Dans le Martyrologe romain la date de la mémoire est celle de la
naissance au ciel (dies
natalis) : le 11 mai. Pour la Congrégation, et au niveau local, le jour de la mémoire est
le 2 juillet.
Francesco de Geronimo, aîné de onze enfants, naît à Grottaglie (en
Pouilles, Italie) le 17 décembre 1642.
Son enfance
fut remarquable par une compassion innée pour les misères d'autrui. Un
jour, il prenait un pain pour les pauvres, sans la permission de ses
parents. Sa mère lui en adressa d'amers reproches : « Croyez-vous que l'aumône
appauvrisse ? dit-il à sa mère ; regardez le
buffet ! » La mère regarda : aucun pain ne manquait.
Entré jeune
encore dans la Compagnie de Jésus, il s'y montra dès l'abord saint
religieux dans la force du terme. Ce qu'il convient avant tout de remarquer
en lui, c'est l'apôtre. Il demande un jour à ses supérieurs d'aller
évangéliser les Indes et le Japon : « Les Indes et le Japon, lui est-il répondu, sont pour vous à Naples. Quant au
martyre, les épines du ministère apostolique suffiront. »
C'était vrai.
Qu'il est beau
de le voir chaque mois, la sonnette à la main, appeler Naples à la Sainte
Communion, bravant toutes les intempéries des saisons et réussissant à amener
jusqu'à vingt mille communiants, le même jour, à la Table sainte !
Souvent l'église ne suffisait pas à ses prédications ; une éminence en
plein air lui servait de chaire, et l'on voyait les multitudes saisies
d'émotion sous sa parole puissante.
Avant d'aller
prêcher, le missionnaire passait des heures en prière et ne paraissait
devant la foule que le cœur débordant des flammes de la charité qu'il avait
puisée aux pieds du crucifix. Un jour, une personne scandaleuse qui l'avait
interrompu dans un sermon vint à mourir ; le Saint alla près de son
lit funèbre et lui cria : « Où es-tu ? à ces mots, les
lèvres du cadavre s'agitent et répondent : “En enfer !” ».
Dieu, par une foule de miracles, centuplait la puissance apostolique de son
serviteur.
Plusieurs fois
l'on put constater sa présence en deux endroits simultanément ; ses
prophéties étaient de chaque jour, sa foi rendit la vie à un enfant mort,
et sa parole ressuscita une multitude d'âmes à la vie de la grâce.
Il meurt,
comme il l’avait prédit, le 11 mai 1716, à Naples.
Béatifié
le 2 mai 1806 par le pape Pie VII (Barnaba Chiaramonti,
1800-1823), il fut canonisé le
26 mai 1839 par le pape Grégoire XVI (Bartolomeo Cappellari,
1831-1846).
Source principale : wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
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