Dimanche 24 Juillet 2016
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heures 58 + La télévision, ces soirs-ci regardée ensemble. Les
« Maigret » et les « Poirot », ma chère femme, ces deux
séries sont d’un mêle esprit : que ce soit l’esprit de déduction ou celui
de compassion, il s’agit de comprendre, pas de punir. Une école d’autrui.
Dialogue avec un camarade d’enfance, sa sœur mariée et sans enfant. La
troisième de celles qui ont croisé ma vie, et l’intensité ne se mesure ni à la
durée ni aux gestes, à se dérober à tout revoir : demeurer dans l’âme et
le souvenir de l’autre seulement selon l’état d’époque (jeunesse, charme,
mutuelle attirance, beauté dite du diable). Est-ce caractéristique, réflexe des
femmes ? L’importance que nous découvrons que rétrospectivement,
l’importance des apparences pour attirer, rencontrer, durer, en tout cas
commencer et elle meut toute une partie de notre vie. Combien d’années ?
sans lien, je crois avec la sexualité, au contraire. J’ai des souvenirs aériens
de toutes les jeunes filles que je rencontrais à mes 17-30 ans et les
rencontres ultimes de mes cinquante ans étaient encore marquées par la grâce du
commencement, la beauté qualifiant tout, celle du moment autant que celle de la
personne. La suite, le présent m’apprennent tout autre chose, et la force de la
communion par-delà le temps, par-delà nos évolutions physiques. Ce qui fut
désiré mais ne s’accomplit pas, a désormais autant d’impact dans notre vie, par
la mémoire, le souvenir et notre libération du désir, du sexe et de tout
réflexe de prédation, que ce qui a été « vraiment », factuellement
vécu, accompli, explicitement échangé. Nous gagnons avec les années de posséder
– au moins d’âmee – les deux termes de l’alternative : ce qui fut et ce
qui ne fut aps. On s’aperçoit alors que que ce qui ne fut pas a été aussi beau,
mais dans le même mouvement nous comprenons que les circonstances, la liberté
ont dialogué pour nous proposer une sorte de respect de l’autre et de
nous-mêmes. Je préfère le mystère à la crudité, et quand il y a assez de
mystère pour accueillir les instants de crudité, l’humour est là qui est
partage du sourire.
L’esprit
du temps, l’école de TOCQUEVILLE pour observer, celle de TAINE et de RENAN pour
construire-reconstruire, on est loin de l’ « excellence »
anglo-saxonne à laquelle la rue Saint-Guillaume ou la rue Franklin ont été
convertis ces dix ou vingt dernières années, avec le résultat que nous vivons.
De mon cher Olivier B. [1]la vérité de dire bref :
une forme de poésie en politique, et l’évolution de Génération Identitaire devenue les Identitaires (le
répertoire est intéressant parce qu’il montre que NS et FH sans avoir la carte
ne phrasent pas autrement)… cet air du temps qui cherche un adjectif pour ceux
y font le plus de bruit. Ceux qui pensent en bloc alors que tout est à la
diversité, y compris l’informatique car les tendances au monopole, à la
sujétion des consommateurs, au viol de la liberté des personnes (Cloud, Pokémon
GO) ou la permanente soumission à la mode, ont déjà leurs antidotes – j’en suis
sûr – il suffit de les chercher. Les repliements sont inefficaces et mutilent.
Ils ne sont pas la vie.
Prier…
celles évoquées par les non-revoir pour « préserver » ce qui fut…
mais n’était qu’apparence. La beauté a son actualité parce que le regard, la
manière d’une octogénaire qui fut belle, eut du « succès », ne sont
pas d’une femme qui n’a pas eu cette chance ou cette malchance : le
pouvoir d’attirer. Ma chère femme me préfère à partir de l’âge où elle m’a
connu. Et en photo. que je m’y vois, la question immauquable, cette assurance
et cette présence avaient-elles un répondant intérieur, gageaient-elles quelque
chose ? C’est toujours le présent même si la biologie nous entraine
irrépressiblement vers ce nouveau pays où tout se limite de plus en plus pour
le corps, et où tout se concentre (heureusement) pour nous préparer à
l’essentiel, nous faire ambitionner de réaliser enfin, de fonder.
Prier…
la prière d’Abraham. Y eut-il même sa demande de fécondité et de
descendance ? à vérifier, mais je crois bien que la promesse de Yahvé, si
elle répond à un vœu implicite, est de Sa seule initiative, de Sa seule
« idée », ce qui fera le plus plaisir, ce qui sera le bonheur pour Sa
créature. Ce que nous n’osons même concevoir… Mais Abraham, comme Moïse, comme Jésus est d’abord un intercesseur,
un serviteur du dessein divin, du dessein de la compassion. Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le
coupable ? L’argumentation d’Abraham
avec Dieu, elle ne peut porter que sur l’impossibilité que Dieu se contredise.
Ce qui place la promesse de vie éternelle dans une situation de dialectique
invincible. Aussi fortes que l’expérience et la perspective de la mort pour
chacun et nous tous, aussi fortes la promesse et la perspective de la vie
éternelle. Nous n’allons pas vers l’échec, la suprême et décisive limite, nous
allons embrasser tout le réel, le comprendre, en vivre. A cause d’eux je
pardonnerai à toute la ville. Puissance
de tout « juste », puissance de toute prière quand elle est pour
l’ensemble de ce à quoi nous appartenons, ainsi la prière pour notre
génération, pour notre époque, si grosses actuellement soient-elles
d’incertitudes par erratisme, dispersion, irréflexion, par hâte… Le châtiment,
la punition qu’évoque Yahvé ? Loin de toi de faire une chose
pareille ! … Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le
droit ? [2] Réponse : la rédemption. Dieu vous
a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes. Il a
effacé le billet de la dette qui nous
accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : il
l’a annulé en le clouant à la croix. Le
débat (faux et stérile) sur le légalisme et le rituel, courant tout l’Evangile.
Ces saintes et saints, contemplant à longueur de la vie, le Christ en croix, l’atroce
supplice, le chemin mystérieux et
révoltant. Grâce de l’âge qui a avancé : vivre que tout est mystérieux
mais a pourtant un sens, que notre responsabilité est de faire le bouquet de
tout ce qui a été reçu, manqué, accompli. Reconnaître œuvre et décision,
dilection et intelligence de Dieu dans nos vies, finalement dirigées et
orientées vers Lui, ce qui magnifie notre liberté. Notre appétit de sens et
d’amour est assouvi à terme sans que tous nos manques aient pu amoindrir la
puissance divine en nous. Seule manière de le reconnaître et donc d’en rendre
grâces, la prière de confiance, notre adhésion à ce qu’est Dieu, qui est Dieu,
à Dieu dans notre vie la plus intime, dans notre vie collective, pour l’avenir
de notre monde. Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit
sanctifié, que ton règne vienne… La
version donnée par Luc ne donne ni le possessif pluriel, ni la situation de
Dieu dans les cieux. A vérifier dans les synoptiques. Commentaire du Christ… Demandez,
on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous
ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à
qui frappe, on ouvrira. Pourtant la
prière est d’abord rencontre, la rencontre de Dieu, c’est ensuite, délais ou
pas ? que nous percevons ce que nous recevons, et que nous sommes exaucez.
Seconde forme et à suivre, de la rencontre.
Je
prie, lis et écris dans le murmure des dialogues entre notre fille et l’amie qu’elle
reçoit pour ces vingt-quatre heures, « tournage » de saynètes avec
les poupées ever after high et un fond de télévision. Dans l’impasse
rencontrée par ma chère femme pour confectionner et éditer mon billet de train.
Jusqu’il y a quelques jours (précédent trajet), le billet apparaissait à
l’écran, horaires, prix, description de la place, et il n’y avait plus qu’à
imprimer. Tarifs toujours plus avantageux qu’au guichet. Hier et ce matin,
cinq-six feuilles déjà, le justificatif fourni seulement quarante-huit heures
après le dernier voyage. Les engrenages du progrès… et l’enfance qui n’est pas
insouciance mais créativité et repos dans une façon de répétitivité. Je vis
donc entre progrès et enfance, devant la réalité du trait à tirer sur ce qui
m’a été donné pour essayer d’en transmettre ce qui peut être utile à autrui.
Quant à demeurer dans le cœur et la mémoire d’autrui, ou à y entrer, sans doute
l’écrit est un vecteur, mais le cœur de Dieu est le vrai « cloud ».
De ce Cœur, je sais plus que ce « cloud » dont je me méfie. Finalement,
le don de Dieu ? l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent.
11
heures 57 + Je regarde la biographie de TRUMP selon wikipédia.
L’incertitude de son affiliation politique [3] et ses variations, ce
qui ne lui est pas propre, vg. EISENHOWER. Il finance même en 2008 la première
tentative d’Hillary CLINTON, mais surtout il est souvent candidat ou pressenti
déjà pour le ticket, à la seconde place : en 2000, il s’est lancé avec 7%
d’intentions au départ mais a renoncé, et cette fois il aboutit avec 5% au
départ. Et il faut noter que parmi les favoris à une primaire dans l’histoire
contemporaine, il est celui qui a le moins dépensé ! enfin, il semble
devoir déplacer des électeurs traditionnellement abstentionnistes. J’avoue que
la levée des masques est en soi utile. Hillary sera banale comme elle l’a été
en sectétaire d’Etat et proche d’Israël. L’élection de TRUMP devrait nous
guérir d’une Amérique qui hésite sur ce qu’elle est. Une Amérique, d’ailleurs
prétexte pour beaucoup chez nous à « comprendre » POUTINE au point de
le préférer, lui et son régime. Alors que c’est une pure dictature et une
dictature nationaliste ; je sais d’expérience que la Russie peut être
démocratique. Nous l’avons aidé par nos lacunes et nos simplismes, notre
absence d’analyse des causes et des risques de l’implosion soviétique si celle-ci
n’était pas très accompagnée. Nous avons voulu nous mettre à table en prêchant
à l’Est le plus matérialiste capitalisme. De même, une élection de Marine LE
PEN, à laquelle je ne crois pourtant pas, et pas même à sa présence au second
tour, serait une novation et une purge : le Parlement où elle ne peut
avoir de majorité sans réforme constitutionnelle et changement du mode de
scrutin, retrouvera son pouvoir de contrôle et au-delà puisque le gouvernement
et le choix du Premier ministre émaneront forcément des partis dits de
gouvernement et selon un programme de consensus. Il y aura alors une discussion
et des mises en place forcées entre l’Assemblée nationale et l’Eysée, ce qui
n’existe plus depuis 2002 (responsabilité écrasante de JC de n’avoir pas alors
formé un gouvernement d’union nationale à l’image de l’électorat l’ayant
préféré à LE PEN senior). Certitude, une élection aboutissant à maintenir FH ou
à ramener NS ou AJ au pouvoir sera la stricte continuité de ce que nous
subissons et qui s’accentue depuis 2007.
Je
voudrais les chrétiens en France et l’Eglise de France vraiment actifs et
priants. Au moins, un synode consacré à la pastorale et suscitant un concile
universel de même objet : état de vie du sacerdoce, formation profane du
clergé, entrée des femmes dans le gouvernement central de l’Eglise (des
cardinaux laïcs, donc possiblement des femmes – Paul VI pensait à MARITAIN et
peut-être à GUITTON) et pratique sacramentelle des enfants, puis discernement
de la vie spirituelle en eux. Choc de la préparation à la profession de foi
dans un ancien collège jésuite : pas de confession des enfants depuis
cinq ans, et messe deux-trois fois par an, tout simplement parce que les
parents ne vont pas à la messe, et en semaine travaillent et ne peuvent emmener
leurs rejetons « à confesse ». Découverte aussi que les animations
pastorales, les directions d(‘établissement, les aumôniers s’en f.. ou ont
baissé les bras. La fonction continue de fonctionner pour des septuagénaires et
elle est assurée par un clergé qui n’est pas en osmose avec le salariat, la
conjugalité, la paternité, etc. – Je le voudrais parce qu’il faut des autorités
morales chez nous de même qu’il faut des solidarités dans l’entreprise et non –
surtout dans les sociétés de services – des parcours seulement individuels. Je
pense aussi qu’une conscience de classe chez les salariés est nécessaire face
aux cooptations et aux consciences de classe dans le patronat. Oui, à
l’entreprise comme unité, y compris de négociation, mais à condition que ce
soit le lieu du sort commun et de la solidarité. Les grands groupes l’empêchent
site par site. Quid des PME, je n’en ai pas l’expérience. Ces analyses de
situation et de comportement manquent. Ni l’Eglise ni l’Etat ne sont à jour
là-dessus. Le magistère social de l’Eglise » est trop complaisant en
légitimant le libéralisme et le mondialisme à conditions que… la légitimation
acquise, et acquise comme une condamnation du « communisme » et du
« socialisme », les conditionnalités sont oubliées, le « réalisme »
et la compétitivité l’emportent, d’autant plus que l’Etat est depuis dix-vingt
ans délégitimé aussi bien par le libéralisme et le mondialisme que par ses
ressortissants citoyens, trop déçus de ce qu’en font les politiques, et plus
encore par lui-même puisqu’il abandonne ses outils et ses prérogatives. La
question n’est pas ici un empêchement européen. Au contraire. S’il y avait une
forme d’Etat et de service public à l’échelle européenne, et une claire
conscience du bien commun matériel et sprtiuel dans une direction démocratique
de cet ensemble, celui-ci serait aimé. La réconciliation et l’indépendance se
feraient. Réconciliation des citoyens et des travailleurs avec l’institution et
l’entreprise européennes. Indépendance vis-à-vis des tiers en économie, en
stratégie.
[1] - Le 21/07/2016
à 07:50, Olivier BRISSON a écrit :
Comment rendre Valls
sympathique ?
Prenez un mensonge de
Wauquiez, une absurdité de Ciotti, une énormité de Sarko, un silence de Juppé,
Rajoutez une pincée d’oubli,
faites cuire 7 heures dans un hémicycle..
Dégustez vite, avant que cela
refroidisse…
Le 20/07/2016
Le 24/07/2016 à 08:54, Olivier BRISSON a écrit :
Le candidat républicain à la
vice-présidence des USA dit avoir été choisi par Trump pour
« compenser… »
…et penser con avec lui…
Le 21/07/2016
La Pologne , la Hongrie,
la République Tchèque et la Slovaquie veulent accroitre le rôle des parlements
nationaux pour , disent-ils, « donner un nouveau souffle à l’Europe…
…ou le couper ?
Le 22/07/2016
N’imposons plus aux pauvres
douaniers britanniques l’inconfort d’une présence sur le sol européen à
Calais..
Proposons leur de transférer
la frontière franco-britannique à Douvres ou dans les Iles anglo-normandes…
Le 23/07/2016
La seule incertitude de ce
Tour de France reste l’année où nous apprendrons que le vainqueur avait triché…
Le 24/07/2016
[2] - Genèse XVIII 20 à 32 ; psaume CXXXVIII ; Paul aux Colossiens
II 12 à 14 ; évangile selon saint Luc XI 1 à 13
[3] - Initialement démocrate, il est un fervent partisan du président Ronald
Reagan et débute son engagement en politique en 1987 au Parti républicain.
Il songe à se présenter aux primaires républicaines de 1988 ; celles-ci
sont remportées par George H. W. Bush, qui aurait un temps envisagé
de se présenter avec Donald Trump comme candidat à la vice-présidence des
États-Unis27.
Donald
Trump quitte le Parti républicain en 199928 et
rejoint le Parti de la réforme des
États-Unis d'Amérique, fondé par Ross Perot.
Il cherche à obtenir l'investiture de ce parti en vue de l'élection
présidentielle de 2000, mais il renonce à présenter sa candidature alors qu'il
était crédité de 7 % d'intentions de vote à l'élection présidentielle29,30.
Entre
2001 et 2009, sous la présidence de George
W. Bush, auquel il s'oppose, il est à nouveau enregistré comme électeur
démocrate31.
En 2008, il finance la campagne
pour l’investiture démocrate de Hillary
Clinton32. En
2009, il s'inscrit au Parti républicain, et s'y réinscrit en 2012 après un
interlude indépendant, sans affiliation31.
Après
avoir envisagé une candidature en tant qu'indépendant à l'élection
présidentielle de 2012, il apporte son soutien au candidat républicain, Mitt
Romney33.
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