mercredi 19 octobre 2022

martyr du Canada, Charles Garnier . 25 Mai 1606 + 7 Décembre 1649 tué par balle tandis que la Huronie est détruite

 

wikipédia à jour au 19 octobre 2020 – consulté à la fête liturgique des martyrs au Canada : 19 Octobre 2022

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Charles Garnier

Image illustrative de l’article Charles Garnier (jésuite)
Les saints martyrs canadiens.

saint, missionnaire, martyr

Naissance

25 mai 1606
Paris

Décès

7 décembre 1649  (43 ans)
Dundroon, canton de Clearview, Ontario

Ordre religieux

Compagnie de Jésus

Canonisation

29 juin 1930
par Pie XI

Vénéré par

Église catholique

Fête

7 décembre (seul)
avec les martyrs canadiens 19 octobre
26 septembre au Canada

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Saint Charles Garnier, né en 16061 à Paris et mort le 7 décembre 1649 à Etharita2 au pays des Pétuns, est un prêtre jésuite français et missionnaire en Nouvelle-France où il est mort pour la foi (martyr). Canonisé le 29 juin 1930, il est liturgiquement commémoré le 7 décembre, et avec les autres martyrs canadiens le 19 octobre et le 26 septembre au Canada.

Biographie

Charles Garnier est le second fils de Jean Garnier, un conseiller du roi Henri III, et d'Anne de Garault3. Il étudie au collège de Clermont, à Paris et est ordonné prêtre en 1635. Son désir de partir comme missionnaire en Nouvelle-France rencontre d'abord l'opposition de son père. Cette permission lui est par la suite accordée. Il arrive à Québec le 11 juin 1636, par le même vaisseau que le gouverneur de Montmagny.

Arrivé dans la baie Georgienne, il est surnommé Ouracha par les Hurons, car sa venue coïncide avec la fin d'une longue période de sécheresse. Très proche de son confrère Jean de Brébeuf, il en est également fort différent: il est surnommé l'agneau de la mission, alors que Brébeuf était appelé le lion4.

Il est tué par des Iroquois le 7 décembre 1649 alors que la Huronie est en cours de destruction. Frappé par balles sur la poitrine et l'abdomen, son dernier geste fut d'absoudre un Indien qui mourait auprès de lui, après quoi il reçut un coup de tomahawk sur la tête.

Il avait grande dévotion pour la Vierge Marie et son martyre a lieu la veille de la fête de l'Immaculée conception (8 décembre). Les lettres qu'il écrivit à son frère, un frère carme, révèlent sa sainteté4.

Canonisation

Paul Ragueneau atteste son sacrifice et son esprit héroïque4. L'historien Francis Parkman a comparé sa vie à celle de Pierre Claver4, qui s'est sacrifié pour les esclaves africains de la Colombie.

Il est béatifié en 1925 par Pie XI puis canonisé toujours par lui le 29 juin 1930 3 avec ses sept confrères martyrs.

Relique

Des reliques de Charles Garnier ont été déposées à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, à la chapelle du Grand Séminaire de Montréal5, à la chapelle de la maison-mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire de Rimouski6 et à la Tour des martyrs de Saint-Célestin7, entre autres lieux. Quelques-uns de ses os se trouvent aussi dans la crypte du collège de l'Assomption, où un autel lui est dédié.

Reconnaissance publique

La municipalité de Saint-Charles-Garnier est nommée en son honneur8, tout comme les paroisses Saint-Charles-Garnier de Sillery , de Sault-au-Récollet , Le parc Saint-Charles-Garnier à Sherbrooke (Québec) et finalement le collège Saint-Charles-Garnier de Québec.

Notes et références

  • Village des tribus Pétuns (Loups). Il aurait été situé au sud de la baie Georgienne, aux environs du lieu où se trouve aujourd'hui Duntroon, dans le township de Clearview (Ontario) (référence : Lieu historique national du Canada du Site-Etharita [archive], sur le site de Parcs Canada). Il aurait compté quelque 500 ou 600 familles et était appelé le bourg de Saint-Jean par les jésuites. (référence : Paul Ragueneau, Relation de ce qui s'est passé en la mission de pères de la Compagnie de Jésus aux Hurons, et aux pays plus bas de la Nouvelle-France, ès années 1649 et 1650, Paris, 1651, page 8, reproduit en ligne [archive] sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Ou, pour un commentaire critique, Guy Laflèche, Les saints martyrs canadiens, volume 4 : Le martyre de Charles Garnier selon Paul Raguenau, Les Éditions du Singulier, Laval, 1993, (ISBN 2-920580-05-1), reproduit en ligne [archive] sur le site de Google livres.)

  • Lionel Lindsay, « Charles Garnier [archive] », dans The Catholic Encyclopedia, New York: Robert Appleton Company, 1909, reproduit sur le site New Advent (en)

  1. Commission de toponymie du Québec, Saint-Charles-Garnier [archive], dans Noms et lieux du Québec, 1994 et 1996

Liens externes

  • La dernière modification de cette page a été faite le 19 octobre 2020 à 18:47


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