lundi 21 décembre 2009

notre confiance - textes du jour

Lundi 21 Décembre 2009
Prier… tu n’as plus à craindre le malheur… Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; iol dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête. On ne peut mieux dire la réciprocité entre Dieu et l’homme. Dieu fait notre bonheur, mais nous faisons sa joie et sa fierté. Anthropomorphisme ? à condition que nous-mêmes réussissions cela avec les nôtres, avec ceux/celles que nous aimons et qui nous aiment. La réalité est que nous sommes l’image de Dieu, que nos joies nous ne les plaquons pas sur un dieu que nous cherchons à expliquer ou à façonner en lui donnant nos façons et nos sentiments. Le meilleur de nous-mêmes, c’es Dieu en nous. Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle… montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce et ton visage est beau. Le psalmiste en rajoute car ce duo amoureux entre l’homme et Dieu fonde aussi nos sociétés et nos civilisations : Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Le pourquoi, nous le connaissons, dans la foi et dans l’expérience intime : Dieu nous aime. Le comment ? le plan du Seigneur demeure pour toujours (mon cher frère moine, maintenant côté éternité, avait fondé sa vie, dans les dernières années entièrement sur cette conviction, assuré que ce à quoi il se savait appelé, s’accomplira d’une manière ou d’une autre en sa vie ou après sa mort), les projets de son cœur subsistent d’âge en âge. Volatilité de nos sentiments, précarité des circonstances, solidité de Dieu, pas seulement en immanence, mais en dialectique. Heureuse, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (ce vieil ami politique, recevant comme viatique d’André Malraux, retour de Colombey : le Général vous fait dire…). Nous attendons notre vie du Seigneur. Le recueillement entier d’une existence humaine ne suffirait pas à assimiler cette vérité, quant à faire mon comportement ! je ne puis que m’agenouiller. Lève-toi, mon amie, viens ma toute belle… Marie se mit en route rapidement. [1]
[1] - Cantique des Cantiques II 8 à 14 ; Sophonie III 14 à 18 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Luc I 39 à 45

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