuples pleins de fureur lui semblaient des moucherons ; la mort, les châtiments, tous les supplices : des jeux d'enfants, du moment qu'il avait à souffrir pour le Christ.

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