jeudi 21 février 2019

tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes - textes pour ce jour




Alors que nous sommes en quête de nouvelles réponses pour notre temps, je préfère quant à moi les recettes éprouvées, comme se parler de façon civilisée en respectant chaque point de vue ; se réunir afin de trouver un terrain d'entente ; et toujours garder à l'esprit la vision globale. A mes yeux, ces approches sont intemporelles et je les recommande à chacun.
Sa Majesté, la reine Elisabeth II, le 25 Janvier 2019, à l'antenne de Sandringham du Women's Institute
Même face aux plus profondes différences, le fait de traiter l'autre avec respect et de voir en lui son prochain constitue toujours un premier pas positif vers une meilleure compréhension.
la même, message de Noël 2018
commentaire du professeur britannique de théorie politique : John DUNN, à la suite des débats aux Communes sur le brexit
D'évidence, la reine est un exemple suprême parce qu'elle a perçu les exigences de son rôle et a fait de son mieux pour y satisfaire depuis tant et tant d'années. La puissance de la monarchie, la raison de sa présence persistante tiennent à ce qu'il s'agit là d'une façon de mettre en scène l'Etat beaucoup plus directe, claire et non polluée par les nécessaires désagréments de la politique. C'est spectaculairement vrai en ce moment. La monarchie a le grand mérite d'offrir un sens de l'Etat limpide en tant que structure de devoir et d'obligation, d'être une institution dotée d'un objectif public nécessaire et incarné par les personnes dont c'est la mission.
la reine, Head of the Commonwealth, au sommet de Lusaka, en 1979
Loin de moi l'idée de m'immiscer dans vos discussions, mais je vous connais depuis plus longtemps que vous ne vous connaissez les uns les autres. Ne pensez-vous pas qu'il est toujours préférable de discuter ?



11 heures + Ecoeuré par les dires d’EM au dîner du C.R.I.F. hier soir alors que j’avais mis en garde AK 1, je reviens vers lui 2.

13 heures 37 + Epouvante et antidote. Répétition, l’impardonnable sur notre scène intérieure nationale : le déni de démocratie à propos de « l’affaire Bennala » par la députée République en marche, de service sur les plateaux hier soir (jamais la même ou le même, toujours la tranquillité, en fait le mépris, affiché) et pis par le Premier ministre. Le Sénat se vengerait du projet de réduction du nombre de ses membres, violerait l’exigence constitutionnelle de la séparation des pouvoirs, rédigerait superficiellement. Et le président de la commission d’enquête Philippe BAS, tricherait parce qu’il connaît bien les « rouages » de l’Elysée pour en avoir été le secrétaire général… il y a quinze ans. Les « contre-vérités » repérées par Benjamin GRIVEAUX sans avoir encore lu le rapport. Et sur l’Europe, toujours aucune initiative d’EM que les sondages disent gagnant pour un scrutin dévoyé de son sens : non plus l’Europe, mais revanche présidentielle sur les sondages et les « gilets jaunes »… – Antidote, l’amour dont je suis entouré. La « rédaction » de notre fille sur sa grand-mère maternelle. Edith l’a lue, le texte était sur la table où elle et notre fille avaient fait, en compagnie d’Alice, un « brevet » blanc en mathématiques, et me dit qu’elle en a pleuré. J’avais oublié ce texte que Marguerite m’avait aussitôt confié, mais avec consigne de ne pas le montrer à sa mère.
 
16 heures 55 + Marguerite revenant au Miramar pour compléter son rapport de stage par le dialogue prescrit avec la responsable de ce stage : carrière, parcours, fonctions précises. Celle-ci prenant congé me dit sa satisfaction de Marguerite, qu’elle souhaite continuer de l'aider y compris pour le brevet : l’oral sur le stage, car elle-même a été professeur de français pendant une dizaine d’années. Elle pense même que si Marguerite est assurée, elle pourrait se passer du bac… – Pendant ce temps, l’ouvre de Jules BERTAUT, 1848 et la Seconde République, publié à la fin des années 1940 : aussitôt, je perçois que c’est un livre essentiel, ultimement parce qu’il dit pourquoi cette seconde République est l’un des moments essentiels de notre histoire, et ligne à ligne des remarques précises, éclairantes sur l’ambiance et les personnalités des deux dernières années de Louis-Philippe. Lecture de début qui me fait bonnement poser la question, et si avait commencé la révolution de 2019, tous les ingrédients nationaux de 1830 et de 1848 y sont déjà… la cécité du pouvoir, la spontanéité du bouche-à-oreille… l’absence de chef… la création de nouvelles références. Le blocage devant le suffrage universel en 1848 et aujourd’hui devant la participation aux décisions, revendiquée clairement (le R.I.C.) depuis cinq mois, et même un fonctionnement régulier des pouvoirs publics (article 5 de notre Constitution, le Président arbitre) qu’a totalement ignoré EM.
 
Prier… oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. 3 On ne peut plus explicitement dire notre solidarité avec tout le vivant et les animaux avec nous. Seconde précision capitale : l’homme, son prix est tel car Dieu a fait l’homme à son image. Fondement du droit pénal… il est théologique ! Et ultime commandement, et vous, soyez féconds. L’évangile n’y fait pas directement écho… mais nous donne un développement qui me frappe maintenant : l’alliance rétablie par Dieu entre Lui et l’homme, passe par le sacrifice rédempteur du Fils. Le Christ ne tient pas tant à être reconnu comme tel, la profession de foi de Pierre, mais comme le Rédempteur… et le Ressuscité, l’identité de Jésus est celle-là : Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands-prêtres et les scribes, et qu’il soit tué, et que trois jours après, il ressuscite.
 
17 heures 30 + Creusant l’affaire Benalla au point où elle en arrive, j’interroge la notice wikipédia d’Alexis KOHLER. Annexée, une dépêche sur son probable départ en Mars, succession par un Jean-Marc REVEL à la tête actuellement de la Caisse nationale d’assurances de maladie. Mais sa démission… on ne qualifie pas serait aussi la rupture d’un lien avec Matignon, camarade de promotion avec PHILIPPE, le même club rocardien « Opinions », et ainsi de suite. Un édifice s’écroulant par fuite ou renvois d’éléments divers de la communication aux grands partages des décisions. Autre confirmation de ce qu’avait avancé « l’affaire Benalla » : EM pas connaisseur en hommes et ne suscitant pas des fidélités vraies. Singulier et rare dans notre histoire : deux plaies ouvertes et mortelles en cinq mois pour l’élu de 2017, BENALLA et les « gilets jaunes ».
 
23 heures 44 + Mine d’informations ce soir avec Quotidien qui a « dévissé » hier la tête de liste désignée pour les européennes par Nicolas DUPONT-AIGNAN. Notamment la présentation d’un livre-enquête d’une Cécile AMAR (une des lycéennes à 19 ans reçue dans un « collectif » par FM au moment des manifestations contre les projets DEVAQUET) et de Cyril GRAZIANI… l’inventeur du gilet sur le plat bord des voitures, dès le 24 Octobre… l’absence de curiosité puis de réaction du « pouvoir » à cette date, et même le 17 Novembre. Evidemment, la haine qu’ignorait EM. Cyril G. le rencontre en Janvier et lui fait écrire la lettre qui circule, comme la souhaitable (source JMC alors) pendant qu’a été mise en ligne celle de neuf pages illisibles. Aussi un film d’amateurs sur Paris depuis Novembre… Et maintenant, j’entends off (ma chère femme, un dialogue- documentaire avec Karl LAGERFELD) un déluge d’approximations et d’incultures sur nos institutions : l’exécutif (couple PR/PM), l’Elysée, une administration… Au Vatican, première journée du « sommet » autour du Pape, les présidents des conférences épiscopales, quelques 5.000. On y écoute des victimes, l’une accepte d’être filmée et et enregistrée, elle semble un ecclésiastique, elle-même. On persévère dans la lacune : demander pardon, s’apitoyer sur le passé, très bien, mais l’essentiel est la prévention, l’avenir, donc la formation des jeunes clercs, donc le statut des prêtres, leur imprégnation par le sacré (thèse du Père GILBERT, apôtre s’il en est) et/ou l’ordination d’hommes mariés, en fait de couples…

1- Le 20/02/2019 à 16:36, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à Alexis Kohler : parallèles pour maintenant
Monsieur le Secrétaire général,
1° un prédécesseur illustre dans votre actuelle fonction et dans le souhait de se voir confier la responsabilité de Renault, Michel Jobert. Répondant ainsi au président Pompidou à propos de ses souhaits après quatre ans à l'Elysée : la Régie, il se vit - "au contraire" - attribuer le Quai d'Orsay. C'est là que se noua pour moi une des plus belles relations de ma vie.
2° le Président a raison de ne pas suivre le Canard enchaîné d'aujourd'hui, dans son assimilation de l'antisionisme à l'antisémitisme. Le chancelier autrichien, Bruno Kreisky - 1970 à 1983 (je dis de mémoire) - juif, se proclamait explicitement anti-sioniste ("je suis un juif antisioniste") au point que ce fut lui qui fit monter sur la scène internationale Yasser Arafat - à l'occasion d'une conférence à Vienne, probablement au titre de l'O.N.U.D.I., ce qui nous conduisit à accepter une représentation du Fatah, chez nous.
Chaleureusement. Pensées pour ce soir.
2- Le 21/02/2019 à 11:03, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  Alexis Kohler : intentions et amalgames
Monsieur le Secrétaire général,
je vous retrouverai l'indication de presse (Le Monde) ces jours-ci indiquant la distinction opérée il y a très peu de temps entre antisémitisme et antisionisme. Elle m'avait réjoui.
Ma femme, alsacienne comme vous et comme Alain Finkelkraut, me fait remarquer que ce dernier a désigné son agresseur verbal : " pas un petit Blanc, mais un Arabe ". Les videos montrent Benjamin Weller, alsacien... lui aussi, clairement pas Arabe, barbe légère rousse.
N'encourageons aucun communautarisme, et n'acceptons pas que le racisme soit à sens unique. Beaucoup ont été choqués - dont Manuel Valls alors Premier ministre - de l'appel du Premier ministre israëlien à nos compatriotes de confession juive d'aller se mettre en sûreté en Israël : c'était le soir-même du plus beau consensus français depuis sans doute la Libération, la manifestation contre les assassins de la rédaction de Charlie Hebdo et de l'épicerie kasher ensuite, ce dimanche-là 11 Janvier 2015. Et Netanyahou était notre hôte parmi tant de chefs d'Etat ou de gouvernement entourant François Hollande, président de la République. Et il était le seul à avoir du être poussé par son entourage à venir à Paris.
Pensées et voeux.
N B La notice wikipédia sur le chancelier Kreisky : alors à notre ambassade à Vienne, j'avais organisé qu'il reçoive Pierre Bérégovoy (1989) venu en Autriche pour dialoguer sur l'adhésion de ce pays passionnant et exemplaire de toutes les richesses et de toutes interrogations. Et le président Mitterrand m'avait demandé le compte-rendu.

3- Genèse IX 1 à 13 ; psaume CII ; évangile selon saint Marc VIII 27 à 33

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