mardi 15 décembre 2015

de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du coeur brisé, il sauve l'esprit abattu - textes du jour

Mardi 15 Décembre 2015
                                                         Eveillé autour de six heures. Les paysages mentaux, le plus souvent multi-sensoriels et qui peuvent nous dominer. Ces jours-ci, Dieu me fait grâce de ces sensations. Les éléments les plus structurants de ma vie présente : la foi chrétienne, notre mariage du fait de notre enfant, celui-ci soudainement voulu puis espéré, je n’ai pas souvenir de leurs commencements respectifs. Ce fut, c’est. Sans doute, mon journal pour la conception de Marguerite, mais évidemment de cette foi reçue de naissance et pour laquelle je n’ai encore jamais été éprouvée. De plus en plus, même si les « présentations » sont parfois « cul-cul » (ou « cu-cu »), je suis passionné par ces évocations, généralement en double, des vies de saints et martyrs, chaque époque a son langage, ses expressions, et ses champs sociaux et territoriaux. C’est passionnant. – Le jour, tantôt à s’ouvrir soudainement, tantôt en progression aussi lente qu’un récit vraiment touffu et aux dénouements pas assurés. Hier, du feu, aujourd’hui longtemps les limbes. – Le pays et ses dirigeants. FH est fondateur ces jours-ci, ce que ‘ont pas réussi à être ses deux prédécesseurs : JC et NS n’ont pas été, ou n’ont été que pour déformer et recéler nos institutions. Ce qui tue les dirigeants actuels de tous bords et en toutes activités, c’est le défaut de conscience devant Dieu et devant les hommes, une responsabilité sereine, presque facile à exercer si l’on en appelle au peuple, si l’on suscite son bon sens, sa participation, mais sans vecteur s’il n’y a conscience du rapport au peuple et à l’Histoire, c’est-à-dire aux Français de quelques générations immergés dans les circonstances et ayant chacun leur vie propre, avec un lien fort et commun cependant entre eux. Cette conscience qui fait la responsabilité et aide à l’assumer, elle est ressentie ou pas, par nous tous, elle nous fait compagnons du chef, co-acteurs, ou bien ledit chef n’est qu’un prétendu pas attachant. Le miracle cependant reste toujours possible puisqu’il y a le principe de légalité, pas équivalent à celui de légitimité mais y empruntant quand les circonstances sont à la respiration commune, à l’écoute. FH mérite-t-il cette chance, déjà deux fois venue à sa rencontre les 7 au 11 Janvier dernier, et le 13 Novembre, le drame et la force sont uns dans l’histoire collective, et aussi dans nos vies. Etre ainsi haussé. – Notre chien pour lequel aujourd’hui je veux prendre du temps, l’évoquer, le bénir pour ses bénédictions de chaleur, de demandes d’affection, de présence en réciprocité. Calme, placidité, noblesse de tête, de visage. Tendresse et vives expressions de reconnaissance en regard. Avec nous depuis le 26 Janvier 2001. Mais aussi maintenant malgré… âme évidemment. Allez dire à toute la création, envoi de l’évangile selon saint Marc.

                                                   Prier… en paix et en foi.
Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne. – Je ne veux pas, mais ensuite, s’étant repenti, il y alla…  et le second : Oui, Seigneur ! et il n’y alla pas. [1] Question simple du Christ : lequel des deux a fait la volonté du père ? Réponse automatique et réplique du Rédempteur aux grands-prêtres et aux anciens : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. Le Baptiste, pas seulement précurseur, pas seulement prophète, mais véritable test pour la mission propre du Sauveur. Nous entrons alors dans le mystère quotidien, notre sensation de la grâce ou pas, et dans le parcours entier d’une vie si elle est sincère en écoute et en recherche. Dieu présent ? Dieu écoutant et sauvant ? l’expérience ou le raisonnement des incroyants… qui peut, surtout le chrétien « convaincu » et/ou « pratiquant », le savoir et le vivre vraiment. Nous ne pouvons, je ne peux que prier. Ces crispations ou ces déprimes d’autrui… aider ? accompagner ? peut-être, mais prier car Dieu seul sauve. Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du coeur brisé, il sauve l'esprit abattu. … Alors, je rendrai les lèvres pures des peuples pour que tous invoquent le nom du Seigneur.

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