samedi 23 juillet 2016

sainte Brigitte de Suède, co-patronne de toute l’Europe . 1303 + 1373







Brigitte naît à Finster, en Suède, de famille royale. Sa mère avait été sauvée d'un naufrage en considération de l'enfant qu'elle portait dans son sein. Bien qu'à sa naissance un saint personnage eût reçu de la Sainte Vierge l'assurance que cette enfant ferait entendre sa voix dans tout l'univers, Brigitte fut muette, jusqu'à l'âge de trois ans ; mais, ce temps écoulé, elle parla tout à coup aussi bien qu'une grande personne.

À l'âge de dix ans, elle fut singulièrement touchée par un sermon sur la Passion du Sauveur. La nuit suivante, elle vit le divin Crucifié tout couvert de plaies et de sang, et l'entendit dire : « Regarde, ma fille, comme J'ai été traité. “Et qui Vous a traité si cruellement ?” dit-elle. Ce sont ceux qui me méprisent et sont insensibles à mon amour pour eux. » À partir de cette époque, la seule pensée des mystères de la Passion faisait couler ses larmes.
Une nuit qu'elle était en prière, sa tante, chargée de son éducation après la mort de sa mère, la surprit et voulut la frapper ; mais la verge se rompit entre ses mains. Brigitte, tout enfant, était souvent assaillie par le démon qui prévoyait en elle une grande ennemie ; mais elle trouvait un secours assuré en courant dans sa chambre se jeter aux pieds du Crucifix qui lui avait parlé.
Malgré son goût pour la virginité, Brigitte accepta le mariage par obéissance ; elle et le prince, son mari, se préparèrent par un an de prières et de bonnes œuvres aux obligations de leur état. Dieu donna à ces pieux époux huit enfants. Brigitte fut le modèle des mères par sa sollicitude envers sa famille ; elle éloignait de sa maison tout ce qui n'y aurait pas apporté l'édification et la vertu : « Après la lecture de la Bible, répétait-elle à ses enfants, n'ayez rien de plus cher que la vie des Saints.»
À la mort de son mari, elle s'adonna aux saintes œuvres avec plus de liberté que jamais, apprenant à ses enfants à laver les pieds des pauvres, à soigner les plaies des malades, à soulager toutes les misères. Mais la grande mission de sa vie, Brigitte l'accomplit pendant ses dernières années, qu'elle passa dans la pénitence et la contemplation de Jésus Crucifié. Ses révélations étonnantes ont fait d'elle la merveille de son siècle.
C'est à Rome, où elle aimait à séjourner près des tombeaux des Saints, que le Sauveur lui fit connaître l'heure de sa mort prochaine ; le 23 juillet 1373, à l’âge de 70 ans, elle rendit le dernier soupir en prononçant avec amour les dernières paroles de Jésus expirant : « Mon Père, je remets mon âme entre vos mains. »
Brigitte de Suède a été canonisée en 1391, à peine 18 ans après sa mort, par le pape Boniface IX (Pietro Tomacelli, 1389-1404).
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Sainte Brigitte de Suède
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

Sources principales : Abbé L. Jaud (Vie des Saints...) ; vatican.va (« Rév. x gpm »).









 











BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 2
7 octobre 
2010  

Sainte Brigitte de Suède

Chers frères et sœurs,

En la veille fervente du grand Jubilé de l’An 2000, le vénérable serviteur de Dieu Jean-Paul II proclama sainte Brigitte de Suède co-patronne de toute l’Europe. Ce matin, je voudrais présenter sa figure, son message, et les raisons pour lesquelles cette sainte femme a beaucoup à enseigner — aujourd’hui encore — à l’Eglise et au monde.
Nous connaissons bien les événements de la vie de sainte Brigitte, car ses pères spirituels rédigèrent sa biographie pour promouvoir son procès de canonisation immédiatement après sa mort, en 1373. Brigitte était née 70 ans auparavant, en 1303, à Finster, en Suède, une nation du nord de l’Europe qui, depuis trois siècles, avait accueilli la foi chrétienne avec le même enthousiasme que celui avec lequel la sainte l’avait reçue de ses parents, des personnes très pieuses, appartenant à de nobles familles proches de la maison régnante.
Nous pouvons distinguer deux périodes dans la vie de cette sainte.
La première est caractérisée par son mariage heureux. Son mari s’appelait Ulf et était gouverneur d’un important territoire du royaume de Suède. Le mariage dura vingt-huit ans, jusqu’à la mort d’Ulf. Huit enfants furent issus de ce mariage, dont la deuxième, Karin (Catherine) est vénérée comme sainte. Cela est un signe éloquent de l’engagement éducatif de Brigitte à l’égard de ses enfants. D’ailleurs, sa sagesse pédagogique fut appréciée au point que le roi de Suède, Magnus, l’appela à la cour pour une certaine période, dans le but d’introduire sa jeune épouse, Blanche de Namur, à la culture suédoise.
Brigitte, qui reçut une direction spirituelle d’un religieux érudit qui l’introduisit à l’étude des Ecritures, exerça une influence très positive sur sa famille qui, grâce à sa présence, devint une véritable «Eglise domestique ». Avec son mari, elle adopta la Règle des Tertiaires franciscains. Elle pratiquait avec générosité des œuvres de charité envers les pauvres: elle fonda également un hôpital. Auprès de son épouse, Ulf apprit à améliorer son caractère et à progresser dans la vie chrétienne. Au retour d’un long pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, accompli en 1341 avec d’autres membres de sa famille, les époux formèrent le projet de vivre dans l’abstinence; mais peu de temps après, dans la paix d’un monastère dans lequel il s’était retiré, Ulf conclut sa vie terrestre.
Cette première période de la vie de Brigitte nous aide à apprécier ce que nous pourrions définir aujourd’hui comme une authentique «spiritualité conjugale»: ensemble, les époux chrétiens peuvent parcourir un chemin de sainteté, soutenus par la grâce du sacrement du mariage. Souvent, comme ce fut le cas dans la vie de sainte Brigitte et d’Ulf, c’est la femme qui, avec sa sensibilité religieuse, sa délicatesse et sa douceur, réussit à faire parcourir à son mari un chemin de foi. Je pense avec reconnaissance à de nombreuses femmes qui, jour après jour, illuminent aujourd’hui encore leur famille par leur témoignage de vie chrétienne. Puisse l’Esprit du Seigneur susciter aujourd’hui également la sainteté des époux chrétiens, pour montrer au monde la beauté du mariage vécu selon les valeurs de l’Evangile: l’amour, la tendresse, l’aide réciproque, la fécondité dans l’engendrement et l’éducation des enfants, l’ouverture et la solidarité envers le monde, la participation à la vie de l’Eglise.
Devenue veuve, Brigitte commença la deuxième période de sa vie. Elle renonça à contracter un autre mariage pour approfondir l’union avec le Seigneur à travers la prière, la pénitence et les œuvres de charité. Les veuves chrétiennes peuvent donc trouver elles aussi chez cette sainte un modèle à suivre. En effet, à la mort de son mari, Brigitte, après avoir distribué ses biens aux pauvres, tout en ne choisissant jamais la consécration religieuse, s’installa au monastère cistercien d’Alvastra. C’est là que commencèrent les révélations divines, qui l’accompagnèrent pendant tout le reste de sa vie. Celles-ci furent dictées par Brigitte à ses secrétaires-confesseurs, qui les traduisirent du suédois en latin et les rassemblèrent dans une édition de huit livres, intitulés Revelationes (Révélations). A ces livres s’ajoute un supplément, qui a précisément pour titre Revelationes extravagantes (Révélations supplémentaires).
Les Révélations de sainte Brigitte présentent un contenu et un style très variés. Parfois, la révélation se présente sous forme de dialogue entre les Personnes divines, la Vierge, les saints et également les démons; des dialogues dans lesquels Brigitte intervient elle aussi. D’autres fois, en revanche, il s’agit du récit d’une vision particulière; et d’autres encore racontent ce que la Vierge Marie lui révèle à propos de la vie et des mystères de son Fils. La valeur des Révélations de sainte Brigitte, qui fut parfois objet de certains doutes, fut précisée par le vénérable Jean-Paul II dans la Lettre Spes Aedificandi: «En reconnaissant la sainteté de Brigitte, l'Eglise, sans pour autant se prononcer sur les diverses révélations, a accueilli l'authenticité globale de son expérience intérieure» (n. 5).
De fait, en lisant ces Révélations, nous sommes interpellés sur des thèmes importants. Par exemple, on retrouve fréquemment la description, avec des détails très réalistes, de la Passion du Christ, pour laquelle Brigitte eut toujours une dévotion privilégiée, contemplant dans celle-ci l’amour infini de Dieu pour les hommes. Sur les lèvres du Seigneur qui lui parle, elle place avec audace ces paroles émouvantes: «O mes amis, j’aime si tendrement mes brebis, que, s’il était possible, j’aimerais mieux mourir autant de fois pour chacune d’elles de la mort que je souffris pour la rédemption de toutes, que d’en être privé» (Revelationes, Livre I, c. 59). La maternité douloureuse de Marie, qui en fit la Médiatrice et la Mère de miséricorde, est aussi un thème qui revient souvent dans les Révélations.
En recevant ces charismes, Brigitte était consciente d’être la destinataire d’un don de grande prédilection de la part du Seigneur: «Or, vous, ma fille — lisons-nous dans le premier livre des Révélations —, que j'ai choisie pour moi [...] aimez-moi de tout votre cœur [...] mais plus que tout ce qui est au monde» (c. 1). Du reste, Brigitte savait bien, et elle en était fermement convaincue, que chaque charisme est destiné à édifier l’Eglise. C’est précisément pour ce motif qu’un grand nombre de ses révélations étaient adressées, sous formes d’avertissements parfois sévères, aux croyants de son temps, y compris les autorités politiques et religieuses, pour qu’elles vivent de façon cohérente leur vie chrétienne; mais elle faisait toujours cela avec une attitude de respect et en pleine fidélité au Magistère de l’Eglise, en particulier au Successeur de l’apôtre Pierre.
En 1349, Brigitte quitta définitivement la Suède et se rendit en pèlerinage à Rome. Elle entendait non seulement prendre part au Jubilé de 1350, mais elle désirait aussi obtenir du Pape l'approbation de la Règle d'un Ordre religieux qu'elle entendait fonder, consacré au Saint Sauveur, et composé de moines et moniales sous l'autorité de l’abbesse. Cela ne doit pas nous surprendre: il existait au Moyen-Age des fondations monastiques avec une branche masculine et une branche féminine, mais pratiquant la même règle monastique, qui prévoyait la direction d'une Abbesse. De fait, dans la grande tradition chrétienne, une dignité propre est reconnue à la femme, et — toujours à l'exemple de Marie, Reine des Apôtres — une place propre dans l'Eglise qui, sans coïncider avec le sacerdoce ordonné, est tout aussi importante pour la croissance spirituelle de la Communauté. En outre, la collaboration d'hommes et de femmes consacrés, toujours dans le respect de leur vocation spécifique, revêt une grande importance dans le monde d'aujourd'hui.
A Rome, en compagnie de sa fille Karin, Brigitte se consacra à une vie d'intense apostolat et de prière. Et de Rome, elle partit en pèlerinage dans divers sanctuaires italiens, en particulier à Assise, patrie de saint François, pour lequel Brigitte a toujours nourri une grande dévotion. Enfin, en 1371, elle couronna son plus grand désir: le voyage en Terre Sainte, où elle se rendit en compagnie de ses fils spirituels, un groupe que Brigitte appelait «les amis de Dieu».
A cette époque-là, les Papes se trouvaient en Avignon, loin de Rome: Brigitte se tourna vers eux avec une grande tristesse, afin qu'ils reviennent au siège de Pierre, dans la Ville éternelle.
Elle mourut en 1373, avant que le Pape Grégoire XI ne rentre définitivement à Rome. Elle fut enterrée provisoirement dans l'église romaine «San Lorenzo in Panisperna», mais en 1374, ses enfants Birger et Karin la ramenèrent dans leur patrie, au monastère de Vadstena, siège de l'Ordre religieux fondé par sainte Brigitte, qui connut immédiatement une remarquable expansion. En 1391, le Pape Boniface IX la canonisa solennellement.
La sainteté de Brigitte, caractérisée par la multiplicité des dons et des expériences que j'ai voulu rappeler dans ce bref portrait biographique et spirituel, fait d'elle une éminente figure dans l'histoire de l'Europe. Originaire de Scandinavie, sainte Brigitte témoigne de la manière dont le christianisme a profondément imprégné la vie de tous les peuples de ce continent. En la déclarant co-patronne de l’Europe, le Pape Jean-Paul II a souhaité que sainte Brigitte — qui vécut au XIVe siècle, lorsque la chrétienté occidentale n'était pas encore frappée par la division — puisse intercéder efficacement auprès de Dieu, pour obtenir la grâce tant attendue de la pleine unité de tous les chrétiens.
Chers frères et sœurs, nous voulons prier à cette même intention, qui nous tient beaucoup à cœur, et pour que l'Europe sache toujours se nourrir à ses propres racines chrétiennes, tout en invoquant la puissante intercession de sainte Brigitte de Suède, fidèle disciple de Dieu et co-patronne de l'Europe. Merci de votre attention.
* * *
Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les jeunes et les groupes paroissiaux! Je vous exhorte, chers époux chrétiens, à montrer au monde la beauté du mariage vécu selon les valeurs évangéliques. Quant à vous, chers jeunes, ayez à cœur de nourrir votre foi chrétienne pour la faire grandir. Bon pèlerinage à tous, avec ma bénédiction !

APPEL
Ces dernières heures, un nouveau et terrible tsunami s'est abattu sur les côtes indonésiennes, frappées également par une éruption volcanique, provoquant de nombreux morts et personnes portées disparues. J'exprime aux familles des victimes mes plus vives condoléances pour la perte de leurs proches et j'assure toute la population indonésienne de ma proximité et de ma prière.
En outre, je suis, proche des chères populations du Bénin, frappées par des pluies continues, qui ont laissé de nombreuses personnes sans abri et dans des situations d'hygiène et de santé très précaires. J'invoque sur toute la nation la bénédiction et le réconfort du Seigneur.
Je demande à la communauté internationale de se prodiguer pour fournir l'aide nécessaire et pour soulager les difficultés de ceux qui souffrent à la suite de ces dévastations.

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wikipédia – en ligne samedi 23 juillet 2016

Brigitte de Suède

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Brigitte de Suède
Image illustrative de l'article Brigitte de Suède
Représentation de Sainte Brigitte dans l'église éponyme de Berg bei Neumarkt in der Oberpfalz
Sainte co-patronne de l'Europe
Naissance
vers 1302-1303
Suède
Décès
23 juillet 1373
Rome
Nom de naissance
Birgitta Birgersdotter
Vénérée à
Europe
1391
par Boniface IX
Fête
23 juillet
Co-patronne
Europe
Sainte Brigitte de Suède, fille de Birger,également surnommé "Roulibe" ou "mémé", est la fille du prince suédois et issue de la famille des Brahe, est née vers 1302, 1303 en Suède. Mère de huit enfants dont Catherine de Suède, veuve en 1344. Elle se fixa en 1349 à Rome où elle vécut volontairement dans la pauvreté. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, elle était consultée par les chefs d'État et les papes réfugiés à Avignon.
Après un pèlerinage en Palestine, elle mourut à Rome le 23 juillet 1373. Canonisée dès 1391, elle fut d'abord fêtée le 8 octobre puis le 23 juillet. Jean-Paul II l'a proclamée co-patronne de l'Europe avec sainte Catherine de Sienne et la philosophe Edith Stein, canonisée sous le nom de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.

Sommaire

Vie

Elle est la petite-nièce de la bienheureuse Ingrid Elofsdotter, fondatrice d'un couvent dominicain à Skänninge (Ostrogothie). En 1318, elle épouse Ulf Gudmarson (sv), prince et sénéchal de Néricie, dont elle a huit enfants. En 1335, elle est nommée intendante par le roi Magnus IV de Suède.
Après la mort de son mari, à leur retour du pèlerinage de Compostelle en 1344, elle fonde vers 1346 l'abbaye de Wadstena (couvent de Vadstena) au diocèse de Linköping, fondé comme monastère double. Elle y institue un ordre nouveau : l’Ordre du Très Saint Sauveur (ordre des religieuses du Saint-Sauveur connues comme « les Brigittines ») qui suivait la règle de saint Augustin. Elle s’installe vingt ans à Rome (à partir du jubilé de 1350). Elle partensuite pour Jérusalem, sur une vision qu'elle avait eue à l'âge avancé de 69 ans, et réussit à visiter les lieux saints.
En 1391, Sainte Brigitte de Suède est canonisée par le pape Boniface IX et elle est devenue et restée particulièrement populaire dans les pays scandinaves, l’Allemagne, la Pologne et la Hongrie. En 1623 sa fête est inscrite dans le calendrier romain général à célébrer le 7 octobre, mais on la déplace en 1628 au jour suivant, 8 octobre, pour ne pas empêcher la célébration du pape saint Marc1. Elle reste encore à cette date dans le calendrier romain général 1960, mais en 1969 elle est mise en harmonie avec le dies natalis de la sainte, sa nativité (à l'éternité), le 23 juillet (1373)2.
Sainte Brigitte, qui a œuvré de son vivant pour l'unité au sein de l'Église catholique, devient un exemple pour l'unité des chrétiens. En 1991, les trois Ordres fondés par la sainte avaient écrit à Jean-Paul II pour lui demander de proclamer Sainte Brigitte patronne de l'Europe. Une demande dans ce sens lui avait été également adressée par la conférence des évêques catholiques scandinaves et par l'Église luthérienne.
Elle a été déclarée cosainte patronne de l'Europe par le pape Jean-Paul II le 1er octobre 1999, à l'ouverture du synode des évêques sur l'Europe, en même temps que Catherine de Sienne et Edith Stein (Thérèse-Bénédicte de la Croix) : « ce n'est pas par hasard que l'une de ses filles, Catherine, soit vénérée comme sainte », dit à ce propos le pape3.
Sainte Brigitte de Suède patronne de la Suède. Sainte Brigitte de Suède patronne des pèlerins.
Cette sainte est révérée car elle a su mener une vie sainte dans le cadre de ses responsabilités publiques et de sa vie d’épouse, de mère de huit enfants, et dans sa vie religieuse jusqu'à sa mort.
On a de cette sainte des Révélations, qui furent mises en écrit par le moine Pierre, prieur d'Alvastre ; elles ont été imprimées à Rome en 1455, et traduites en français sous le titre de Prophéties merveilleuses de Sainte Brigitte, Lyon, 1536. Les apparitions, extases et locutions ont été approuvées par trois papes et par le Concile de Bâle de 1436, et leur absolue authenticité et véracité ont été confirmées par le pape Jean-Paul II.
Les Quinze Oraisons sont un recueil de prières attribuées à sainte Brigitte, sans certitude.
Elle est appelée Brigitte en France, Birgitt en Suède, Brigitta en Allemagne, Bridget en Grande-Bretagne, Brigida en Italie.
Le 27 octobre 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à sainte Brigitte de Suède4.

Voir aussi

Église Sainte-Brigitte à Rome

Éditions critiques

  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. I. Ed. by C.-G. Undhagen. Stockholm 1978.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. II. Ed. by C.-G. Undhagen† and B. Bergh. Stockholm 2001.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. III. Ed. by A.-M. Jönsson. Stockholm 1998.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. IV. Ed. by H. Aili. Stockholm 1992.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. V. Ed. by B. Bergh. Uppsala 1971.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. VI. Ed. by B. Bergh. Stockholm 1991.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. VII. Ed. by B. Bergh. Uppsala 1967.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones Lib. VIII. Ed. by H. Aili. Stockholm 2002.
  • Sancta Birgitta. Revelaciones extravagantes Ed. by L. Hollman. Uppsala 1956.
  • Sancta Birgitta. Opera minora Vol. I. Regula Salvatoris Ed. by. S. Eklund. Stockholm 1975.
  • Sancta Birgitta. Opera minora Vol. II. Sermo angelicus Ed. by. S. Eklund. Uppsala 1972.
  • Sancta Birgitta. Opera minora Vol. III. Quattuor oraciones Ed. by. S. Eklund. Stockholm 1991.

Iconographie

Voir: * Aili, H. & Svanberg, J., Imagines Sanctae Birgittae. The Earliest Illuminated Manuscripts and Panel Paintings Related to the Revelations of St. Birgitta of Sweden. Stockholm: The Royal Academy of Letters, History and Antiquities. 2003.
La sainte est souvent représentée avec un cœur accompagné de la croix rouge de Jérusalem, ou croix des Templiers, pour indiquer la grande dévotion qu'elle portait à la Passion du Christ.
Gravure de Sainte Brigitte
Reliquaire
La tombe de Sainte Brigitte à Uppsala
Sainte Brigitte

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