mardi 19 mars 2019

espérant contre toute espérance - textes pour ce jour


Mardi 19 Mars 2019

Ces jours et ces semaines sans communication vers vous que rares et irrégulières, prière et observations notées : je les ai continuées. Mises au net dès que je le peux.
Ci-joint, en conclusion personnelle du grand débat national que j'ai organisé, faute de la mairie dans mon village, à deux reprises, quatre contributions : 1° que penser de l'exercice ? 2° la réforme de la fonction publique ? 3° la réforme judiciaire, 4° ma propre contribution, l'ensemble donné en deux courriels à l'Elysée.
Vos propres analyses sur le point où nous en sommes : nous la France et notre Europe.


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06 heures 11 + La fin… moi devant la réalité, la fin du rêve, une pauvreté telle que je ne peux même racheter du chondrosulf. Je n’avais plus le choix qu’entre deux paris, que le chèque ne soit pas encaissé par les Glénans avant le crédt de ma retraite sur mon compte, qu’il reste encore des places aux deux stages souhaités par notre fille. Dimanche matin, l’Esprit saint m’a inspiré de ne pas rester seul dans le premier pari ni en aucun autre, et de m’ouvrir à ma chère femme. Maintenant, m’ouvrir à notre correspondante aux Glénans : je ne peux honorer son délai, et tente le 27… à nouveau à zéro.
Hier à 23 heures 59, fin du grand débat national. Je n’ai pu ni enregistrer le brouillon du questionnaire : « Etat et services publics » que j’avais servi en y ajoutant dans la dernière case mes propositions sur la fonction publique et la réforme judiciaire, datant respectivement de 1997 et de 2000, et encore moins assurer la soumission de tout cela à la lecture générale. Je pense n’être pas le seul. Fin… la grandiloquence de mises en scènes, qu’EM avait inaugurées et qui font encore plus ressortir son impuissance et son retard chronique d’un ou plusieurs temps, puisque la publication – bien inopportune – des délibérations, hypothèses, pistes et décisions a vingt-quatre, quarante-huit heures de retard sur l’opinion générale gavée des images de samedi. Incapacité à prévoir l’égarement d’une manifestation, à sa 18ème (?) édition, n’a aucun effet que celui d’un aveu. Même marasme, sinon l’engloutissement das le néant et l’impuissance : l’Angleterre sans direction depuis que le « brexit » a gagné par referendum, seule la reine et son chapeau a le sens de l’Hisoire et surtout du destin national britannique. Mêmes impuissance et dérive selon les aléas de la justice : non-lieu, sursis, prison effective pour le Cardinal BARBARIN, en pâture d’une opinion dont on ne sait pas si elle est générale, auquel cas on peut passer outre, ou si c’est celle de ses diocésains : en tout cas, soumission au monde et à ses procédures, et il n’y a pas eu ces dernières années, à Lyon comme dans le monde que porte l’Église, la moindre initiative qui devance les événements et les personnes. On encaisse, on subit, on paye comme on peut et l’on ne peut guère, et rien n’est éteint ni fini, à l’instar de la crise financière de 2008… simplement parce que le diagnostic n’est toujours pas posé ni sur le système bancaire ni sur le système clérical, lequel n’est pas l’Église. Platitudes des textes et des comportements sur ces trois scènes, tandis qu’à Sébastopol et en mer d’Azov, la question de Crimée semble rebondir. - Et moi sans énergie ni organisation. Que, bien plus qu’un sursaut, l’immensité en toutes les dimensions de … la confiance. Celle que je reçois, celle qui est mon tréfonds de naissance.
La confiance. Abraham a cru à la promesse qui lui était faite… qui le comblerait si elle se réalisait, mais il n’en doute pas, et qu’il n’a pourtant pas sollicitée… Marie a cru à la parole de l’ange, totalement inattendue, insolite, pas sollicitée et de contenu invraisemblable… Joseph accepte la même invraisemblance, l’inattendu absolu… Et moi, et nous… quelle que soit impasse en toutes directions de ma vie, de notre pays, de notre époque, on canarde à Christchurch, une, deux mosquées… on canarde à Amsterdam, dans un un tramway. L’amour du Seigneur, sans fin je le chante. - Et voici l’instant des oiseaux, le premier chant (06 heures 40).
06 heures 56 + Edith va suivre avec ses amis enseignants la manifestation intersyndicale au Prat. Probablement pas grand-monde. Le jour ? Non, haut au trois quarts du ciel, des nuages gris cendre. – Bonheur que vivent ma femme, notre fille, toutes celles et ceux que j’aime, communion avec les endeuillés, mon cher Maurice L. et la spontanéité de son appel, il y a… déjà huit jours… bonheur qu’il y ait la vie et que nous en fassions partie. Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours, ta fidélité est plus stable que les cieux.
07 heures 05 +  Continuer de prier les textes de ce jour … l’alliance entre Dieu et David, qui, en l’occurrence de notre fête d’aujourd’hui, est Joseph son descendant, le père adoptif du Christ et Jésus lui doit son nom pour que s’accomplissent les Ecritures et toute l’attente, les promesses et prédictions de l’Ancien Testament. Jésus, Fils de David, Dieu fait homme, que d’adoptions, dont en bout de cycle mais en priorité d’amour dès la Création, nous. Mon alliance avec lui sera fidèle. Plus que les naissances, les alliances… dans notre vie, dans ma vie, mes chers parents, notre fille, mais le plus stable et opérant : notre mariage, l’alliance avec ma chère femme, l’alliance au doigt et dans le coeur. La justice obtenue par la foi 1Je le dis : c’est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux... Et Dieu dit : Il me dira : Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut ! Sans fin, je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle. Ce n’est pas l’histoire de demain écrite virtuellement et selon nos souhaits sans horizon, c’est la vie en Dieu et par Lui, maintenant et éternellement. La grâce d’en recevoir la conscience et que cette conscience ne nous quitte pas. Modèle : Abraham, après la déficience d’Adam… il a cru, Dieu qui la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas. Espérant contre toute espérance…
08 heures 22 +  La plus grande manifestation possible de l’humanité, c’est l’espérance et celle-ci n’a qu’un fondement la foi. Joseph sans préparation aucune, reçoit du même ange que celui apparu à sa fiancée, le même message. Il ne répond pas mais il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. Lui aussi est appelé par son nom, et ce nom est décisif : c’est le sceau de l’histoire du salut, de notre salut à tous, de générations en générations. Joseph, fils de David… et c’est aussi la bénédiction d’un mariage considéré comme acquis, et que consace, célèbre célèbre donc cette bénédiction : Marie, ton épouse, et non plus seulement : ta fiancée. – Pendant ce temps de la liturgie et de l’espérance, un vieux monde semble triompher : TRUMP et BOLSONARO se rencontrent. Mais fermement je crois que nous n’avons plus à faire le bilan de ce qui échoue et a échoué, ni même à l’observer autrement que pour l’archiver, et dont il n’était même plus clair qu’il cherchât à prolonger ou sauvegarder ce qui paraissait encore la clé de l’histoire contemporaine, jusqu’à il a deux ans : prolonger, continuer les constructions et l’oeuvre entreprises à la capitulation du nazisme. L’avenir va tout reprendre et d’abord cette flamme, mais ravivée elle sera différente d’aspect, et nous ne pouvons rien en prévoir, sinon que le relais est en train de se prendre. Les marches pour le climat (la marche du siècle), les autres causes et la jeunesse, l’adolescence en flèche.
1- 2ème livre de Samuel VII 4 à 16 passim ; psaume LXXXIX ; Paul aux Romains IV 13 à 22

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