vendredi 15 juillet 2016

oui ! tu me guériras, tu me feras vivre - textes de ce jour qui finit

Vendredi 15 Juillet 2016
Au fil de l'horrible actualité venant , cette fois ci , de la côté d'Azur , je ne peux m'empêcher d'exprimer , à titre personnel , mes pensées pour la France qui m'avait si bien accueilli en tant qu'étudiant et dans laquelle je compte de nombreux amis , au peuple français et, particulièrement , aux familles , terriblement , affectées .
les premières informations évoquent " un camion fou" qui a foncé dans la foule venue pour célébrer le bal populaire du 14 juillet sur La promenade des anglais .
A vrai dire le terrorisme est le stade suprême de la folie humaine ....,


12:04, guineitt bah a écrit :
chère père mes condoléances a vous le peuples français et les familles des  victimes je bien de savoir sa par la radio sa ses un cancers qui touche touts le mondes vrement ses jents nons pas de coeurs ni de fois et pa de religions nous sommes tristes que le Seugneures rentes touts ses victimes dans le paradis amine



. . . Norauto à Muzillac,09 heures 16 + La g… de bois, les rodomontades dès la fin de l’ « euro », les approximations d’hier sur le terrorisme, la prétention de protéger : 73 morts à Nice, un modus operandi nouveau. J’ai couriellé dans notre deuil à JPJ .Prière pour nos morts autant que pour les déréglés de la haine et de la robotisation. Mais ce tropisme humain vers le plein emploi, vers l’utilité, vers l’appréciation de soi par autrui et la société, cela amène aussi bien à la passion pour la politique, au terrorisme, à l’amour. Etre utile, être considéré pour ce que l’on apporte. Je suis aussi de ce bois. Le Christ Lui-même sans cesse expose Son utilité pour l’humanité. Qui suis-je ? sinon ce que j’accomplis.

Faute d’avoir pensé à emmener mon Prions en Eglise, je vais au « journal » de notre fille  J’écris dans l’espace (trois fauteuils, un guéridon à magazines) à l’entrée de la halle à accueil et à exposition des multiples accessoires pour automobiles. Venue de couples, les dynamiques qu’on peut devenir à l’allure, au physique, à la manière de saluer, de sourire, ou pas ; La généralité est que les gens vivent bien leur physique et apprécient leur couple. Ce qui ramène à ces « clés d’interprétation » que je cherche et assemble pour FH : couple = zéro, assumer son physique = fort peu, cf. coiffure et cécité sur l’habillement. Mal dans son intimité, ou plutôt dans le plus proche de son intimité (celle-ci me reste impénétrable car, à part le goût du pouvoir, qui n’a rien d’anormal en politique, ni d’original, qu’est-ce qui le motive, et le tend ? signe d’ailleurs du vide de son action et de ce qu’il paraît lui-même, que ce genre de question soit loisible. Avec aucun de ses prédécesseurs, elle ne se posait car les réponses étaient d’avance évidentes, données), mal avec lui-même ? je ne le crois pas, mais tant d’atrophies, surtout en compassion , en communion, en sensation des autres, un homme entièrement dédié à la mécanique des comportements pour s’en servir. Résultat en tout cas, il nous impose comme aucun de ses prédécesseurs sa façon d’être et de faire. Et il le peut car son impopularité le sert : strictement rien à perdre. Le culot de NS n’était que verbal, c’est un homme vulnérable à l’autre, ses amours, tandis que FH a plus que du culot, il a le mépris, il ne sait pas aimer, il n’a pas même idée de ce qu’est aimer. Son propos est creux, banal, précisément parce qu’il n’a pas de sentiments cordiaux.

. . . à ma table de travail, chez nous (Reniac), 15 heures 04 +  A mon retour ici vers midi et demi, Marguerite venant vers moi, la petite chatte : malade ? non, perdue, recherchée depuis déjà deux heures, dans le buissonnement le long de la maison et peut-être de la séparation le long du four-à-pain avec la prairie…

16 heures 47 + Toujours pas notre chatounette… c’est le cas de l’écrire : nous battons les buissons et du coup je défriche toute une part de l’environnement immédiat de notre habitat : Aoulie Ata.
Politique… nouvelle note rapide pour JPJ tout à l’heure. FH a tort de répéter que nous sommes un grand pays. Non, mais petit ou moyen, nous pouvons d’une part provoquer l’Union européenne, vraiment sans être soupçonné d’hégémonisme et d’autre part mettre du poil à gratter là où il faut et prophétiser sur les points de blocage qui ne le sont que par langue de bois et dogmatiques, vg. la question du Proche-Orient. Secundo, la négociation du Brexit, une pro-européenne chargé du dossier à Londres. Nous ne ferons jamais route vraiment différente de l’Angleterre et nous ne serons pas, avant plusieurs générations, sinon jamais, vraiment du même pas et surtout de la même pensée. Par conséquent ne cherchons pas les facteurs de rupture et de différence, pas de chantage ni de fausse unanimité à une pseudo-cohérence de la sécession. Au contraire, soyons très ouverts et ne coupons rien, sauf le visible, du genre réunion à Bruxelles. On se verra en G 7 ou à l’OTAN. En revanche,  inventons de nouveaux territoires où nous rencontrer bien plus qu’avant le referendum. Certainement, la défense. Pas de simplisme, pas de leçons. Je vais peut-être écrire à Theresa MAY . Après GORBATCHEV, MERKEL : MAY…

21 heures 10 + Les deux héroïnes du jour : notre petite adoptée depuis vingt-quatre heures – 17  heures 50, enfin repérée mais en haut de l'arbre à plusieurs fortes branches en encoignure, sur la terrasse, entre cuisine et salle-de-séjour. Et notre trésor adoré – 20 heures 15, Marguerite au plus haut de l'échelle et en équilibre pour s'approcher au plus près de la chatounette réfugiée sur une branche à cinquante centimètres au-dessus du toit de la cuisine, parvient à la prendre, à la poser dans son panier, à la couvrir de sa petite couverture et à passer d'en haut à sa mère ledit panier... aussitôt, emmenée dans la chambre de sa petite maîtresse. Là, repas mais sans boire, puisqu’elle ne le veut pas et liberté restreinte à cette seule chambre. Emotion pendant presque douze heures puisque la fugue de Kitty, imprudemment emmenée en liberté se rendre compte de l'environnement de la maison, a dû commencer à 11 heures environ. Elle se cache très vite au plus dru de gros buissonnements devant la maison, entrevue deux fois, mais ne se laissant pas prendre. De 12 heures 30 à 17 heures, débroussaillage d'une semi-haie et du buissonnement. Ce que je n’ai jamais fait, laissant s’installer les ronces, maintenant le travail est bien commencé. Changement d'aire d'investigations, miaulements entendus en plusieurs endroits, du fait des échos de l'encoignure... Lola nous a aidés, qui voulait monter à l'arbre. – Parabole… Marguerite initialement fautive, conclusivement courageuse, maîtresse d’elle-même, ingénieuse et ayant certainement fait un grand chemin dans la confiance de la petite bête en sa maîtresse. Et voici notre petite fille devant la télévision, un film de Barbies…
Prier, fatigue, action de grâce, notre trinité mais Nice, notre pays et l’ensemble des perplexités européennes. Que ces défis nous approfondissent… Précisément, le juridisme, la coûtume sont autant de surdités, de cécité tandis qu’il y a ici plus grand que le Temple [1]. La prière exaucée, la miséricorde divine, modèle de celle qui nous est demandée. Seigneur, souviens-toi ! j’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage… J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes, je vais ajouter quinze ans à ta vie… Et Dieu donne même un signe, exauçant dans le détail la demande du pauvre roi, avide d’un signe fondant sa foi et son espérance : et le soleil remonta sur le cadran les dix degrés qu’il avait déjà descendus. Conclusion et réplique aux pharisiens scandalisés de la glane des disciples un jour de sabbat quand Jésus vint à passer à travers les champs de blé… Je veux la miséricorde, non le sacrifice. Et comme toujours : miracle ou leçon, l’affirmation de Soi par Dieu fait homme : en effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. Et Ezéchias… oui, tu me guériras, tu me feras vivre. Voici que mon amertume se change en paix.  Proposition que je prends au pied de la lettre, moi qui peut dire parce que je l’ai vécu : tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie : le fil est tranché. Eh bien non ! ni pour Ezéchias ni pour moi ni, finalement pour les malheureuses et les malheureux de Nice. Mystère et force de la vie. Le Seigneur est auprès d’eux : ils vivront ! Tout ce qui vit en eux, vit de son esprit.
 
23 heures 37 + L’imprévu… ce mot de HITLER en 1924, selon Joachim FEST : l’invraisemblable est ce qu’il y a de plus sûr. Nice… maintenant la Turquie… et toute cette journée, cette minuscule chatte, maintenant à la tête de l’oreiller de notre fille. La réflexion sur l’événement, sur notre part de responsabilité toujours. Mais pas le réflexe de la prière pour simplement entendre. Plus un visage d’homme parmi les habitants du monde ! … Isaïe XXXVIII. Il y a à réfléchir et gloser, toujours plus d’erreur et d’inconvenances dans nos fonctionnements étatiques, le terrorisme n’en fournissant que l’illustration la plus évidente et tragique. Sans doute, mais ce soir, cette nuit, la prière et le cri : je disais : je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants. Pas de rétrospective, mais avancer. Oui, tu me guériras, tu me feras vivre. Et les textes pour demain disent déjà : les nations mettront en son nom leur espérance.


[1] -  Isaïe XXXVIII 1 à 6, 21-22 & 7-8 ; cantique Isaïe XXXVIII 10 à 17 passim ; évangile selon saint Matthieu XII 1 à 8

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