samedi 28 décembre 2019

: le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier - textes pour ce jour qui finit..

Samedi 28 Décembre 2019

En même temps que s'achève une année certainement décisive, reconnaîtra-t-on rétrospectivement et d'ici peu, pour notre pays achevant de comprendre qu'il ne vit plus en démocratie, qu'il est atteint dans tout ce qui le constitue, et pour l'Europe au pire de son aboulie et de son aliénation historique, je termine pas trop amoindri - je l'espère - six mois de bataille pour un objet précis, un vieux presbytère, lutte exemplaire de ce qu'est devenue une vie locale et diocésaine. A près de 77 ans, je suis heureux de vivre une époque montrant par défaut ce que nous devons ambitionner de re-fonder en République, en Vieux Monde, en Eglise car il n'a pas été vraiment tenu compte du legs du général de Gaulle, de la prise de conscience conciliaire. Hong Kong, le mouvement social français actuel sont porteurs de toute la suite nationale et internationale. Comment ne pas prier pour leur fécondité, pour l'instant encore imprévisible ?!.
Depuis le 1er Juillet dernier, cette bataille de politique locale en même temps que mon propre combat contre toutes les inerties et désespérances que m'impose une santé très médicamentée, est restée quotidiennement priée, quoique pas toujours, très peu diffusée vers vous, mes chers destinataires. Que soient bénies toutes nos suites en amour, en souhaits, en famille, en responsabilités et que nous soient donnés beaucoup de ces moments nous envahissant de gratitude à pleurer et à communier avec tous.
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08 heures 52 + Jésus Christ le Juste, c’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier. Les Saints Innocents, premiers martyrs de l’aventure chrétienne, sinon de la foi explicite (les dégâts collatéraux, plus horribles que ceux de la guerre directe). Ma hantise du salut de tous, même si cela contredit tant d’évocations du Jugement, des mises à part, du riche qui ignora Lazare, et toute la phraséologie des élus. Mais nous croyons que le peuple élu, historiquement Israël, a figuré le peuple entier de tous les siècles et de toutes les races, tout le vivant, tout le créé, acheminé en Dieu. Je ne peux appeler le bonheur et l’épanouissement, l’aboutissement qu’est la vie éternelle, si ce n’est en chair et en os avec toute nos sens et toutes nos relations, enfin magnifiées et abouties, et si ce n’est à tous.. La Jérusalem céleste, descendant à nous, parée comme une épouse, une fiancée, magnificence rêvée de nos adolescences, ce n’est pas une exclusion, c’est l’anéantissement de nos péchés, de nos catastrophes. Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché. Occupons-nous de nous, de la responsabilité que Dieu nous a donnée de nous-mêmes et de toute la création, des autres-mêmes, mais du péché des autres e nous soucions pas. Ils seront rachetés eux aussi, eux surtout. Raison de plus de tenter de les aimer, même quand… Nouvelle apparition à Joseph, l’arche de Noé, la fuite en Egypte, l’accomplissement atroce de la prophétie de Jérémie. Combien nous avons à prier et à pleurer, l’Histoire Sainte est un chemin si sanglant aussi. Que ce ne soit plus, désormais, que celui de notre confiance en Dieu, et de notre amélioration, notre purification. ni soit le Seigneur ! Le filet s’est rompu : nous avons échappé. L’Egypte historique et théologique. Dieu est lumière. Les deux concepts et termes de prédilection pour Jean : la lumière, la vie et l’unique comportement, nous aimer les uns les autres 1.
21 heures 42 + Tout hier, pour « mes » deux recours en défense du bien commun paroissien et surzurois, la compilation des correspondances entre la maire et notre Recteur, puis des messages du conciliateur de justice, clarté en psychologique de plus en plus vive : avec la grâce de Dieu, j’arriverai à rédiger demain et après-demain vif et juste. Il le faut. Deux dialogues intenses, celui de la messe du jour de Noël dans notre église paroissiale, et ce matin au cimetière. Notre vieux maire, Lucien D. bien plus de 90 ans, mon temps de conseiller municipal ici (1995-2001) : vous m’avez beaucoup donné, Lucien. - J’ai beaucoup reçu, Bertrand. Et tout à l’heure, après que j’ai photographié notre déchristianisation (les propositions de monuments funéraires, aucune de croix…par notre marbrier en fonction du « marché »), Huguette LG : cinquante ans de chorale en église paroissiale, son mari mort trop tôt, quatre frères et quatre théâtres de nos guerres dans les années 1950, sa tombe, ‘image du carreleur qu’il a été, refus des enfants et petits-enfants qu’elle appose du croix. Elle est en train de passer outre, mais avec discrétion. Hier, elle, Monique LN qui accueille les meubles du presbytère, et notre recteur après la messe en domicile partagé : comment avancez-vous ? Huguette (leit-motiv de notre cher jeune prêtre pour le presbytère qu’il abandonnait : il faut avancer. Elle a répondu sans s’étonner de la question : je prie, j’espère. Elle ajoute pour moi : et je viens ici trois fois par jour.
Taraudé par l’autre affaire : la saint-Sylvestre projetée chez Zoé C. et qu’éveillé par ma chère femme, j’ai empêché. Sécurité, responsabilité. Mais écartelé entre la mère et la fille. Crainte aussi que Marguerite s’ennuie de plus en plus chez nous et avec nous. Mais… elle lit une partie de la nuit, un livre chaque fois d’affilé. Après la série des After, maintenant la trilogie d’une Italienne. Manifestement mais sans me le dire ni le commenter, elle continue d’écrire son propre roman. Si positif, son amitié depuis la rentrée de Septembre, avec la jeune franco-laotienne qui l’a battue pour la fonction de déléguée de classe : une belle peluche d’ours pour son anniversaire et maintenant la nuit du Nouvel An chez elle.
Politique, la maturité. EM et sa pâle équipe, les commentateurs ne sen rendent pas compte. Même si statistiquement les grévistes à la SNCF sont peu, ils sont aux points clés. La grève jusqu’au retrait de projet par conscience d’avoir constitué l’arme collective qu’une majorité des Français approuvent mais ne peuvent manier aux-mêmes. La grève pour les autres et pour les enfants, car la hideur de « l’exécutif » actuel, après qu’il ait échoué à tronçonner et séparer, après qu’il ait concédé à la marge et sans cohérence que le vœu de faire cesser le mouvement, est depuis quelques semaines, par instant, de distinguer selon les dates de naissance l’application de la « réforme », on ne toucherai donc pas aux anciens acquis mais on minorerait sans cesse ce dont disposeront nos enfants et petits-enfants. Manifestations à Paris, un peu partout, Toulouse en pointe : RODRIGUES de nouveau blessé. D’excellents orateurs, presque toujours communistes ou proches de la CGT ou du parti. EM attendu pour les vœux présidentiels de tradition : on suppose qu’il ne pas tant défendre le projet que développer rôle et situation de la France, périls du monde actuel. j‘ai l’impression qu’il va continuer dans la discontinuité des formes : ce ne seraient pas les dix minutes des soixante ans de notre Cinquième République, mais à nouveau un dialogue. Le « clé » de compréhension de cet homme, c’est le cours d’art dramatique dispensé à ses quinze ans par l’unique femme de sa vie, pas l’unique femme au sens romantique et romanesque, mais la seule adulte de confiance ans sa vie. Ce ne pourra rien produire. La République en marche ne peut non plus peser : elle ne met personne dans la rue, alors que le jeudi 30 Mai 1968… puis partout dans le pays.
L’Iran, deux prisonnières politiques, dont une franco-iranienne et pas reconnue comme telle. Nous avons eu tort d’accueillir et protéger KHOMEINY, maintenant nous avons eu tort de quitter commercialement et politiquement ce pays si important à tous égards. Ce défi aux Etats-Unis – gaullien – aurait redressé notre image et nos potentiels comme naguère les positions du Général. Nous n’avons plus de politique étrangère. Pékin, les JO d’hiver… la leçon des dieux du stade à Berlin, le besoin péremptoire des dictatures d’imposer leur image et de la faire accepter, nous nes les comprenons pas. Le coup de la Chine au temps de NS et d’OBAMA leur baise-main à un président chinois qui allait faire revenir à l’étiage de MAO, la dictature : déjà des JO, puis ceux de la mer Noire pour POUTINE…
L’accident d’avion à Almaty, très peu aérien puisque c’est un mur de béton qu’a embouti l’appareil, émeut le monde, fait prier le pape : c’est étrange puisqu’il y a tant d’accidents depuis tant d’années.

1- 1ère lettre de saint Jean I 5 à II 2 ; psaume CXXIV ; évangile selon saint Matthieu II 13 à 18

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