jeudi 14 février 2019

le règne de Dieu s’est approché de vous - textes pour ce jour


Jeudi 14 Février 2019



09 heures 19 + Courriels premier jet à mon aimée, maintenant partie en premier service de promenade canine, Lupa dans sa cage étroite à Vertou… sensation inhabituelle de force et de capacité, ce matin. Cela durera-t-il ? Se renouvellera-t-il ? Couriellé mes colères à AK 1

Prier… 2 : les Actes nous disent un Paul, s’étant dit avorton et dernier des Apôtres, souverain comme aucun des Onze, Pierre compris. A l’instar du Christ à Nazareth ou répondant aux envoyés de Jean le Baptiste, il s’attribue les Prophètes et les Psaumes : j’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrêmités de la terre. Les Juifs, les fils d’Israël n’ont pas accepté la Bonne Nouvelle, elle est donc pour le reste du monde. Paul introduit aussi plus nettement que tout autre – à vérifier – ce qui va ronger tant d’âges de notre spiritualité dans l’Église : la prédestination. Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Mais ce n’est pas Paul qui invente la mission. Parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72. Le chiffre s’additionnant aux Douze nous rappelle que les trois ans de ministère dit public du Christ sont singulièrement peuplés : les foules à enseigner, mais les compagnons aussi. Et ceux-ci ne sont pas encore en nombre suffisant : ils reçoivent les charismes nécessaires pour être partout crédibles, guérissez les malades, tout en devant prier pour leur propre multiplication : priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson… La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Jésus n’apporte pas une analyse du temps présent, Il mobilise pour un événement changeant tout : le règne de Dieu s’est approché de vous.

16 heures 30 + Les nouvelles de la mi-journée : EM à la rencontre des campagnes », c’est l’Indre, des maires pas du tout « péquenots » au contraire, décrivant très bien la quadrature du cercle, maintenir la vie, maintenir les paysages suppose la médecine, le ferroviaire au minimum. La grande question à la racine des malaises sociaux et de la difficulté de nos cohésions, c’est l’erreur urbaine. L’un des élus dit qu’il faut choisir la géographie comme point de départ de toute réflexion pour notre pays. C’est énorme, et ce n’est pas du tout ce qui se pratique et se décide : inverser la tendance ? Ce serait herculéen. L’image est parfaite, le chef de l’ETat faisant partie des deux ovales réunis dans une petite salle, une grand-mère placide et secrétaire d’État prend moins de notes que lui (au crayon à bille), et qui n’a pas tombé la veste. Mais, en regard, au Palais-Bourbon avant-hier et hier : le chiffre des sanctions dont se vante le Premier ministre contre les manifestants depuis le 17 Novembre dernier... cette singulière obligation de formation pour les 16-18 ans, tandis que la scolarisation serait avancée à l'âge de 3 ans, qu'enfin les drapeaux français et européen devraient être placés dans chaque classe … et au Parlement européen : 438 voix pour, 78 contre et 87 abstentions, les députés ont « dénoncé le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la part des autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques »... tandis que se publient de vives observations d’ « experts » des Nations Unies sur les restrictions au droit de manifester en France. Dans quel régime, sommes-nous tombés ? L’autocratie n’était qu’institutionnelle jusqu’en Novembre. Il y a eu la surprise, la peur, des scandales mais aussi de l’inclassable. « On » s’est repris et nous entrons dans un régime de force et aussi de vérités et démonstrations « choisies ». Impossible en Mai prochain de jouer les parangons du libéralisme et de la démocratie politique contre la Hongrie, ou l’Autriche, ou la Pologne. - Incidemment, nous apprenons que le garde du corps de Marine LE PEN avait pris langue avec BENALLA...
 
Economie : notre dépendance. Le programme Airbus A 380 enregistre la défaillance des Emirats et est abandonné pour compter de 2021. Nous dépendons de nos clients. Nous ne pouvons en rien déplaire aux investissements chinois, pourtant de montant encore modeste (2,6 milliards d’euros), mais tous de prestige et d’image, pour le moment. Le Marché dit commun devait enfanter la Communauté politique et étendre pour chacune des économies participantes tout le champ du Vieux monde. Ces deux paris, dogmatiques à leur énoncé, n’ont pas été tenus. Nous sommes incapables d’imaginer une défense sans les Etats-Unis, nos industries n’ont la permission de s’allier qu’à des pays tiers : les fusions entre Européens sont interdites. Trompe-l’oeil ? Ou chance pour EM : à 8,8 % de chômeurs à la fin de 2018, nous retrouverions en France le niveau de 2009.
 
Les amies de notre fille, les fleurs de l’amitié et vis-à-vis de nous de la parfaite éducation. Zoé et Marguerite dans la chambre de l’invitante sans interruption de l’arrivée hier en début d’après-midi à ce matin jusqu’à aller ensemble chez notre orthodontiste à Questembert. Je ne me lasse pas de la halle, et découvre chaque fois de nouvelles façades, des fenêtres. Mais aussi à Vannes, en la ramenant à sa mère avant le déjeuner. Et maintenant Alice pour des « brevets blancs » que lui donne en même qu’à Marguerite, ma chère femme. - Promenade canine : mon appareil-photos me manque de plus en plus, journal et regard, participation à ce don si changeant de chaque jour.
 
23 heures 24 + Les adieux d’AJ à Bordeaux, les commentaires sur sa retraite dorée au Conseil constitutionnel sont convaincants : notre déliquescence politique est évidente, tandis que le système en place s’acharne à faire croire qu’il garde la main. AJ (première rencontre en Février 1981 sur recommandation de JC, mais je suis engagé depuis 1977 avec FM et depuis le départ du général de GAULLE je souhaite que la main passe à d’autres que ses soi-disant héritiers, ne faisant exception dans mes votes que pour Maurice COUVE de MURVILLE et Jacques CHABAN-DELMAS), AJ incapable de testament, de synthèse sur notre époque et même sur une ville qu’il reçut acquise à qui JCD désignerait comme son successeur.
 
Coucher du soleil, regardé ensemble : Valentine et Valentin, ce soir, ce que nous faisons si rarement, puisque nos promenades à travers prés vers le Penerf ou les étiers, l’épave du Loch, sont successives, imposées par les compatibilités ou pas : Sam et Fonzy. Bonnes nouvelles de Lupa : intervention pour le début de la thérapie, demain. Nous la reprenons samedi. - Demain matin, après les deux journaux d’ici (Ouest France et le Télégramme, anciennement dit de Brest), diffusion d’affichettes et proposition aux mairies environnantes : réunion mardi dans notre salle-des-fêtes pour le « grand débat national ». Hier soir, en retenant la salle en mairie, j’ai la surprise d’apprendre que faute d’initiative de la municipalité et même d’ouverture d’un « cahier de doléances », il y a déjà un nombre appréciable de demande que quelque chose soit fait 3
 
1- Le 14/02/2019 à 08:54, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de l’Elysée : cohérence, perspective, sincérité.
Pardonnez-moi, Monsieur le Secrétaire général, de venir souvent à vous : virtuellement. Quoique, bien sûr, je sois à votre disposition pour venir vous voir : rarement parisien, je vais l'être la semaine du 18 Mars. Evidemment à celle aussi du Président.

Cohérence : la taxe carbone a catalysé tout ce qui était ressenti par beaucoup de Français, et les "gilets jaunes" - massivement soutenus à leurs débuts, et encore maintenant même si c'est beaucoup moins, et si énormément est fait pour les discréditer et amalgamer à tout ce qui es répréhensible (casse, extrémisme, antisémitisme, etc...) - ont exprimé ce ressentiment. Voici que 86 députés dont un démissionnaire de la République en marche, propose son rétablissement mais "en mieux fléché"... et que sont des députés ? qui ne peuvent faire une proposition de loi, faire juges leurs collègues dans l'hémicycle, et au contraire désavouent l'institution parlementaire en allant à l'opinion publique par les médias...

D'une manière plus générale, l'écologie : le nucléaire est certainement l'énergie la moins nuisible, les déchets (un jour prochain) dans l'espace à des endroits bien marqués (c'est possible comme toute mise en orbite, zones interdites dans notre espace immédiat) et s'il y a remplacement ce sont les chutes d'eau et nos fleuves : orgueil d'EDF des années 30 à 60 de l'autre siècle, les marées (la Rance, seule de son espèce ?), le solaire à domicile avec excédents revendus à la commune ou à l'E.D.F. (ce n'est pas encouragé assez) et surtout l'éolien, mais je n'ai aucune idée de notre capacité actuelle de production industrielle, ni d'ailleurs pour les panneaux solaires : la Chine, encore ? C'est cela, inventaire et industrialisation. Mais ce n'est pas fait. Comme toujours et comme massivement repoussé par les Français, ce sont la contrainte et la "pédagogie" : que la population change ses habitudes, alors l'isolation des maisons et les voitures, et des résultats évidemment pelliculaires. = Colère.

Sincérité qui est vérité. Dettinger défendait une femme à terre et molestée. Cela a été projeté mais ne l'est plus. Ce qui est montré maintenant, c'est sa boxe, dans le vide en fait, contre un bouclier transparents. Comble : le jour de sa condamnation, hier, on encense à Quotidien la sortie d'un film Black snake, ou quelque chose comme cela, où le scenario est essentiellement celui de "patates" très fortes distribuées à la volée, mais entre Africains et ailleurs...

Nicolas Sarkozy a cédé à l'électorat de Marine Le Pen (à syphonner depuis 2002...) en Juillet 2010 : le discours de Grenoble, les Rroms, l'avertissement de Viviane Reding (commissaire à la justice et aux droits de l'homme) et du pape Benoît XVI = quelle France ? = Colère. Voici que le Président, commentant d'ailleurs un procès comme son antéprédécesseur en avait l'habitude, étiquette le boxeur français et son avocat français et de la façon la plus anticonstitutionnelle : ce sont des Gitans, des gens du voyage. Les répliques et les mots du Président, depuis les ouvrières de Josselin qui en firent les premiers frais, risquent de le marquer pour l'Histoire, ce qui serait fondé mais bien évidemment plus que partiel, au regard de sa bonne volonté, de ses talents et de ce qu'il souhaite que nous menions à bien ensemble : il convient de le garder d'être en situation médiatique d'en faire. Ce me paraît vital pour la suite.

Le "grand débat national" n'est ni une campagne présidentielle, nous le savons, ni une consultation, mais une participation aux décisions à venir. Alors continuer à faire tourner la machine aux lois : l'école, l'hôpital, c'est manquer de respect aux Français, car ces deux sujets sont sans doute ceux qui leur importent le plus, et ils sont "réformés" et décidés sans eux.

Nicolas Sarkozy, encore lui, avait fait pâlir Simone Veil quand, "tout à trac" (Georges Pompidou), il déclara au CRIF que désormais chaque écolier d'aujourd'hui serait chargé du souvenir d'un écolier juif déporté. Afficher nos drapeaux nationaux et européens dans chaque classe est une erreur dramatique si cela se confirme. On avait en 1905 enlevé les crucifix des classes et des tribunaux. C'est contraindre par des signes, mais ce n'est gagner aucune âme, et c'est exposer nos emblèmes à la profanation. Les croix gammées sur des portraits de Simone Veil ont été appelées par un excès de zèle comparable : la décoration des boîtes aux lettres. Belle idée, mais exécution excessive. Antisémitisme : les enquêtes ont montré que la torture d'un jeune juif n'était pas motivée par l'antisémitisme : Fofana et ses compagnons torturaient un jeune sans alors savoir sa confession. Caractériser des Français autrement que Français : gitans, juifs, est la faute.
Enfin, ces obligations : vg. la formation de 16 à 18 ans. Pourquoi, pourquoi ? ne réinstituez-vous pas le service national universel : le vrai, pas le leurre de quelques semaines et pas encore obligatoire, mais du vrai. 
Je le répète, vous le savez, Monsieur le Secrétaire général, un service de deux ans, garçons et filles, un an militaire et un an consacré au développement chez nous ou dans les pays à pauvreté-corruption-dictature (nos jeunesses seront contagieuses en Afrique et encourageront leurs classes d'âge là-bas).

Perspective : l'Europe, il n'y en a pas d'autre et c'est vital, archi-urgent (à quoi doit maintenant exhaustivement se consacrer le Président). Choc (et outil pour le réattelage britannique), l'élection directe de la présidente ou du président de l'Union. Il me semble qu'une décision du Conseil européen et l'approbation du Parlement sortant peuvent juridiquement suffire. La suite - ses prérogatives et le remède à tant de lacunes ou de malfaçons dans le traité de Lisbonne - sera traitée par le prochain Parlement, érigé constituante.
Dialectique, vision. Le Président, dans le désert politique et syndical français actuel, peut les incarner. Il nous les faut.

Chaleureux voeux et pensées.

N B Je vous fais parvenir ma contribution au "grand débat" (mais elle résume ce que je propose au président de la République depuis son avènement, avec quelques adjuvants) et j'organise dans ma commune : Surzur en Morbihan, pas 5.000 habitants mais en vive croissance, ledit débat, faute que la municipalité en assume la responsabilité. Je vous en rendrai compte aussi. Les Français existent. Et sont bien. Les mots de Napoléon et l'écho toujours soulevé : quittant Lyon en Mars 1815... " Lyonnais, je vous aime ". Animer les Français, je crois que c'est cela. Quant aux réformes, il est certain que l'Empereur n'a pas de rival, sinon de Gaulle mais inachevé quoique payant tellement d'exemple pour notre démocratie tant directe que "participative".

2- Actes des Apôtres XIII 46 à 49 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Luc X 1 à 9

3- Quoique la mairie n'organise pas officiellement à Surzur de participation au " grand débat national ", déjà animé dans beaucoup de communes et aussi par le président de la République, nous pouvons nous réunir pour débattre (diagnostic et propositions pour notre pays) puis rédiger chacun personnellement ou, à quelques-uns, une contribution collective.
Totale liberté de parole ou de silence, moyennant respect et écoute mutuels - mais ce moment, en France, peut être une prise de conscience et aussi une certaine recommandation, au plus haut niveau de l'Etat, de décisions qui nous tiennent à coeur.
Mardi 19 Février prochain, salle des fêtes de Surzur - mise à notre disposition par la mairie, que celle-ci en soit remerciée - à partir de 19 heures 15 jusqu'au plus tard 21 heures.
Bertrand Fessard de Foucault, ancien conseiller municipal, se propose en facilitateur et d'adresser aux organismes prévus, le compte-rendu de notre réunion et nos contributions.

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