mercredi 30 décembre 2020

celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours - textes pour ce jour qui finit

mercredi 30 Décembre 2020

10 heures 39 + Sur les bras, dossiers à résoudre : Ousmane en taule et théoriquement pas nourri (je courielle à Brahim Ould EBETTY pour faire en même temps le point des procédures contre MoAA), Geneviève à élargir et à protéger, les jumeaux B. à régulariser. Plus les préalables avant de me mettre aux livres, l’un promis, l’autre nécessaire pour ma mémoire : les remerciements aux services hospitaliers, les réponses diverses aux vœux, circulaire à mes jeunes catéchistes du début de l'année scolaire 2019-2020, élèves à Saint François Xavier en 5ème 1. – Les textes du jour auxquels je reviendrai une fois rédigées mes correspondances pour Geneviève et ma lettre de condoléances à Céline BEAUVAIS (obsèques hier de son cher mari, Georges) : s’il doit y avoir une réflexion sur le péché, ce n’est pas à partir du décalogue, mais bien de cette première épître de saint Jean. Celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours 3 La foi et le discernement, foi en Dieu qui rachète, guide et sauve, discernement de Sa volonté non pas pour trouver mon chemin quand il y a carrefour ou bifurcation, mais apprendre le Sien. Pour Jean, écrivant aux siens, c’est de la redite : je vous l’écris, parents… je vous l’ai écrit enfants... Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais. L’amour fraternel, une juste qualification du « monde » sont nos armes. La leçon de la prophétesse Anne, comme du vieillard Syméon est que l’attente, selon la foi, est toujours exaucée. La délivrance de Jérusalem devient secondaire, elle caractérise une attente collective, elle est reportée parce que l’enfant est là puis qu’il grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Les rencontres au Temple sont un sceau de plus attestant l’extraordinaire de cette venue au monde, mais hors Hérode et les familles qu’il détruit, personne ne s’en rend compte. Et Jésus semble n’avoir eu aucune camaraderie d’enfance, et Il n’a appelé aucun disciple à Nazareth. Une humanité totale parce qu’elle est banale.

15 heures 57 + Nos chers B. qui, hier soir à leur refus d’argent et ce matin tôt à leur présence au portail signalée par téléphone alors que je ne m’attendais pas du tout à leur venue, m’énervaient et parfois m’énervent : pendant mon hospitalisation, leur invasion pour « ranger et aider » a épuisé ma chère femme. Mais quelle gentillesse et quelle ressource en main d’oeuvre vraiment qualifiée : notre douché dans notre salle-de-bains du bas, le froissartage, ce matin au pignon oriental de Minnohar, peut-être notre talus sur lequel replanter des rosiers, le verge, etc.. ? éclaircir la hêtraie viendra plus tard. Vérité de chacun des membres de cette famille : quel plus vrai compliment que d’entendre tout à l’heure, je suis content que vous soyez fort. Edith en soutien scolaire, Bernard promenant Lupa jusqu’au Loch. Progressivement j’arrive, non à comprendre le mode d’emploi (ce n’est pas quelqu’un ni à comprendre ni à accompagner, encore que ?), mais à ne pas repousser mentalement la présence…

Nous découvrons la durée parce qu’elle est indépendante de nos décisions personnelles, collectives, imposées par le gouvernement, éperdues quand la pandémie nous touche et nous atteint, nous et les nôtres. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la thématique est-ouest qui faillit être aussi celle des décolonisations figeait le temps, les événements semblaient des toiles de fond, nous n’avions pas prise, puis se sont ouvertes deux transitions, l’une de dix ans : l’émancipation pour l’Europe des démocraties populaires et leur admission à participer à une œuvre dont ils n’ont toujours pas compris l’esprit, la seconde de vingt ans : caractérisée par l’emprise du terrorisme sur les relations internationales (Irak, Afghanistan, Syrie, Sahel) et tous ses trompe-l’oeil. Il me semble que la pandémie dont il faut que je comprenne comment son grand précédent que fut la « grippe espagnole » influença les évolutions sociales et fut dépassée (ou pas?). Ce qui s’ouvre depuis l’automne, c’est la mondialisation de l’impuissance et aussi de l’exception chinoise à tant d’égards. Et plus ou pis encore, l’imprévisibilité des grands paramètres. C’est hier soir que l’O.M..S. par la voix de son organe chargé de suivre (et prévenir) les pandémies, a déclaré la probabilité que la pandémie échappe à tout contrôle. Dans le même temps, le passé récent est requalifié : le second confinement n’était peut-être pas nécessaire. Et les vaccins ne sont pas la panacée. Surtout, les changements de nos environnements vont susciter de nouvelles pandémies, a priori encore inconnues.


3- 1ère lettre de saint Jean II 12 à 17 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc II 36 à 40

Aucun commentaire: