jeudi 5 juillet 2018

le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard - textes pour ce jour

jeudi 6 juillet 2018
 
textes et réflexions, au jour le jour que je continue quotidiennement - textes liturgiques, notations de nos dérives et de ce que nous manquons - seront placés rétrospectivement sur ce blog
dans l'immédiat, aujourd'hui et demain matin, l'entrée au combat contre le projet de révision constitutionnelle et ce qui l'accompagne : circulaires aux parlementaires
premier combat, contre le quinquennat version Pompidou 1973 - 2ème quinquennat version unanimitaire et qui a tout figé pour un présidentialisme nous dénaturant
- 3ème combat, la soi-disant modernisation de nos institutions pour une démocratie irréprochable, version Sarkozy - 4ème le bis, contre le Parlement, version Macron
commencé commencé  à mes trente ans, mais j'étais porté par la une du Monde ou son accueil plusieurs fois par mois, continué sans tribune à mes 75 ans
la participation  (grande leçon de 1968 et synthétisée par de Gaulle) se résume aujourd'hui à seulement combattre . . .
la démocratie, c'est la participation de tous aux décisions et plus encore à ce qui les inspire : imagination et adhésion en dépendent

10 heures 30 + Hier soir, séquence encore plus belle qu’avant-hier, le coucher du soleil à Port-Groix, le duo des « filles », Marguerite et son amie Fanny, l’eau en ondes, le ciel en drapés et en notes nuageuses, la bande-son discrète et si présente, puis le gazon anglais. Prière ensemble au pied du lit de notre fille : spontanément, Fanny qui avait retrouvé le texte auquel elle tient, et que je ne connaissais que partiellement : les pas sur le sable, à la laisse de mer, au soir de ma vie d’un poète brésilien que je ne connais pas, Ademar de BONOS. Les moments splendides d’une vie sont sans ceux dont on prend conscience, tant ils nous convainquent que la communion, la présence, la beauté sont possibles, nous sont – sans cesse – proposés : nous y rendre, y être.
Prier… 1 Amos et sa légitimité, je n’étais pas prophète ni fils de prophète ; j’éais bouvier et je soignais les sycomores. Mais le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau, et c’est lui qui m’a dit : »Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël ». Quelle prophétie ? Quel message encore et surtout aujourd’hui : la loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sage les simples…. Le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. Efficacité ! Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. - Celui-là blasphème – Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire « tes péchés sont pardonnés », ou bien dire : « lève-toi et marche » ? Tout miracle, toute guérison avec le Christ en compagnon, Celui qui nous suscite et nous révèle à nous-même, sont la combinaison de la foi et de la grâce : voyant leur foi, Jésus dit au paralysé… Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… Lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. Notre Dieu, Dieu est simple, présent, aussi intime que fort. Cela tombe bien car en ce moment, nous, moi et surtout notre pays dans un monde que bouleversent à plaisir des dirigeants, dont les principaux cultivent la dictature. Démocratique, s’il en est, après un inouï culte et du chef et de la race : la République fédérale d’Allemagne. Il est vital qu’Angela MERKEL reste à sa tête, il est urgent que l’Europe se donne le moyen institution et l’enceinte élective pour exorciser puis éradiquer la ronde infernale des populismes et des démagogues qui tournent et fat contagion, hideuse tache d’huile sur la nappe du banque de Malthus, par ailleurs pris d’assaut et de convoitise par « la misère du monde ». La question des migrants et de leur accueil-intégration n’est ni matérielle, ni financière, elle est psychologique, elle est acceptation de part et d’autre. Haine et peur ne doivent pas l’emporter, mais les témoignages (ma chère femme et la vie scolaire) abondent de classes déglinguées par les nouveaux arrivants : France depuis du temps, Allemagne maintenant, chute des niveaux. Le travail des dirigeants n’est pas de suivre les hantises de l’opinion mais d’inspirer confiance à tous pour qu’ensemble nous trouvions cas par cas, lieu par lieu les solutions d’adaptation, de tolérance, de convivialité et à terme le projet qui nous unira, tous, chez nous et pour notre Vieux Monde. Le propre de la dictature est qu’elle est faible, parce qu’elle n’est pas dans les esprits du grand nombre : EM va en faire l’expérience. La contrainte et le nationalisme, version des années 30, version à Moscou et à Pékin, ne sont pas la vérité de l’homme. Nous ne devons en rien les accepter, encore moins les honorer. On ne serre pas la main d’un chef d’État qui bombarde le sud-est de la Syrie, déplace 270.000 personnes vers des frontières fermées, pour soutenir un bourreau à la silhouette du serpent de Jean-sans-Terre dans l’animation de Robin des bois, même s’il s’agit d’une demi-finale de foot-ball.
En vue d’une succession de circulaires-courriel aux parlementaires, j’étudie à fond les projets déposés le 9 Mai dernier qui m’ont semblé lundi à première lecture comme le baillon mis au Parlement, « resserrement » du droit d’amendement, huis-clos parce que seulement en commissions pour les débats article par article 2. Quant aux limitations notamment du nombre des mandats, c’est un déni de jugement des électeurs : s’ils veulent quelqu’une ou quelqu’un longtemps, très longtemps pourquoi pas ? Des juridictions pour tout « responsable » (la responsabilité pouvant être évaluée et sanctionnée), je ne veux pas que soit supprimée la Cour de justice de la République et que soit banalisée la responsabilité ministérielle en cas de délit ou de crime. Mais l’essentiel n‘est pas depuis dix ou vingt ans l’atteinte à des textes, mais l’atteinte à l’honneur et à la conscience présumés habiter et mouvoir nos dirigeants politiques et économiques : une Cour d’honneur ou de l’honneur avec des renvois possibles en Cour de justice ou en correctionnelle, mais d’abord flétrir ceux qui bradent nos entreprises, nos industries, ceux qui sourdement mine l’esprit et la réaction libertaire et démocratique des Français. Sanction : le déshonneur, ce qu’on infligea à DREYFUS, bien plus que le bagne.
Ambiance : Nantes, depuis douze ans un peu partout en région parisienne, mais maintenant « en province »… une tout autre démonstration que Mai 68 (sans morts qu’un noyé à Flins). L’excès d’images présidentielles, la leçon de la rolex de NS n’a pas été retenue, la pantalonnade pour HULOT ou de HULOT (le film éponyme de Jacques TATI les vacances de M. Hulot), la présentation du « plan pauvreté » dépendant de la victoire des Bleus. Pleure, ô pays bien-aimé, l’Afrique du sud en apartheid. Le sens profond des Français : EM tombe pour des dépenses somptuaires de mise en valeur pour son épouse : la vaisselle, la piscine… Edgard PISANI félicitant Mme de GAULLE pour tels bibelots et un salon à l’Elysée : mais, nous ne sommes pas chez nous ! Le Général timbrant lui-même son courrier personnel et réglant les repas familiaux quand il y en avait à l’Elysée.
Prier… les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le coeur.
1- Amos VII 10 à 17 ; psaume XIX ; évangile selon saint Matthieu IX 1à 8

2- Article 3

Article 41 de la  Constitution
Les amendements – gouvernementaux ou parlementaires – de nature réglementaire, non normatifs ou sans lien avec le texte discuté – les « cavaliers législatifs » – seront déclarés systématiquement irrecevables, sans attendre que le Conseil constitutionnel les invalide finalement.
Le Parlement débattra de manière plus approfondie sur les amendements qui ont une réelle portée et la loi adoptée sera de meilleure qualité.
Article 4
Article 42 de la Constitution
Certains textes choisis par les assemblées pourront être discutés, en tout ou partie, uniquement en commission. Ils seront ensuite simplement ratifiés en séance plénière.
Le débat en séance publique pourra ainsi se concentrer sur les questions les plus essentielles après un travail approfondi en commission, conformément à l’esprit de la révision de 2008 qui a engagé ce mouvement et à une pratique développée au Sénat.
Article 5
Article 45 de la Constitution
Il est proposé de réduire le nombre de discussions, qui peuvent aujourd’hui s’élever jusqu’à treize par texte. Après l’échec d’une commission mixte paritaire, le dernier mot pourra être donné, comme aujourd’hui, à l’Assemblée nationale mais selon une procédure plus resserrée. L’Assemblée nationale pourra reprendre les modifications du texte apportées par le Sénat.
Articles 6 et 7
Articles 47 et 47-1 de la Constitution
Les délais d’examen des lois de finances et de financement de la sécurité sociale seront resserrés à l’automne pour, en contrepartie, développer le contrôle de l’exécution du budget dans le cadre d’un « printemps de l’évaluation ». Les ministres devront rendre compte de leur gestion devant les commissions des assemblées.

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