mercredi 11 avril 2018

qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu - textes du jour

Mercredi 11 avril 2018
10 heures 07 + Le printemps maintenant commencé.

16 heures 16 + Une du Monde, daté de ce jour, qui me scandalise, mais dit bien EM : « Macron aux catholiques : engagez-vous ! ». Du coup, circulaire courriel aux évêques dont j’ai l’adresse internet [1].


18 heures 30 + Documenté par Beatrix, je comprends que le gouvernement et SPINETTA appliquent à la lettre des directives européennes, dont personne pourtant ne fait mention dans le débat sur la S.N.C.F. Je le fais remarquer à Alexis K. en même temps que je lui rappelle avoir recommandé et donné à EM dès ma première lettre (20 Mai 2017) le livret de l’épiscopat : retrouver le sens du politique [2]. C’est archi-clair. Nos gouvernants depuis des années sont des lâches : ils préfèrent ne pas affronter la Commission européenne, et flanquer le « boxon » chez nous sans avouer qu’ils nous ont déjà engagés, et sans nous le dire. DG et MCM jouèrent le ballottage à la présidentielle de 1965 sur le bras de fer à un contre cinq, et à propos du marché commun agricole… qui se fonda et se finança grâce à eux, ce que nos agriculteurs ne comprirent pas du tout sur le moment. Ils commencent maintenant à voir, puisque ces soutiens diminuent beaucoup et changent d’affectation. Il serait intéressant, mais je n’en ai pas le temps, de vérifier comment ont été reçues au Parlement, les directives européennes, pas seulement sur le ferroviaire, mais sur ce qui a été la matrice des lois changeant si sensiblement notre Code du Travail. C’est lamentable, et c’est ce qui nous fait à la fois détester l’Europe telle qu’elle légifère et se gère, et manquer complètement son avancée, son aboutissement. Paradoxe ou aveu, enfin ? le tract électoral des candidats de la République en marche, l’an dernier, et qui composent aujourd’hui la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, ne mentionne pas l’Europe ! En 1986, JC avait oublié de nommer une ou un ministre compétent pour la Santé…

 Prier, après un excellent moment de partage, ce matin au presbytère sur l’évangile de notre prochain dimanche [3]: la chair du Ressuscité est celle d’un supplicié, et Dieu nous donnant une anticipation de la vie éternelle,  dans nos conditions d’existence terrestre, ne se fait plus connaître comme avant : Il nous appelle par notre nom, ou bien Il rompt le pain, ou bien d’âme et selon l’Esprit Saint nous L’identifions. La résurrection de la chair comprend et accomplit l’ensemble de notre vie terrestres, de nos attachements de cœur, de nos tentatives pour le bien en soi et commun…. Aujourd’hui [4], Jean, en commençant ou presque son évangile, conclut toute la geste divine : celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu Il donne ainsi une définition pratique du Jugement que nous ne savons pas vivre : ce n’est pas une évaluation, un inventaire, c’est la sanction de la foi. Celui qui croit en lui (Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé) échapp au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pâs cru au nom du Fils unique de Dieu. Notre foi, d’une certaine manière, n’a pas de contenu, elle est tout entière notre relation au Christ, Jésus notre Seigneur. Relation qui libère : rafle des Apôtres, mais pendant la nuit, l’ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit sortir. Et aussitôt, et toujours, la mission : partez, tenez-vous dans le Temple et là, dites au peuple toutes ces paroles de vie. Sidération générale. La conclusion des quatre évangiles est la passionnante des disciples avec leur Maître, si familier pendant trois ans, et devenu LE Ressuscité. Et le début de la suite… les Actes des Apôtres nous font vivre le même suspense : comment ces braves gens, en débandade pendant la Passion, résistent à tout, s’émancipent de tout. L’ange du Seigneur campe à l’entour pour libérer ceux qui le craignent. … Oui, je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre.

19 heures 37 + Notules du cher Olivier B. [5]




[1] - Le 11/04/2018 à 16:51, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  à l’épiscopat :
l'oubli - le texte du comité permanent de votre assemblée : « Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique », document du Conseil permanent de la Conférence des Evêques de France
Monseigneur, mon Père, cher Président de la Conférence des Evêques de France, à qui - pour ceux dont j'ai l'adresse internet - je me permets de donner copie de la présente,
lundi soir aux Bernardins et les textes aussitôt mis en ligne par le journal La Croix. (rappel en pièces jointes à la suite de mon propre "CV")
Le lendemain, titre du journal Le Monde (n° daté du mercredi 11) : " Macron aux catholiques : engagez-vous ! "
Comme beaucoup, c'est ce titre "annexionniste" qui me choque, et non - évidemment - l'échange entre vous, cher Président de la Conférence des Evêques de France, et le chef de l'Etat. Un papier, datant du mois précédent dans Libération peut l'éclairer. (quatrième pièce jointe)
Mais ce qui me surprend, c'est que votre admirable livret sur le sens du politique, que vous avez délivré par défaut des politiques, et nullement au nom de votre magistère, n'a pas eu vraiment d'écho. La date du 13 Octobre 2016, au début de la primaire de la droite, était excellemment choisie (Alain Juppé, que je n'aime pourtant guère, l'évoqua pendant le débat télévisé). Les deux pages du Monde en entretien avec vous, cher Président, Monseigneur, très utiles aussi. Cela a-t-il été travaillé dans chaque diocèse. Dans le mien, je n'ai pu susciter une réunion de travail selon les recommandations-mêmes du document - opportunément et civiquement adressé à tous les habitants de France, non aux seuls catholiques ni aux seuls Français - que dans une paroisse voisine de la mienne. Les salles municipales ou diocésaines du chef-lieu me furent refusées.
A la première lettre (le 20 Mai 2017, celle-ci et la liasse des autres qui ont suivi en 5ème pièce jointe), que j'adressai au nouveau président de notre République, dès son entrée en fonctions, j'ai joint votre livret sur le sens du politique. Pas d'accusé de réception ni de signe de lecture. A l'un de ses collaborateurs, j'ai suggéré que le Président vous reçoive ainsi que le Conseil permanent. Rien, à ma connaissance. Ma seconde lettre  (13 Juin 2017) s'est conclue sur la même recommandation de vous lire.
S'il est des Français, se référant en politique à leur foi et à l'Eglise, ce sont bien ces catholiques, désintéressés mais engagés au possible, au moins depuis les deux encycliques de Léon XIII : le social, la République. Je n'ai pas apprécié la Manif. pour tous (appellation reprise de François Hollande pour la loi Taubira autorisant le mariage entre homosexuels et qualifiée de " mariage pour tous "), mais oublier la mobilisation sans précédent depuis le 30 Mai 1968, c'est se croire le premier commencement et confondre l'engagement de chacun et de tous avec un ralliement à chaque initiative de l'actuel gouvernement.
Avec déférence et confiance, je voulais, chers Pères, vous le dire. Continuez.
Ce n'est pas la première fois que je me permets de vous écrire. Depuis les malentendus du soutien de l'Abbé Pierre aux années récentes (pièces 6ème et 7ème).
Pardonnez-moi donc d'être long et de charger ce présent courriel.
N B Il n'est pas inopportun de rappeler que les six lettres du mot Europe, notre ambition obligée, ne figurent pas dans la profession de foi des candidats de la République en marche à l'actuelle Assemblée nationale (je ne peux vous la donner, le scanner porterait à plus de 7 Mo. les pièces jointes, mais sur votre demande, je vous l'adresse).
Filialement.

[2] - Le 11/04/2018 à 18:08, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à l'Elysée :
deux questions . document des évêques donné au Président dès son arrivée à l'Elysée . directives ferroviaires de la Commission européenne
Cher Monsieur le Secrétaire général,
je reviens vers vous pour deux questions.
1° s'agissant du très intéressant échange aux Bernardins, lundi soir, j'avais - à son entrée en fonctions et en annexe à ma première lettre (20 Mai 2017) - recommandé au Président la lecture du petit livret diffusé par l'Episcopat, le 14 Octobre 2016, au début du "chaud" de la campagne : retrouver le sens du politique et je l'avais joint à cette lettre. En conclusion de ma seconde, le 13 Juin suivant, je lui avais de nouveau recommandé cette lecture : elle n'est pas longue.
la mue de la S.N.C.F. Pourquoi les directives européennes ne sont-elles jamais évoquées ? Les voici ci-dessus résumées par les services de la Commission.
A l'intention du Président de la République, j'ai posté vers vous une nouvelle lettre : service national et Sahel notamment.
Bien attentivement.
 
[3] - évangile selon saint Luc XXIV 35 à 48

[4] - Actes des Apôtres V 17 à 26 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Jean III 16 à 21

[5]- Fort bien. Bonne soirée, cher Olivier. Tout cela commence à devenir très intéressant et un scenario-type apparaît dans notre vie politique : ne pas défier les autres, ne pas les prendre pour des c... Vg. Fillon s'adressant à NS et à AJ, vous qui êtes ou avez été mis en examen. Voici qu'au moment le plus affûté, FH raconte une certaine genèse...

Le 11/04/2018 à 07:30, o.brisson@orange.fr a écrit :
Pour lutter contre la pénurie de main d’œuvre , le Japon repousse à 80 ans l’âge de la retraite pour les fonctionnaires.
Si Macron l’apprend, il va devenir déraisonnable de se battre contre le chômage en France…
Le 09/04/2018

La France vend des armes à l’Arabie Saoudite mais  n’a jamais envisagé qu’elles puissent être utilisées au Yémen ou ailleurs.
On devrait proposer de les enfouir à Bure avec les 80000M3  de déchets atomiques…
Le 10/04/2018

De Macron aux catholiques de France : « l’inconfort d’un dialogue n’empêche pas la nécessité de ce dialogue.. »
Ce qu’il traduit dans la vie quotidienne par « le confort de l’absence de dialogue justifie la nécessité de cette absence de dialogue… »
Le 11/04/2018

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