lundi 19 novembre 2018

Jésus s'arrêta - textes pour ce jour


dimanche 18 novembre 2018
 


22 heures 30 + Le passé, notre trace dans l’autre, Ghislaine selon M... quinze ans, trente ans après. Et demain, un anniversaire que je ne pouvais plus, sans adresse, souhaiter depuis vingt ans – L’écoeurement que me cause une Eglise dont les prêcheurs et les plumitifs qui ne comprennent pas qu’avant l’enseignement, il y a l’honneur d’enseigner qui suppose : Paul à Tite… une Eglise qui, par eux, continue d’oser, de dire ce qu’elle ne fait pas, et donc d’enrichir, si je puis écrire, les motifs de la juger… avant-hier, la pédophilie oubliée, ce soir la pauvreté. Pour sortir de l’engrenage, d’une part mettre à la disposition de la justice séculière et aussi de la psychiâtrie et des comportementalismes, ce « matériau » en ressources humaines que constitue, nolens volens, un clergé failli auquel Dieu pardonnera, peut-être aussi quelques évêques vraiment paternels mais mal inspirés de « protéger », d’autre part revenir dans le monde, le social, la réforme sociale, le défi des migrants, donc le prêche pour l’accueil des migrants, leur dignité, leur abri, dans des immeubles et locaux d’Eglise, un changement de société et de regard sur les autres quand ils sont tellement différents... l’Abbé Pierre, et le pape François à Lampeduza… si peu relayés par le clergé français. La « pédale douce » sur la défense de la vie in utero, sur l’indissolubilité du mariage : comprendre les détresses parfois affreuses. Je vois maintenant comment récrire au cardinal BARBARIN qui paye d’angoisse le procès à charge qui s’ouvrira dans deux mois. L’Église doit se reconnaître dans une situation précise, impossible à éluder : accusée, concernée 1 d’autant plus que depuis Humanae vitae, elle prêche et indique la voie des crêtes : cinquante ans de dénis, il manque un second volet à l’ensemble de l’enseignement chrétien contemporain, pontifical sur la bio-éthique, sur l’homosexualité, sur les catastrophes conjugales. La compassion pour les personnes, toutes, pas seulement et trop tard pour les victimes, mais pour toutes celles et ceux en situation intenable (chemin peut-être aussi pour la rédemption des prédateurs). Alors qu’aujourd’hui, il faut une repentance, un examen plus encore de fonctionnement que de conscience, l’affichage d’une écoute qui ne mord sur la conscience et le coeur, qui s’approprie les mots des victimes, qui en somme fait semblant d’entendre et de partager, ne peut que scandaliser et mobiliser la réprobation. Exactement comme le pouvoir régnant chez nous qui répète les mots rapportés par les médias (souffrance, sentiment d’abandon, qu’éprouvent les Français) pour aussitôt confirmer que cette écoute est sans conséquence : on maintient le cap, Edouard PHILIPPE sur France 2 à 20 heures que, rentrés trop tard du cinéma, nous n’avons pas écouté. Eglise qui est la mienne, que j’aime et qui me fait. Nos dirigeants, qu’ils reconnaissent et fassent ressentir cette reconnaissance d’être Français, citoyens, humaines, nécessiteux comme nous tous, et nous fassent regarder notre avenir, qui n’est pas correction de copies d’examen, mais rayonnement et valeur de notre pays, tel qu’il est. Les réformes, exercices de style, mises en conformité (et à quoi?) n’ont pas de sens, et sont inacceptables (et inefficaces) tant qu’elles ne considèrent pas avec respect ce qui existe. L’avenir n’est pas un remplacement, mais un retour aux sources, émonder mais pas déraciner, redonner de la terre, du cours, du souffle…– Le grand bain, à l’Iris. Edith en connaît tous les acteurs, et moi aucun sauf POELVOORDE… toute une culture, en peinture contemporaine, en musique de « variétés », en chanteurs, et souvent en cinéma que je n’ai pas eue du tout, sauf une cpurte période le début des années soixante, sa propre naissance. Nous avons rarement communié autant à un spectacle, le miracle de cette détente dont la source est ce que j’ai reçu dans notre groupe, vendredi… précisément, la leçon de LELLOUCHE, c’est la thérapie et la victoire par le groupe, par l’aveu de soi sans précaution, tout simplement parce que nous sommes analogues. C’est une force dont manifestement EM n’a aucune expérience. Le magistère, ce n’est personne en particulier, puisque dans le film, la monitrice initiale craque quand elle se fait « plaquer », mais il y a précisément une meneuse de jeu, comme celle que nous avons ce vendredi de chaque mois : dans « le grand bain », claques et injures pleuvent, motivent, transcende. Apologie de l’effort quand il se vit à tous. Familiarité expressive, des corps dont aucun beau ni truqué, masculins et sans signification que la pauvreté humaine, les visages, l’un dit tout par les yeux, un autre par la bouche, ou le front ou les rides, quelques dialogues intenses : les deux sœurs, l’une moquant l’époux de l’autre (AMALRIC, fils du grand journaliste que ‘javais connu au Monde), le père et la fille. A réconciliation ou l’aveu des couples : parents/enfants, homme/femme, tient à la qualité du groupe, et la cohésion de celui-ci à l’enjeu qui a été déplacé d’une réussite personnelle jamais atteinte, a été un exploit ensemble… cela fourmille de leçons, c’est émouvant, parfois drôle.


 lundi 19 novembre 2018

07 heures 31 + Pas d’ordinateur une grande partie de la journée d’hier : Marguerite à mon clavier, le sien presque inopérant tant il est vieux, m’assure-t-elle, et Edith ne voulant pas lui prêter le sien, puisqu’il appartient au syndicat. J’ai commencé de ranger, et puis j’aime voir notre fille, assise à ma place et à mon clavier. Bien sûr, des « séries » mais aussi, pour sa classe de français, un autoportrait de deux pages, que j’ai trouvé excellent. Elle a consulté le cours de ses notes sur son espace à l’école directe et se commente bien. – Couriellé à AK 2
 
12 heures 28 + Aller-retour à Vannes, les gilets jaunes aux mêmes rond-points qu’hier : si cela dure encore jeudi, j’enfile ledit gilet. Utilisation génial de ce qui est commun à tous les automobilistes. Expérience des contagions mentales par analogie des situations, des jugements, des mécontentement. Le « côté » psychologique échappe à des gouvernants qui attendent que « l’opinion bascule ». Le mouvement, non seulement se maintient, mais commence d’entourer les raffineries. La jeunesse étudiante et lycéenne ne prend pas part, encore. Pas concernée ? Par le carburant, peut-être, voire même par la fiscalité, alors… ce qu’il va advenir n’est pas prédictible, sinon que c’est une relation gouvernants-gouvernés qui n’a pas été cherchée et qui empire. Ma chère femme, que j’ai bien mal conseillé pour son propre aller à Vannes a manqué les trois quarts du conseil de l’une de ses classes. - Hier soir, nouvelle enserrée et pas commentée parmi toutes celles qui nous concernent directement : la démission d’un des ministres les plus extrêmes de NETTANYAHOU réduit la majorité de cernier la Knesset, à une voix. Refus entêté d’élections anticipées. Pourquoi dimanche dernier au repas en mémoire de l’Armistice, à l’Elysée, pourquoi avoir placé à la tale d’honneur des grands, le Premier ministre d’un Etat qui n’existait pas en 1918 et dont les comportements, maintenant, sont les plus belligènes. Gaza se prépare, si cela y est possible, à une nouvelle guerre…
 
Prier 3 … les textes ne se contredisent pas, mais apparemment ne se font pas écho. Le message transmis par Jean à l’église d’Ephèse est autant de félicitations que de mise en garde, pas d’acquis dans la vie spirituelle, dans les œuvres, dans la fidélité… je connais tes actions, ta peine, ta persévérance… tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Alors, terriblement, l’accusation : j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. Infidélité, ou appel à toujours revenir aux sources, à aller au plus profond qui n’est pas comportement mais le coeur. La mémoire du coeur, la mémoire d’amour. Rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions. Notre bibliste ( Roselyne DUPONT-ROC) souligne le chiffre 7, aujourd’hui abondant chez Jean : sept Eglises qui sont en Asie… sept esprits qui sont devant le trône… celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers. 7 : la totalité. Le péché, nous fragmente. L’imperfection nous diminue… combien je le sais, mais elle n’est pas à chercher pour elle-même : le terrible diagnostic du camarade de noviciat de mon cher Michel TdeP, quoiqu’à mon sens, cela ne rende pas compte ni de lui-même si fin et exigeant, aimant, ni de son drame, «  il cherchait la perfection »… et cette façon de censeur, et non de frère – paraît-il – pédophile avéré. Ce qui est à chercher et ce qui comble, c’est l’amour. qui est bien le chemin des justes. L’espérance nous oblige à vivre au présent, aucun compte de nos mérites, mais à terme de nos péchés non plus. Maintenant, convertis-toi.Et nous avec l’église d’Ephèse : heureux celui qui lit, heureux celui qui écoute le paroles de la prophétie… Le Christ est plus simple à comprendre : Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! - Que ceux-tu que je fasse pour toi ? - Seigneur, que je retrouve la vue. - Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. Jésus, au plus direct. Les deux rumeurs se rencontrent: la nécessité vécue par l’aveugle mendiant, l’appel dont est pénétré Jésus. Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. C’est le dialogue de toute mission évangélique et de tout besoin humain.

Je me relis d'hier soir : écoeurement, non ! mais chagrin et espérance, l'Eglise défigurée peut retrouver son rayonnement sublime : affaire de saints, que beaucoup nous arrivent, de tous âges, de tous pays, de tous genres. Prière. Action de grâces aussi pour ce moment devant Dieu et devant les hommes.

1- info-zenit.org
le 18 = journée mondiale des pauvres au Vatican
le 17 = le choix des pauvres
le 16 = défendre les enfants par une task force internationale
le 15 = le pape François, avocat des enfants

2- Le 19/11/2018 à 07:31, Bertrand Fessard de Foucault a écrit : actualité
Monsieur le Secrétaire général,
très brièvement, mais postant vers vous aujourd'hui, une lettre pour le Président à vos bons soins.
1° le Président ne peut pas ne pas aller au congrès des Maires. Mais simplement, assis au premier rang, écouter. Ne pas opiner, serrer des mains sans doute. Répondre tranquillement : je suis là.
2° transition écologique. Il n'y a pas depuis 1972, le premier "choc pétrolier" et le rapport Montjoie, de tout pétrolier, mais au contraire et pour notre indépendance énergétique à tout prix (refus de la conférence de Washington par Michel Jobert sur ordre de Georges Pompidou), le tout nucléaire. La transition écologique n'est pas une pédagogie du comportement des usagers, mais une industrialisation à marches forcées, comme nous sûmes - en dépit d'immenses retards -  faire le téléphone, les autoroutes : la fabrication française des éoliennes. Et le rachat par EDF des productions individuelles ou collectives d'électricité solaire, à un prix qui motive.
3° Brexit... pas de défense européenne sans dissuasion nucléaire et celle-ci tient à une mise à la disposition d'une autorité supérieure européenne (que seul donnera le suffrage de tous les Européens) des forces stratégiques françaises et britanniques... évidemment aussi, civisme, cohésion sociale, brassage des jeunes en Europe : le service militaire universel deux ans garçons et filles : militaire un an, développement un an.
4° Trump est une maïeutique : la séduction personnelle n'est efficace qu'avec du fond et de la confiance, elle n'est pas un outil exclusif.
La communication doit avoir un contenu, elle donne des perspectives et de l'espérance. Elle n'est pas une explication, elle est un partage.
Pensées chaleureuses, vous et le Président.
3- Apocalypse de saint Jean I 1 à 4 & II 1 à 5 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XVIII 35 à 43



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