Et
aujourd’hui, maintenant. Ainsi parle
le Seigneur : ce jour-là, je relèverai la hutte de David, qui
s’écroule ; je réparerai ses brèches, je relèverai ses ruines,
je la rebâtirai
telle qu’aux jours d’autrefois. Une
restauration, le passé seulement ? non, il y a une fin, une
perspective… que
ses habitants prennent possession du reste d’Edom et de toutes
les nations sur
lesquelles mon nom fut jadis invoqué. Le
domaine de Dieu, mais aussi l’établissement pour l’avenir,
pour toujours.
Responsabilité intense de l’Etat d’Israël et, dans cet Etat,
des autorités
religieuses morales vis-à-vis des dirigeants politiques :
les promesses de
Yahvé tellement claires intiment à cet Etat-là de ressentir
une mission non
pour lui-même mais pour toutes les nations, pour la
compassion non pour la
contrainte, quelles qu’en soient les motivations ou
circonstances. Je ramènerai
les captifs de mon peuple… Je les planterai sur leur sol, et
jamais plus ils ne
seront arrachés du sol que je leur ai donné. Le Seigneur ton
Dieu a parlé. [1]
Le Christ adopte une
chronologie inverse :
non plus la désolation du temps présent et une perspective
de restauration,
mais au contraire un présent nuptial, le temps de Sa vie
terrestre instituant
pour toujours l’Incarnation continuée par les sacrements
confiés à l’Eglise, et
une attente (de la Parousie, de notre entrée dans la vie
éternelle) qui peut se
faire dans le jeûne. L’ensemble est cependant une totale
novation, le vin
nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. Et Il précise : les invités de la noce
pourraient-ils être en
deuil pendant le temps où l’Epoux est avec eux ? Jésus, quotidiennement, libère et enseigne ses
disciples au regard de
la loi, et des rites. Pourquoi alors que nous et les
pharisiens, nous jeûnons,
tes disciples ne jeûnent-ils pas ? Rappel
au passage que Jean Baptiste, puisque ce sont ses disciples,
ceux donc restés
avec le Précurseur, au contraire d’André, de Jacques et de
Jean et Pierre, qui
questionnent le Christ… que le Baptiste est aussi du passé. Alors, maintenant ? j’écoute :
que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour
son peuple et
ses fidèles ; qu’ils ne reviennent jamais à leur folie ! Amen.
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