samedi 15 juillet 2017

il suffit que le disciple soit comme son maîtrre - textes du jour


Samedi 15 Juillet 2017

15 heures 01 + Repos… notre dîner hier soir au Café du Pêcheur, l’apprivoisement de Bernard, le père de Bérénice au service, situation professionnelle permanente : cuisine de la maison de retraite à la Chartreuse d’Auray, plaqué par sa femme, il en souffre toujours, corpulence impressionnante mais il respire l’équilibre intérieur et l’attention aux autres. Ce matin, la kiné. pour Marguerite, nos entretiens avec Fabienne porteurs et tranquilles, santé physique et affinités d’intelligence et de morale. – Mes trajets en train demain et mardi, mes temps morts : j’avais besoin, j’ai besoin de cette respiration. Quarante-huit heures franciliennes avec un seul rendez-vous (mardi à 11 heures à Percy), mais les moments avec mon cher hôte, l’improvisation de rencontre comme cela sera possible : revoir Bernard B. s’il est encore en vie, et du temps. Lire donc EM et écrire. Ecrire, thème et cap décidés, il ne me manque plus que l’habitude un peu à mon retour de Paris et tout le mois d’Août quels que soient nos hôtes de quatre heures au moins, le matin en commençant dès mon éveil : une vie de rencontres.

EM : c’est devenu limpide, évidence et logique d’un caractère, d’une personnalité, d’un tempérament… le secret, l’imperium, la cruauté, le manque d’égards pour les personnes, le commandement. Confusion des pouvoirs et donc dictature de fait, au moins dans le fonctionnement des pouvoirs publics. Cela s’étendra-t-il à toute la vie publique ? notamment aux libertés constitutionnelles : l’état d’urgence ou d’exception le permet, il n’éradique évidemment pas le risque « terroriste » et il a « servi » à contenir les manifestations contre la première loi Travail. Pour l’heure, nommer la PDG de la RATP (venant d’Air France) comme si dans la Régie, il n’y avait personne : décision d’EM. Les budgets, catastrophiques pour nos armées, la justice notamment, manifestement pas concertés avec les intéressés, crayonnés ne varietur sans que cela soit sur le bureau des assemblées mais déjà publiés. Réaction justifiée du chef d’état-major des armées. Pas de rebond pour nos armées, nous ne savons pas les faire épauler et relayer par les autres Etats de l’Union européenne : la défense au Sahel est la sécurité commune. Grandeur d’une mission civique : la formation du contingent, puisque le service national, à forte composante militante pour garçons et filles, devrait être rétablir, pour des raisons nombreuses que je répète si souvent. Nos armées doivent être d’encadrement professionnel, mais elles ne doivent pas être en tant que telles exclusivement professionnelles. Le débat et la fondation d’une nouvelle époque militaire française à l’heure du développement économique et démocratique, à l’heure d’un tel besoin de cohésion sociale et de préparation à l’emploi ne sont pas d’ordre budgétaire ou disciplinaire. EM ne l’engage toujours pas, surtout avec ce qu’il vient de se vivre hier. Manque total de recul, de considération et d’écoute d’EM qui tance le général de VILLIERS en direct et en public : psychologie, dignité ? Traiter les TRUMP au restaurant, injure directe à la structure de l’Elysée : table, décor et surtout savoir-faire de nos chefs pour la présidence de la République, les meilleurs et plus beaux du monde. Le mépris. Nous n’allons pas loin. Pas un soupçon d’Europe dans cette gestuelle. J’avais suggéré la base de notre dissuasion nucléaire à Brest comme sortie du président des Etats-Unis et élément de la seule discussion qui compte, car « blablater » sur le climat ou l’ordre du jour du dernier G20 est du « remplissage ». Ce qui me retient le plus dans ces deux mois d’exercice du pouvoir, c’est le manque de perspectives, d’une présentation globale de ce qui est voulu. Toujours pas le Plan quadriennal, toujours pas de concertation entre acteurs financiers, sociaux, économiques zélée par l’Etat mais celui-ci se fondant parmi ces acteurs, même s’il est à tous égards le plus « gros ». Tout est parcellaire et dans une ambiance de secret. Rien ne peut susciter donc un élan de masse. La gestion n’en est pas pour autant originale, réfléchie de qualité. La débudgétisation » et le passage des dépenses et déficits de l’Etat vers d’autres comptes ou vers les collectivités locales était la recette de la Quatrième République finissante. La vie démocratique, les associations dépendent d’une viabilité financière et non d’un surcroît de charges avec tarissement des concours. Rien que pour nos armées, l’audit et une explication sérieuse avec les prestataires de notre « Pentagone à la français » à Balard, le long du périphérique parisien, aurait rapporté à l’Etat et à nos budgets de défense, peut-être quatre à cinq milliards, d’autant que cette construction pouvait être invité. La soirée Havas à 200.000 euros dont je ne sais si elle est l’initiative PERNICAUD aux Etats-Unis pour la campagne d’EM ou un « must » de ces jours-ci, pouvait être évitée. Le défilé-même de notre fête nationale pourrait d’une année à l’autre être remplacé par un autre moment de fierté et de ferveur, moins coûteux.

Prier … [1] le sérieux des comportements, des promesses. La terre acheté par Abraham en Canaan : le vœu de Jacob d’y être enterré auprès de ses pères Abraham et Isaac (Isaac ?), le rappel par Joseph du retour en Terre promise et sa propre sépulture, l’ensemble de l’histoire de Joseph est un plan de Dieu, lui est soumise. Les formules du congé définitif : Je vais être réuni aux miens… je vais mourir… Dieu vous visitera et vous fera remonter dans le pays qu’il a fait serment de donner à Abraham, Isaac et Jacob…Vous aviez voulu me faire du mal, Dieu a voulu le changer en bien afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : préserver la vie d’un peuple nombreux. Fidélité aux promesses et à une lecture de l’Histoire et des investissements. Regarder notre vie nationale et le défi européen de cette manière : nos anciens, le sens de maintenant. Le Christ avec sévérité exige des comportements conséquents. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur comme son seigneur… Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Joseph à ses frère craignant sa vengeance. Soyez sans crainte ! vais-je prendre la place de Dieu ? Et le Christ : soyez donc sans crainte, vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Tout à l’heure (19 heures en Arzon), messe en mémoire priante pour notre chère Marie-Françoise.
18 heures 09 + Abondance et acuité exceptionnelle des réactions à l’altercation EM-CEM. Beaucoup de réactions aussi sur Areva, les Japonais entrant au capital, ce sur quoi je n’ai pas encore d’opinion. Certitude : déjà un tournant dans l’opinion. Et sujets très difficiles : nos armées en moyens, en missions, en insertion dans la nation et aussi dans nos efforts budgétaires. Areva, il faudrait des tribunaux au moins d’honneur pour les indélicatesses ou les erreurs des dirigeants de nos grands groupes, quel qu’en soit le statut. Evidence enfin qu’EM n’a pas choisi la bonne posture en ayant une communication pauvre, on peut communiquer rarement mais avec force et consistance, cf. DG


[1] - Genèse XLIX 29 à 33 & L 15 à 26 ; psaume CV ; évangile selon saint Matthieu X 24 à 33

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