mercredi 5 janvier 2022

l'amour parfait bannit la crainte - textes du jour

 Mercredi 5 Janvier 2022

 


10 heures 33 + Eveil de la campagne politique : toujours le virus, sans que soit conjecturé le report de la consultation pour que ne s’augmentent pas les contaminations. Hors sujet (je ressasse quant à moi ce qui doit nécessairement être changé et décidé : institutions nationales, institutions européennes) et imprévision. Mais sur le nouvel « incident » entre ce qui s’appelle la droite et le président sortant, qui est le pouvoir à lui seul, une fois de plus EM, surtout quand il n’a pas tort, ne sait pas s’y prendre. Le drapeau européen sous l’Arc-de-Triomphe, pourquoi pas ? Mais alors accompagné ou plutôt accueilli par nos couleurs nationales, comme c’est le cas depuis quarante ans ou presque sur tous nos édifices publics. Et stigmatiser les non-vaccinés, ils sont certainement les plus responsables des contaminations (enfants compris), mais pourquoi ne pas rendre les vaccinations et leurs appels obligatoires, quitte à ce que cette obligation – si elle attente aux libertés publiques – soit contestée devant les tribunaux. Tout le tort d’EM, en presque tout, est de croire q’il peut – personnellement, surtout personnellement – convaincre : TRUMP, XI, POUTINE, ses homologues européens, les Français. Convaincre n’est ni la démocratie ni même le dialogue, ce ne put être qu’un des résultats. Les textes de loi, les textes constitutionnels, européens, les accords internationaux existent et ne prévoient pas la parole d’un seul convainquant l’aréopage. Et cette méthode personnalisée gâche aussi le régime parlementaire : nous l’avons constaté avant-hier soir.

Lectio divina 1. Ce roi à qui Dieu donne Ses pouvoirs, devant qui tous les rois se prosterneront … il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il ara souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie. La leçon d’amour se poursuit, selon le disciple que Jésus aimait : Dieu personne ne l’a jamais vu, mais nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous son amour atteint la perfection. Notation utile en psychologie des vis-à-vis : le couple, les enfants avec leurs parents et réciproquement. Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. Le mystère augmente chaque jour et à chaque événement, celui de l’identité de cet homme qui vient de multiplier pains et poissons, cinq et deux, au point que cinq mille hommes (sans compter, donc, femmes et enfants) ont été rassasiés, et voici que Jésus rejoint les siens en pleine nuit : la barque était au milieu de la mer et, lui, tout seul, à terre. Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. … il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur coeur était endurci. Jésus, homme de compassion et de prière. Ses disciples, pis que l’incrédulité : la peur. Les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. Comme à chacune de Ses apparitions à la suite de la Résurrection, Jésus : confiance ! C’est moi, n’ayez pas peur… leur coeur était endurci. L’essentiel, nous ne le savons pas d’intelligence ou de culture, mais bien d’intuition, d’affectivité, d’amour pour la personne, pour le sujet. Nombreuses scènes de « mer » (le lac de Galilée) dans les évangiles : l’attitude des Apôtres devant la toute-puissance du Seigneur, de leur Maître : pêches miraculeuses, tempêtes apaisées, marche sur les eaux. Nous et Dieu, nous ne Le croyons toujours pas vraiment, nous ne nous laissons pas aller à la foi, et alors au dialogue, à l’action de grâce, à la compréhension que toujours le recours, le discernement seront toujours là, avec nous et pour nous.

22 heures 35 + Le Kazakhstan, que je pensais retrouver il y a deux ans – à l’invitation que j’aurai sollicitée et obtenue du successeur de NAZARBAEV, l’été de 2019, TOKAEV, ministre des Affaires Etrangères à « mon » époque – mais le corona virus en a décidé autrement pour moi… est en difficulté selon nos médias. Très gravement puisqu’une partie des forces de l‘ordre s’est ralliée aux manifestants. Dégradation soudaine et objective de la situation économique et sociale ? Moindre énergie et moindre crédibilité du successeur de N. pour la répression. Je ne savais rien avant les « nouvelles » de notre milieu journée. Les Russes, établis à-bas, ne semblent ni menacés ni en partance. Ils ne l’étaient pas non plus à l’indépendance en 1991-1992. Ces événements qui semblent mettre en cause le successeur de N., pourraient aussi inaugurer son pouvoir personnel. Symétrie possible avec la répression de Décembre 1986, soit aux débuts de GRBATCHEV à Moscou, et de N. comme chef du gouvernement à Almaty (l’Alma-Ata de la conquête russe), chargé d’imposer un nouveau secrétaire général du parti communiste local : GORBINE, Russe n’ayant jamais servi au Kazakhstan, et comme tel très mal reçu surtout par les Kazakhs (en gros, ces derniers avaient la majorité relative, mais pas absolue : 45 %, face à 35 % de Russes chez eux et à 10 % d’Allemands, ceux dits de la Volga envoyés par Frédéric II à Catherine II pour leur expertise agricole, et déportés au Kazakhstan par STALINE quand approchaient les Allemands en 1941-1942. En 1986, N. fit bastonner les étudiants, particulièrement nationalistes et même en massacra. Quand il s’agit de choisir une date pour la fête nationale, après l’indépendance, l’opinion publique voulut le 2 Décembre, mais c’était clairement manifester un désaveu de N. dont le pouvoir s’instaurait mais n’était pas encore acquis. Celui-ci fit adopter la date de la proclamation de l’indépendance en Octobre 1991, arguant aussi que le climat serait moins rigoureux pour les célébrations que dix semaines plus tard. N. n’avait pas de rival en politique, mais en prestige, Oljas SOULEIMENOV l’emportait, écrivain et anti-nucléaire : le mouvement Nevada-Semipalatinsk, et il lui fallait un mentor et une caution que fut jusqu’à sa mort KOUNAEV, l’avant-dernier secrétaire général du PC local. Tous deux mes amis et mes guides pendant ma mission là-bas.

A suivre, donc. Autant que je vais le pouvoir d’où je suis tel que je suis (devenu).

EM ferait savoir à ses ministres et même au Premier d’entre eux, que sa campagne de réélection ne sera que la sienne, et qu’ils n’ont pas à s’en mêler. Sans imaginer d’influence à ma lettre lui suggérant une autre suite politique et surtout historique qu’un second quinquennat, tout de suite, je suis convaincu que le président sortant hésite à se représenter.

1- suite de la 1ère lettre de saint Jean IV 11 à 18 ; suite du psaume LXXII ; suite de l’évangile selon saint Marc VI 45 à 52

 

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