Dimanche 17 Juillet 2016
Prier…
les morts de Nice, ceux de Turquie, tout ce qui est sans
raison, qu’impulsion.
Et puis chacun de mes actes manqués, mes réactions trop
vives d’affectivité
blessée et l’image constamment demanderesse que je donne de
moi, et en me
nuisant je peux manquer ce que d’autres attendent peut-être
de moi. Ne pas
décevoir. Marthe,
Marthe, tu te
donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule
est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part et elle ne lui sera pas
enlevée. La forte
recommandation du Christ,
correspondant si bien à ce que je vis et au risque que
j’encours de m’égarer et
de me décourager. Ce dire hier du Père Olivier L. à notre
fille, des moments
et passages en lecture personnelle de la Bible, et ce qui
nous est alors
adressé et qui peut nous pénétrer, l’expérience de le vivre.
Le meilleur de ce
que je puis, ou plutôt voudrais transmettre à notre fille,
sinon à l’univers et
à tant de mes interlocuteurs, cette expérience de l’adresse
personnelle de Dieu
à nous. Mais qui suis-je ? et que puis-je ? Même Marthe,
dont la
profession de foi à la mort de Lazare, surpasse tout autre,
y compris celles de
Pierre puis de Thomas… n’y parvenait pas d’elle-même. Il a
fallu la force douce
du Christ. Tu t’agites pour bien des choses. Une seule
est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Ce soin et cette
présence du Christ sont
le gage que nous sommes constamment accompagnés, inspirés si
nous en avons l’attente
et en acceptons le besoin. Répartition admise des fonctions
et des rôles. C’est
bien Marthe l’hôte, et elle a un juste discernement de qui
elle reçoit… mais ce
discernement reste humain et pratique. Sa cadette en a un
autre. Une femme
nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui,
s’étant assise
aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe,
elle était accaparée
par les multiples occupations du service. Elle intervint et
dit : « Seigneur,
cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le
service ? Dis-lui
donc de m’aider. » [1] « Direction
spirituelle » pour
aujourd’hui mais perspective universelle, la Trinité. Sa
figuration en deux
versions par ROUBLEV, mon aventure et mon échec à Sergueiev
Passad
(ex-Verdlovsk à une petite heure de Moscou en voiture, ma
commande, mes débours
et l’impasse…énième leçon de vie… nous nous éduquons
nous-mêmes mais dans la
souffrance tandis que l’Esprit Saint nous propose un chemin
plus sûr et, grâce
à Son accompagnement, bien moins douloureux)… c’était
l’heure la plus
chaude de la journée. Abraham leva les yeux, et il vit trois
hommes qui se
tenaient debout près de lui. Dieu n’apparaît
pas pour seulement ou principalement Se manifester, et Se
manifester à nous. Il
nous survient pour nous donner ce qui nous correspond. En
échange, quasi-liturgique
de l’accueil et de l’offrande d’un repas que Leur fait
Abraham : du
fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, voici qu’ils lui demandèrent : « Où est Sara,
ta femme ? »
… Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé
pour
la naissance, et à e moment-là, Sara, ta femme, aura un
fils ». L’effet
grammatical du trois au un… la connaissance
intime du souhait d’Abraham et de la promesse qui lui a été
faite : la
postérité de son sang et maintenant une postérité et une
fécondité conjugale… Dieu
a bien voulu leur faire connaître en quoi consiste la gloire
sans prix de ce
mystère parmi toutes les nations : le Christ est parmi vous,
lui, l’espérance
de la gloire ! Ainsi
soit-il.
[1]
- Genèse XVIII 1 à 10 ; psaume XV ; Paul aux
Colossiens I 24 à
28 ; évangile selon saint Luc X 38 à 42
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