Samedi 30 Juillet 2016
En
fin de cette journée : communion familiale, l’anniversaire de
ma
chère femme, la joie simple, seconde par seconde, d’être
ensemble. Prier en
action de grâces. Jérémie l’échappe belle, précurseur du
Christ en analogie de
destinée et de persécution, tandis que Jean Baptiste le fut en
annonçant
simplement, en faisant reconnaître la venue du Christ, de Dieu
parmi nous. Si
vous me faites mourir, vous allez vous charger d’un sang
innocent,
vous-mêmes et cette ville et tous ses habitants. Car c’est
vraiment le Seigneur
qui m’a envoyé vers vous
proclamer
toutes ces paroles pour que vous les entendiez [1].
Jean, martyr
contemporain de Celui qu’il annonce, exécuté sans procès,
victime autant d’une
personnalité peu maîtresse d’elle-même et sous influence : le
roi Hérode,
que d’une affaire de moeurs qu’il dénonce. Sans doute, les
« saintes
femmes » dans les évangiles, mais les épouses des puissants
ont un rôle
décisif : Hérodiade donc, la femme de Pilate… Leçon pour nous,
leçon pour
moi : aller au bout du témoignage, selon une mission reçue
mais qui,
infiniment, nous dépasse. Vocation de Jérémie, celle de Jean
le Baptiste ne
nous est pas racontée mais elle dépasse les contingences, la
parenté de sang,
les circonstances, elle est irrépressible. Le Baptiste prêche
sans opérer aucun
miracle, il impressionne, il est investi d’un immense
prestige : Hérode
cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le
tenait pour un
prophète. Précurseur par
la préparation
de tout un peuple à l’événement, et précurseur plus encore en
ce que sa mort
fait commencer le ministère public du Messie. Les
disciples de Jean
arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis
ils allèrent
l’annoncer à Jésus. Jérémie
en réchappe
mais pas le Précurseur.
samedi 30 juillet 2016
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