Dimanche 31 Juillet 2016
Singularité
de la vie ? ou règle et réalité de la vie ?Je n’ai pu écrire
il y a
un mois ce qui me venait facilement à la mort de personnages
qui m’avaient
accueilli, sinon dans leur intimité, tout au moins dans leur
agenda, quoique
pour certains Maurice COUVE de MURVILLE, Jean-Marcel
JEANNENEY, cela avait été
bien davantage : vraiment une communauté de vie et de
sentiments, un
échange de maître à disciple, puis entre compagnons, pendant
trente-quarante
ans… mais pour Edgard PISANI ou Marceau LONG, il y a une
personnalité, une
grande notoriété, un parcours : je les ai approchés, mais la
psychologie,
l’âme, je ne sais. Et peut-être est-ce là une des vérités de
la vie que je
constate sur le tard, on ne pénètre personne, pas même son
enfant, et guère
soi-même (mes propres réactions à la douleur l’autre mardi
ou à ce qu’il m’est
donné de vivre depuis quinze mois). Dieu nous pénètre, et Il
nous donne de
pénétrer en Lui, mais l’une des grâces et des immenses
avancées de ce que le
Christ appelle la vie éternelle, me semble bien davantage
qu’une longévité, des
capacités illimitées, qu’un aboutissement total de toutes
nos virtualités qui
n’étaient que pressentiments de ce que Dieu veut de nous et
nous donne :
oui, la vie éternelle c’est la communion totale, permanente
d’une connaissance mutuelle, et notamment de celles et ceux
que nous aimons et qui nous aiment. Nous
aimons et communions, ici-bas, en aveugles. Et sourds. Et
nous aimons, et
voulons aimer bien davantage. Nous serons pleinement
exaucés.
La
saint-Ignace… un des éléments les plus forts (avec la
Mauritanie et le général
de GAULLE) de l’ambiance de toute ma vie, quoique ce soit
bien plus que des
études, qu’une vie spirituelle selon certaines structures…
je ne sais comment
dire ni caractériser. La notice Exercices spirituels
dans wikipédia
mentionne le fondateur, ex-Jésuite, des CPCR, le Père de
VALLET, mais pas mon
cher Jean LAPLACE sur lequel il n’y a pas de notice que des
renvois à des
textes de Mgr. DENIAU, de l’archevêque de Rennes, et… aux
miens. Je reçois là –
ouvertement – la confirmation d’une de mes missions, sinon
de ma mission :
propager et faire connaître ceux (celles) qui m’ont formé,
que j’ai vraiment
rencontré. Dans le cas de JL, dont les livres – à
re-vérifier maintenant car
cela a pu être réachalandé… ne figuraient dans les
rayonnages de la
« villa Manrèse » à Clamart, là où il donna pendant près de
cinquante ans
d’affilée, « les » Exercices,
tout semble donc à faire. La
constellation de Gaulle, certes, mais ces
religieux dans ma vie, dont
lui, Amédée HALLIER, Dom Jacques MEUGNIOT et certainement,
mais selon ma seule
expérience, le Père Gilbert LAMANDE. J’en oublie… le cher
Frère Claude, le si cher Denis MAUGAN, humble prêtre diocésain,
notre ami, notre commensal et qui communia notre fille.
Prier…
la France et ce carrefour que les circonstances, couvertes
par le mot et le
drame : terrorisme, gratifient d’une chance exceptionnelle.
Se vouloir
telle qu’elle est devenue, en une continuité imprévue,
particulière de ce
qu’elle a toujours été. Qohèleth… cette « manie » de
l’authentique,
les entreprises changent de nom pour qu’on oublie d’où elles
viennent ou
comment elles se sont fabriquées, puis refabriquées, voire
trahies elles-mêmes
et l’Eglise croit, du moins dans sa fonction de présentation
et de commentaire
par des tâcherons, souvent des saints mais des tâcherons
quand même, approcher
les textes en revenant à des noms, en ne transposant plus,
donc Qohéleth,
selon mon Prions
en Eglise,
c’est l’Ecclésiaste,
attribuée à Salomon… J’avais d’abord cru aux Proverbes.
Couriellé
à JPJ sur le tournant que nous vivons et que consacre le
drame et le martyre de
Saint-Etienne-du Rouvray [1].
Prier…
le prix de la vie éternelle, notre relation pas seulement
aux autres, mais aux
biens de tous ordres, matériels et divers, spirituels
compris. Un homme
s’est donné de la peine ; il est avisé,
il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser
son bien à quelqu’un
qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité,
c’est un grand
mal ! En effet, que
reste-t-il à l’homme
de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se
fatigue sous le
soleil ? [2]Ce soleil couchant dans
nos vies, la grâce
du discernement qui nous est de plus en plus donnée, les
faits aidant enfin
notre propension à revenir à l’essentiel, à y aller plutôt,
alors que nous n’y
cédions pas quand nous étions à notre zénit. Mon visage à
mes quarante ans… et
celui qui m’est donné maintenant. De la conquête ou de
l’ambition de conquête à
la simple humilité d’aimer et de se savoir inférieur encore
à toutes nos forces
d’amour, de dévouement, de générosité. Faites donc
mourir en vous ce qui n’appartient
qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et
cette soif
de posséder, qui est une idolâtrie…. Gardez-vous bien de toute
avidité, car la
vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce
qu’il possède… L’Apôtre
et son divin Maître, le Seigneur de
sa conversion sur la route menant à Damas… Les réévaluations
totales. Te
voilà donc avec de nombreux biens à ta disposotion, pour de
nombreuses années. Repose-toi,
mange, bois, jouis de l’existence. – Tu es fou : cette nuit
même, on va te
redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? Mourir n’est pas quitter
la vie, même si ce
font alors – pour un temps qui n’est que le temps de nos
limites actuelles –
des séparations déchirantes et douloureuses, qu’elles nous
soient épargnées,
mourir c’est y entrer. Justesse d’expérience : Thérèse de
Lisieux, et
paroles de ma chère mère : a quitté tous les siens… est
retournée près
des siens, qu’elle voulu
graver sur sa
tombe et surtout dans mon cœur. Et, sans plus aucune
différence entre nous,
enjeu du tournant actuel dans notre vie nationale, sinon
européenne, il n’y
a plus le païen et le juif, le circoncis et l’incirconcis, il
n’y a plus le
barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y
a le
Christ, Il est tout et en tous. Amen.
[1]
- Cher
ami, Monsieur le Secrétaire général,
le martyre du Père Jacques Hamel a confirmé et même sacralisé le tournant dans ce que nous subissons nationalement depuis le 7 Janvier 2015.
Le Président, le Premier ministre, leur gouvernement ont très bien pris ce tournant. Tandis que l'opposition - la droite ou les droites dites de gouvernement - l'ont pris très dangereusement, comme elle avait commencé de le faire le soir de Nice : ce qui n'avait pas été le cas depuis Charlie. L'antidote au terrorisme, quel qu'il soit, est celle de l'union nationale et religieuse, quelles que soient nos diversités, nos convictions, nos agnosticismes, nos philosophies, nos lectures-mêmes de l'Histoire et de la géo-stratégie. L'Etat de droit, la laïcité sont des biens communs à tous et toutes. Libre à ceux qui courent la primaire de la droite de prêcher la fracture et l' "adaptation", voire le "rembarquement" et d'être si instinctifs et improvisés qu'ils imposent silence à Marie Le Pen... dépassée.
Un consensus va se former, les autorités religieuses, les gens de foi vont y contribuer encore davantage que les autorités politiques et les organisations sociales. La manifestation du 11 Janvier 2015 vient d'avoir sa confirmation à Notre-Dame de Paris. L'esprit national est directement convoqué.
L'élection présidentielle prochaine n'a pas à faire choisir les Français entre ce juste consensus et quelque guerre sainte anti-terroriste et stigmatisant l'Islam : cette guerre d'ailleurs serait, est exactement la réplique du djihad dont elle a le même caractère de haine, d'immaturité et d'irréflexion. L'élection présidentielle doit au contraire consacrer ce consensus.
C'est au Président, au gouvernement de préparer cette consécration dans les urnes en ayant commencé de la manifester dans les faits. Et donc immédiatement de pratiquer l'union nationale et mettre en oeuvre des outils éprouvés :
1° demander au Premier ministre actuel (dont je n'ai pas approuvé ni les manières parlementaires ni les différents projets de loi économiques ou sociaux, mais dont j'approuve l'essentiel des déclarations au Palais-Bourbon après le 13-Novembre, puis ces jours-ci dans le Monde, et le JDD), demander au Premier ministre de former un gouvernement d'union nationale, c'est-à-dire en demandant à tous les partis, représentés ou non au Parlement, donc Front national compris, de participer à un nouveau gouvernement, de former avec lui et avec le Parti socialiste et ses auxiliaires actuels, une nouvelle équipe, très restreinte, mais représentative de toutes les familles politique françaises.
S'il n'y parvient pas, il faudra chercher la personnalité qui y parviendrait, à sa place, mais qui ne serait nommée Premier ministre qu'à la condition de constituer ce gouvernement d'union nationale. De cette volonté, de cette demande, de ce processus, il est fait part à la nation par un très court message du président de la République au pays. Evidemment, si cette manifestation pratique de la volonté populaire d'union nationale n'est pas comprise par les partis, ou au moins par des personnalités notoires et se détachant spectaculairement des emprises et disciplines partisanes, les responsabilités et même les culpabilités seront bien visibles.
2° car la situation économique reste préoccupante, vous le savez (taux de chômage à la hausse, croissance nulle ou très faible, exceptionnalité française en Europe que ce piteux état, sans compte l'endettement peut-être ralenti mais pas en diminution), rétablir en l'inventant en partie selon notre expérience de 1945 à 1997, la planification souple à la française. Institution avec ses développements en commissions spécialisées, et périodicité très adaptée au fixisme du calendrier électoral national quinquennal, qui est propre à encadrer la négociation sociale et à combiner l'ensemble des politiques publiques et d'entreprises. L' " ardente obligation du plan " (général de Gaulle) et participation de tous les acteurs, pour vraiment rétablir nos grands équilibres - consensuellement en réplique au consensus politique et spirituel à consacre.
3° la réponse aux défis migratoires et à la critique quasi-unanime des opinions nationales face aux fonctionnements européens, le constat aussi que malgré sa position dominante économiquement et financièrement, donc politiquement, de l'Allemagne parmi les Etats-membres, celle-ci n'a pas su ni pu proposer un remodelage à neuf de l'entre prise européenne, au moins sa mise à jour. Il faut une "relance" ; à nouveau, ce peut et - par défaut - ce doit être l'initiative française. Je ne partage donc pas le pessimisme du Président, tel que rapporté par le Canard à la suite du séminaire gouvernemental. L'Europe "rêvée"est possible, mais il faut des déclencheurs comme en Mai 1950 quand Monnet inspira à Schuman une déclaration qui inscrivait tout autrement dans les esprits, notamment français, la nécessité du réarmement allemand, exigence américaine. Comme pour le plan de développement économique et social, je me répète donc.
L'initiative et la proposition présidentielles doivent porter sur la démocratisation de l'Union : élection directe du président de l'Union, prérogative de celui-ci d'en appeler au referendum européen dans les matières prévues par le traité. Un nouveau traité, peut-être à appeler loi fondamentale (à l'allemande) si l'on ne veut pas dire : constitution européenne. Pour une Union qu'il vaudrait appeler comme à sa fondation : Communauté, ce qui marquerait bien la fin de l'ère intergouvernementale de ces vingt ans, qui a échoué et mené l'entreprise à la désaffection générale et à l'absence d'influence et d'existence dans le monde. Au refus du clivage djihadiste préconisé par l'opposition sarkozyste, doit correspondre aussi le refus d'un clivage Europe/anti-Europe. La différence doit se faire entre la démocratie et l'intergouvernemental occulte. Celui-ci a produit l'autisme de la Commission et conduit aux traités transatlantiques négociés sinon adoptés à huis-clos.
Le processus serait de provoquer l'élection (anticipée) d'un nouveau Parlement européen, qui aura mandat constituant et dont le travail - abondé par la mobilisation, au moins électronique de tous les citoyens européens, avec peut-être des représentations en commissions diverses. Un referendum - dont les modalités notamment les circonscriptions seraient à débattre nationalement et en Parlement européen - sanctionnerait l'exercice. Il serait plus qu'utile qu'en même temps que s'élira ce Parlement constituant, soient élus - au suffrage universel direct de tous les ressortissants européens - la présidente ou le président de l'Union-Communauté. Il doit être possible en Conseil européen de mettre en marche ces deux processus électifs, et que cela soit ensemble. Et donc un ensemble contre lequel l'opposition thématique sera vaine puisqu'il s'agira de personnes à élire, et contre lequel aussi les tendances sécessionnistes n'auront pas de prise, puisqu'elles seront libres d'élire ou de tenter de faire élire leurs représentants.
Bien entendu, ces trois points traités et gagnés, l'élection présidentielle ne peut que consacrer chez nous ces options qui sont d'unité et d'avenir. Donc très conformes à notre génie français, et à l'intérêt de tout le monde.
Pensées et voeux.
P J un précédent d'Eglise française au martyre du Père Hamel : l'archevêque de Paris en Juin 1848, venu aux barricades
le martyre du Père Jacques Hamel a confirmé et même sacralisé le tournant dans ce que nous subissons nationalement depuis le 7 Janvier 2015.
Le Président, le Premier ministre, leur gouvernement ont très bien pris ce tournant. Tandis que l'opposition - la droite ou les droites dites de gouvernement - l'ont pris très dangereusement, comme elle avait commencé de le faire le soir de Nice : ce qui n'avait pas été le cas depuis Charlie. L'antidote au terrorisme, quel qu'il soit, est celle de l'union nationale et religieuse, quelles que soient nos diversités, nos convictions, nos agnosticismes, nos philosophies, nos lectures-mêmes de l'Histoire et de la géo-stratégie. L'Etat de droit, la laïcité sont des biens communs à tous et toutes. Libre à ceux qui courent la primaire de la droite de prêcher la fracture et l' "adaptation", voire le "rembarquement" et d'être si instinctifs et improvisés qu'ils imposent silence à Marie Le Pen... dépassée.
Un consensus va se former, les autorités religieuses, les gens de foi vont y contribuer encore davantage que les autorités politiques et les organisations sociales. La manifestation du 11 Janvier 2015 vient d'avoir sa confirmation à Notre-Dame de Paris. L'esprit national est directement convoqué.
L'élection présidentielle prochaine n'a pas à faire choisir les Français entre ce juste consensus et quelque guerre sainte anti-terroriste et stigmatisant l'Islam : cette guerre d'ailleurs serait, est exactement la réplique du djihad dont elle a le même caractère de haine, d'immaturité et d'irréflexion. L'élection présidentielle doit au contraire consacrer ce consensus.
C'est au Président, au gouvernement de préparer cette consécration dans les urnes en ayant commencé de la manifester dans les faits. Et donc immédiatement de pratiquer l'union nationale et mettre en oeuvre des outils éprouvés :
1° demander au Premier ministre actuel (dont je n'ai pas approuvé ni les manières parlementaires ni les différents projets de loi économiques ou sociaux, mais dont j'approuve l'essentiel des déclarations au Palais-Bourbon après le 13-Novembre, puis ces jours-ci dans le Monde, et le JDD), demander au Premier ministre de former un gouvernement d'union nationale, c'est-à-dire en demandant à tous les partis, représentés ou non au Parlement, donc Front national compris, de participer à un nouveau gouvernement, de former avec lui et avec le Parti socialiste et ses auxiliaires actuels, une nouvelle équipe, très restreinte, mais représentative de toutes les familles politique françaises.
S'il n'y parvient pas, il faudra chercher la personnalité qui y parviendrait, à sa place, mais qui ne serait nommée Premier ministre qu'à la condition de constituer ce gouvernement d'union nationale. De cette volonté, de cette demande, de ce processus, il est fait part à la nation par un très court message du président de la République au pays. Evidemment, si cette manifestation pratique de la volonté populaire d'union nationale n'est pas comprise par les partis, ou au moins par des personnalités notoires et se détachant spectaculairement des emprises et disciplines partisanes, les responsabilités et même les culpabilités seront bien visibles.
2° car la situation économique reste préoccupante, vous le savez (taux de chômage à la hausse, croissance nulle ou très faible, exceptionnalité française en Europe que ce piteux état, sans compte l'endettement peut-être ralenti mais pas en diminution), rétablir en l'inventant en partie selon notre expérience de 1945 à 1997, la planification souple à la française. Institution avec ses développements en commissions spécialisées, et périodicité très adaptée au fixisme du calendrier électoral national quinquennal, qui est propre à encadrer la négociation sociale et à combiner l'ensemble des politiques publiques et d'entreprises. L' " ardente obligation du plan " (général de Gaulle) et participation de tous les acteurs, pour vraiment rétablir nos grands équilibres - consensuellement en réplique au consensus politique et spirituel à consacre.
3° la réponse aux défis migratoires et à la critique quasi-unanime des opinions nationales face aux fonctionnements européens, le constat aussi que malgré sa position dominante économiquement et financièrement, donc politiquement, de l'Allemagne parmi les Etats-membres, celle-ci n'a pas su ni pu proposer un remodelage à neuf de l'entre prise européenne, au moins sa mise à jour. Il faut une "relance" ; à nouveau, ce peut et - par défaut - ce doit être l'initiative française. Je ne partage donc pas le pessimisme du Président, tel que rapporté par le Canard à la suite du séminaire gouvernemental. L'Europe "rêvée"est possible, mais il faut des déclencheurs comme en Mai 1950 quand Monnet inspira à Schuman une déclaration qui inscrivait tout autrement dans les esprits, notamment français, la nécessité du réarmement allemand, exigence américaine. Comme pour le plan de développement économique et social, je me répète donc.
L'initiative et la proposition présidentielles doivent porter sur la démocratisation de l'Union : élection directe du président de l'Union, prérogative de celui-ci d'en appeler au referendum européen dans les matières prévues par le traité. Un nouveau traité, peut-être à appeler loi fondamentale (à l'allemande) si l'on ne veut pas dire : constitution européenne. Pour une Union qu'il vaudrait appeler comme à sa fondation : Communauté, ce qui marquerait bien la fin de l'ère intergouvernementale de ces vingt ans, qui a échoué et mené l'entreprise à la désaffection générale et à l'absence d'influence et d'existence dans le monde. Au refus du clivage djihadiste préconisé par l'opposition sarkozyste, doit correspondre aussi le refus d'un clivage Europe/anti-Europe. La différence doit se faire entre la démocratie et l'intergouvernemental occulte. Celui-ci a produit l'autisme de la Commission et conduit aux traités transatlantiques négociés sinon adoptés à huis-clos.
Le processus serait de provoquer l'élection (anticipée) d'un nouveau Parlement européen, qui aura mandat constituant et dont le travail - abondé par la mobilisation, au moins électronique de tous les citoyens européens, avec peut-être des représentations en commissions diverses. Un referendum - dont les modalités notamment les circonscriptions seraient à débattre nationalement et en Parlement européen - sanctionnerait l'exercice. Il serait plus qu'utile qu'en même temps que s'élira ce Parlement constituant, soient élus - au suffrage universel direct de tous les ressortissants européens - la présidente ou le président de l'Union-Communauté. Il doit être possible en Conseil européen de mettre en marche ces deux processus électifs, et que cela soit ensemble. Et donc un ensemble contre lequel l'opposition thématique sera vaine puisqu'il s'agira de personnes à élire, et contre lequel aussi les tendances sécessionnistes n'auront pas de prise, puisqu'elles seront libres d'élire ou de tenter de faire élire leurs représentants.
Bien entendu, ces trois points traités et gagnés, l'élection présidentielle ne peut que consacrer chez nous ces options qui sont d'unité et d'avenir. Donc très conformes à notre génie français, et à l'intérêt de tout le monde.
Pensées et voeux.
P J un précédent d'Eglise française au martyre du Père Hamel : l'archevêque de Paris en Juin 1848, venu aux barricades
[2]
- Ecclésiaste I 2 et II 21 à 23 ; psaume XC ; Paul
aux
Colossiens III 1 à 11 ; évangile selon saint Luc XII 13
à 21
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire