dimanche 7 février 2021

tout le monde Te cherche - textes pour ce jour

 

dimanche 7 Février 2021

16 heures 13 + Mon aimée vient de partir pour la seconde promenade quotidienne de nos deux ingambes. - Courriel peu cohérent d’un inconnu demandant à correspondre, mais les adresses ne concordent pas, et comment a-t-il su mon adresse et peut-il me demander si je suis ouvert à la « discussion ». Oui, par ces temps objectivement déprimants, mais pas seulement du fait de la pandémie et des restrictions à la vie, les besoins non avoués de correspondance. Je me rends compte de l’évidence que mon goût pour la correspondance, à condition de correspondance, peut être utile à des tiers, déjà des proches : le constat de la chère Michèle T. Et puis ce que j’apprends de Malick, enseigné en français et présentation écrite de soi il y a deux ans pour l’Ecole nationale de la marine marchande qu’il a intégrée… il mouronne. Nous nous sommes attachés Edith à moi à cette famille de trois garçons, aux parents physiquement di disparates. Deux adresses internet, je lance des ronds dans l’eau pour peut-être l’appâter, en ajoutant la « fake news » d’hier (origine, un ami de bridge pour mon cher Hugues), l’écharpe grise, l’entretien d’embauche, résurrection de la chair et vie éternelle. Deux correspondances décisives pour moi depuis plusieurs années… Guillaume S. encore aujourd’hui, et MCC… à cette dernière, la confidence de beaucoup de photos prises dans la journée ou la soirée. Une autre torturante depuis six ou sept ans : Ousmane, au Sahel mauritanien, héritage involontaire de "mon" moine bénédictin, "père spirituel" de mes vingt ans, qui l'avait accepté en gardien à la sortie de Nouakchott sur la "route de l'Espoir", vers l'Est et le Mali. De nouvelles que pour demander de l’argent, même partagé ou substitué, fardeau devenu insupportable surtout psychologiquement, la subvention à tout propos, très grave ou seulement de confort… j’en ai déduit, en même temps que c’était devenu un conflit permanent avec ma chère femme, comptabilisant les sommes à hauteur d’un RSA en France, que cela l’empêchait de nager par ses propres moyens. Il est vrai que neuf bouches à nourrir dont la sienne… maintenant sa sœur handicapée (mais de quoi ?) décédée. Il aurait fallu 2.600 euros pour acquitter leurs dettes et re-démarrer leurs cultures, mais pour dans les trois mois, recevoir un nouvel appel de fonds. Vérité cependant : ceux qui sont nés du mauvais côté, et qui, prenant conscience d’une écoute, au lieu d’attelage à plusieurs pour s’en sortir avec un recours plus à l’imagination et au conseil de l’autre côté que seulement des fonds, culpabilisent les aidants, vous êtes nés du bon côté, pourquoi vous ? et pas moi ? votre chance est une injure pour moi qui suis né du mauvais côté. Réflexion sur le séparatisme et les textes en concoction et relecture au Parlement : il faut condamner les prêcheurs de séparatisme et contribuer aux intégrations (qui ne sont pas l’assimilation). Il me semble que la France et sa République y parviennent vraiment bien. Sans doute, les « quartiers », mais les patronymes de tant de grands médecins, de commentateurs, de personnalités publiques que l’actualité fait écouter, sans que rien ne les différencie que des patronymes et donc l’indice d’une mémoire différente. Accueillir aussi ces gerbes de mémoires personnelles, familiales, nationales qui contribuent bellement aux nôtres. Quel hommage à la France que celui de la préférence ! de l’adoption, de l’intégration choisie par d’autres, nés autrement que parmi nous ! et se voulant avec nous, chez nous ! - Et les téléphones quotidiens à Gen. : roman vécu d’un internement sans documents ni PV, et de notre effort à trois pour que s’organise une suite de sa vie, aussi autonome et libre que possible. Je suis vraiment son homme et son repère de vie : j’en accepte la responsabilité, alors que notre relation de 1969 à 1996 a été dès Noël 1970 ma tentative de la quitter : elle nous a cependant embellis et aidés, chacun. Et chaque dimanche, après la messe télévisée, ma magnifique Marie-T., la plus belle de mes cinq sœurs, mais… ou parce que… la seule handicapée, et gravement.

Journée – jusqu’à présent – d’exception du fait de la mutuelle correspondance des propositions de la télévision et de notre amour familial. Nos déjeuners d’hier et d’aujourd’hui devant notre grand baie qui nous donne arbres, paysages, allées et venues de nos chèvres, montée et descente de la marée au bas de nos prés, et Marguerite nous disant, hier : les emplois de ses prochaines années, grande école hôtelière de Lausanne, son goût aussi pour l’enseignement du français, et nous lui faisons écho, la khâgne possible à SFX, et peut-être Normale-Sup. Son don d’exposition et d’écrire (plus encore de fiction que scolaire), et aujourd’hui, la méthode pour l’oral de français, les « montages » pour l’explication de textes. Hier, elle me demande de lui faire répéter un exposé en anglais, à trois, sur la pétition des Afro-Américains. De ma part, fort ressenti d’admiration et de fierté. Et en eux-mêmes, ce dont elle rend compte m’apprend le plus souvent. 1668 (facile à retenir), premier recueil de fables par LA FONTAINE, puis un second recueil qui est dédié à la MONTESPAN… Ses enseignants : qualité des corrections manuelles, vraiment enrichissantes : je n’ai pas souvenir d’en avoir reçues d’analogues à Franklin. Ma chère femme incollable pour les liaisons, filiations et autres de nos chanteurs de variétés (années 1950 à 1990), pour des acteurs surtout américains en tous genres, émissions (dont samedid’enrire) correspondant à ce « savoir », et je suis heureux d’être béotien.

Lectio divina 1 : la vie de l’homme est une corvée, il fait des journées de manœuvres… depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance… Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’achèvent faute de fil… Le livre de Job, dont j’ai compris il y a une dizaine d’années que c’est le prototype de toute psycho-thérapie : le patient ne doit jamais se considérer coupable et encore moins à être conduit à se juger coupable, il doit dialoguer donc avec un ou plusieurs partenaires. Job ne se reconnaît aucune faute, aucun péché qui expliquerait aux tiers de son époque ou aujourd’hui, sa déchéance. Le mal, le malheur, parce qu’il est mérité. Job est le champion de Dieu mis à l’épreuve par le Diable. Dieu mis à l’épreuve et Job, même dans la fosse, continue à considérer Dieu, l’immanence de Celui-ci, et ne Le maudit pas. Et les partenaires sont nombreux, l’épouse, les soi-disant amis. Hier recherchant un auteur dans notre chambre du haut que je vais organiser en lieu d’écoute de musique classique, et aussi de compagnie plus durable pour celle de nos chiens à protéger d’une autre agressive, et devenue podagre, je « tombe » sur un achat d’Edith, mais dont celle-ci ne se souvient plus : Job, la sagesse, etc.… Paul et sa mission : annoncer l’Evangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. … je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Alors Jésus Lui-même… la guérison de la belle-mère de Simon, présentée de manière qui peut choquer : la fièvre la quitta et elle les servait. Surtout, l’emploi par Jésus de Son temps d’homme… le soir, venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal… Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Cette intensité d’annoncer l’Evangile, en fait la rédemption, le bonheur… suractivité de Paul, suractivité de Son divin maître.

17 heures 34 + Echange avec Gabriel MATZNEFF… je reprends le fil de ce jour, la lumière baisse, Edith me lit un papier d’Ouest-France :les frères NAVALNY contre Yves Rocher, devant les tribunaux à Rennes, ce qui tombe mal, une affaire 2018, des surfacturations de notre grande enseigne bretonne.

Le jour du Seigneur, sur la 2. J’y arrive à dix heures et demi. - Un médecin-chef du service réanimation à Mâcon, Roland de VARAX, beau visage d’homme jeune, belles mains, regard. Texte et témoignage qui retiennent et l’honorent. Après le deuxième confinement, vallée de larmes et de souffrance. Surtout des soignants, besoin massif de soutient psychologique. Principalement d’un entrain particulièrement fort de la reconnaissance dans leur travail et leur manière de faire. 90 à 96 heures par semaine, esprit de culpabilité, ne pouvoir… Leur redonner confiance pour les aider à reprendre pied. Le « retour » des patients leur est très gratifiant. Moment chez les Diaconesses de Reuilly. Les médecins des autres spécialistes sont venus dans le service Covid, pour y apprendre et y aider. Le lien avec les patients erst forcément évolutif, à l’instar de la maladie. Tout ce qui se vit ici (son service à Mâcon) augmente le lien avec les patients, le temps passé, vécu avec les patients, est décisif pour ceux-ci. Un patient qui est seul, qui n’a pas le concours d’un accompagnement humain, la famille… ne s’en sort pas. En un quart d’heure avec ce que leur apporte leur famille, ils ressuscitent. Problème du temps pour aller voir les patients, c’est un retour thérapeutique, le sourire. Soigner, c’est aimer, et aimer c’est sauver. Le Covid est tellement dur qu’il nous rattrape tous les jours. Le Covid nous court derrière. Tout le monde peut donner dans le péril. C’est une réalité : quand vous le croyez, c’est une réalité. Si vous souriez avec le sourire de l’affection. Le Covid, je crois qu‘on va le garder bien plus longtemps qu’on ne l’espère, mais avec le coeur, nous pouvons l’emporter. - Une photographe (patronyme, que je saisis pas), je raconte des histoires par des photos… plus rien à faire, confinement, etc. L’hôpital américain à Paris. L’idée lui vient de photographier les soignants pour les remercier, qu’ils aient un souvenir. L’hôpital finance : 7.000 tirages, projection de quelques-uns, saisissants, magnifiques. - Le Dr. de VARAX reprend… à la troisième semaine de la pandémie, tous sans les moyens suffisants, et le risque de mourir, la guerre à soutenir les mains dans le dos. Je rentrais chaque soir, hébété, les épaules très lourdes. L’image du Christ : il sort de sa poche, il en chandail et pantalons gris clair, une reproduction. Le Christ prend les souffrants, les malades : ils demandent d’être sauvés. Assumer les blessures, quand vous épousez sa douleur, d’un regard humain et profond, sourire d’affection : je n’ai jamais vu quelqu’un ne pas s’en sortir. - Présentation d’un livre, une infectiologue Karine LACOMBE, bandes dessinées par Fiama KUZATI, récit d’une médecin en infectiologie. - Présentation d’un livre, l’actualité de Bernard PIVOT, 85 ans : … mais la vie continue. Apprendre la lenteur, ne plus courir après les réceptions, les amis.

Ce que je ressens en écoutant… il faut que je reprenne force, durée au travail, ce que j’ai à dire, surtout sur ces sujets courants et qui commencent d’être présentés par d’autres, est en bonne part différent. La vie, après le coma, oui, extrême dépendance physique et plus encore affective, vis-à-vis des soignants, pas seulement, pas autant de la famille. La proximité constante physique. Chance : les services où je me suis successivement trouvé n’étaient pas saturés. La foi, Dieu, le Christ… pas du tout explicitement, beaucoup plus concret et intime, je me suis senti intensément accompagné, et j’ai été convié à prier, j’ai été aidé par cette constante invitation à la prière. Il me faut avoir rédigé mes « lettres de château » à Chubert pour le 5 Mars, anniversaire de mon entrée aux urgences. - PIVOT, son émission si salubre, que ma mère a affectionnée. Oui, ce qu’il dit est fondamentalement juste, mais ce que je vis : un vieillissement, a d’autres paramètres. Exclu professionnellement (et évidemment sans la moindre marque de reconnaissance) à pas 52 ans. Hors ma collaboration au Monde à partir de Mars 1972 et pour dix ans, ce que je ne savais pas à l’envoi de mon troisième papier qui fut le premier publié, collaboration qui ne tint qu’à Jacques FAUVET (je n’ai depuis jamais retrouvé de collaborations dans la presse quotidienne) et qui m’introduisit à plusieurs journaux et revues, je n’ai jamais disposé des structures de PIVOT – dont le talent a été et est toujours évident, leçon aussi des démarrages d’Alain DUHAMEL dans son livre de mémoires, que j’ai lu l’an dernier, à l’hôpital comme celui d’un frère – pas d’éditeur attendant mon manuscrit, puis le suivant, pas de rappel d’un directeur ou d’un rédacteur en chef impatient ou inquiet de mon papier. Et évidemment pas, Paris. Et conséquemment, financement maigre de ma retraite très anticipée. Expérience que je n’avais pas, ou jamais eu de « valeur marchande », ou bien que je savais pas, mais savoir quoi ? ou jamais su… . Mais ce que je vis depuis vingt-cinq ans, sans société, avec des à-coups d’activité parfois forte (la bataille pour notre presbytère) est heureux, intense, j’apprends constamment : ce qu’est l’amour (ma chère femme), ce que sont l’époque, la vie, l’apprentissage, l’amitié d’adolescence (notre trésor de fille), et la nature face à moi et face à elle. L’expérience que je dirai de vendredi en milieu de matinée. Oui, c’est vrai, la vieillesse, qui est consciente d’elle-même au contraire de la jeunesse, et qui se réjouit des limites qui lui sont imposées en tous genres, et souvent l’exonèrent, est une chance. D’une certaine façon, si j’ai jamais eu « de l’avenir », il est devant moi.

A partir de onze heures, la messe. C’est le « dimanche de la santé ». Elle est célébrée dans la « chapelle » Saint-Louis de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière. Un parc de huit hectares. Présentation sobre, le bien-être des patients par cet espace, ma propre expérience au Val-de-Grâce. Architecture intérieur très différente de la construction d’Anne d’Autriche, la lumière par les arcs et la pierre. Homélie par Mgr. Philippe MARSSET, évêque auxiliaire de Paris, vicaire à la santé et aux hôpitaux. Visage de bonté, mains très vieilles. Bonne élocution, mais fond : à côté, en contre sens, il cite mal Job, ne disant pas le ressenti de celui-ci, la vie comme une corvée, il dit un autre mot, il interprète le lever du Christ aux aurores comme le mouvement d’illuminer les insomniaques, alors que textuellement, Jésus se rendit dans un lieu désert, et là il priait. Donc, l’évêque d’un âge déjà certain, bienveillant sans porter transcendance ni eschatologie, pratiquant sans lunettes. Il y a urgence, notamment à l’hôpital, ne pas mourir tout seul. Face à ces urgences, Jésus a des pouvoirs que nous n’avons pas. Si nous ne sommes pas Jésus, nous sommes tout de même Ses disciples. Chaque dimanche de ces émissions, les images : la main et l’hostie, la main et le calice, les visages de la prière, encore plus significatifs et éloquents grâce au masque, la joie de certains yeux, la beauté « tangible » du spirituel. Evidemment, les divers aspects de l’église de notre célébration : les statues, les tableaux, l’orgue… magnifiques et simples.

« Parole inattendue », une célébrité. Aujourd’hui : Alexandre JARDIN, j’ai trop lu et entendu de lui pour communier, mais j’écoute… Il se fait conduire à Notre-Dame. Tous mes livres pour les autres, les agrandir. J’ai toujours essayé de parler à la partie haute de chacun, les réconcilier avec la joie profonde. J’ai découvert, par l’amour que je vis en ce moment, que ma démarche littéraire est beaucoup plus spirituelle que je ne croyais. Le fils de Jean JARDIN sur lequel il a bavé par mode et convenance. Sa vie privée dont il a fait étalage mais que je ne connais pas.

18 heures 38 + Tandis que la nuit arrive, les oiseaux… j’écris tranquillement ce que je vis et ai vécu aujourd’hui. L’offrir tout à l’heure au partage, trouver après une attente de plus de six mois, attente vis-à-vis de moi-même, l’appui d’une structure et d’une périodicité : quotidienne.

Toujours la 2, à partir de 13 heures 30, pas de film appétissant sur la 3, (un western-spaghetti, selon Edith et une expression que je ne connais pas), nous revenons d’où nous venons. Et moments intéressants : Jean-Louis TRINTIGNANT d’abord, les débuts, le malheur qui arriva à son aînée Marie, mais d’abord la mort à dix mois de sa seconde fille. Résidence-refuge jusqu’à ce drame à Belle-Île, visite de l’endroit. Claude LELLOUCH aujourd’hui, téléphone quotidien avec Anouk AIMEEE, chef d’oeuvre et notoriété internationale pour lui et pour l’acteur : un homme et une femme. L’achat d’un vignoble de Côtes-du-Rhône : rouge garance, le visage de la vieillesse, au théâtre, lecture. Est-ce les poèmes à Lou ? texte d’un beauté que je reçois : indicible (comme hier l’enfant au tambour, chanté par Nana MOUSKOURI). Images, récits, la formule 1, Brigitte BARDOT pendant le tournage de ...et Dieu créa la femme. Puis, une présentation de leur couple et du parallèle de leurs vies : BELMONDO et DELON. Le premier, de dix ans tout juste, mon aîné (né le 9 Avril 1933). Contraste, BELMONDO enfant aimé de parents unis, le père, sculpteur renommé (le nouveau palais du Trocadéro des années 1930) et attentif, tandis que DELON se vit abandonné par le divorce de ses parents, et de bien plus modeste naissance, mais, sur sa demande répétée de la rencontrer, repéré par une actrice alors connue : AUBER. Leur premier film à chacun, presque même date, Mars 1960 ? BELMONDO ayant beaucoup travaillé pour le théâtre, et DELON résultats plus que médiocres pour préparer la Comédie française. Ursula ANDRESS pour BELMONDO, les enfants avec Nathalie DELON. La longue tendresse mutuelle et les enfants. Tournage ensemble, est-ce Borsalino : la chronique de deux bandes à Marseille, dans les années 1930, mais brouille car DELON se dit présentateur de lui-même et de BELMONDO. Longtemps ensuite, LECONTE parvient à les réunir, un film à grands frais avec Vanessa PARADIS dont chacun se prétend le père : un bide. Chacun continue, mais évidence que leur temps a passé, qu’on ne veut plus les voir ni ensemble ni chacun. L’exceptionnalité de carrière longue et sans déclin comme celle de Jean GABIN ou de Lino VENTURA… ne s’est pas renouvelée… Enfin, beaucoup plus près de nous (sans allusion à Match en pleine campagne législative, la dissolution de 1997) une forme de retrouvaille, précisément organisée et photographiée par Match. La vieillesse, les visages… qu’est devenu le mien ? et que vais-je devenir, comme apparence ? Cela ne m’inquiète, vraiment pas. Un des thèmes en images de leur fils.

Tout aujourd’hui donc, beaucoup photographié l’écran de notre télévision. Forme de journal que m’a rendue ma chère épouse en m’offrant un nouveau appareil à Noël. Toujours de taille et de poids vraiment petits. Le précédent, mort en Janvier 2020. En hôpital puis en clinique, quelques photos. par mon téléphone portable : les lieux, la vue, mais sauf une exception, David, en infectiologie, pas de portraits ni permis ni souhaités. Encore auparavant, la perte, par ma faute d’attention, de mon appareil et des images de notre pélerinage : fille et père, à Lourdes entre Noël 2018 et jour de l’An.

1- Job VII 1 à 7 ; psaume CXLVII ; 1ère de Paul aux Corinthiens IX 16 à 23 passim ; évangile selon saint Marc I 29 à 39

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