mercredi 6 juillet 2016

faites des semailles de justice, récoltez une moisson de fidélité, défrichez vos terres en friche. Il est temps de rechercher le Seigneur .... sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche - textes du jour

Mercredi 6 Juillet 2016

Mon livre continue de se faire, mais seulement mentalement. Ce que je vois en manière me paraît bon et correspondre exactement à ce que je souhaite : du grand public et donc du quasi-littéraire, de la vie quotidienne très vécue et tout amenant soit des réminiscences soit la parabole de ce que nous avons à remettre d’aplomb et en marche en vie collective, c’est-à-dire en vie politique. Avant de m’y remettre jusqu’à finir, encore quelques instances aujourd’hui, remboursement de mes allées-venues par le train à Paris depuis un an : une santé en chronologie, débroussaillage : l’heure quotidienne à pratiquer pour la satisfaction de tous, et d’abord de nos arbres et plantes, nos contemporains de vie, nos compagnons d’agrément, à délivrer de leurs deux ennemis, les ronces et mon indolence. – Mon but étant de faire rentrer la vie dans la décision politique, dans l’âme et la démarche personnelle et collégiale de celles et ceux qui décident, de celui ou celle qui représente, dans nos mentalités, le pouvoir ou la délégation suprêmes, il me faut, pour que soit forcée et comprise cette démarche, faire entrer la politique, la vie collective au sens du choix, dans la vie individuelle, dans les vies personnelles. Et que ce soi bien écrit : manière lier une vie quotidienne, jour par jour, pendant quelques jours, avec des réminiscences, des paraboles et associations d’idées ou de rencontres qui sont de sociologie, de jeux, de psychologies, d’acteurs politiques. – Marguerite à son stage de planche à voile et ce soir au cinéma avec Eva. Edith en politique extérieure pour notre économie extérieure et moi à ce clavier, puis en fin de journée à ma débroussailleuse. Le massif à  notre porte de vacher (porte d’entrée ainsi dite) sera à détailler au sécateur : orties, ronces et rosiers, parabole juste de l’ivraie, mais je ne veux couper aucun rosier. Les années et la végétation… Je vis tout cela, en projection et aussi avec la foule des personnages, quasi-intimes de mon passé propre et de celui de mes ascendants. Au cœur du présent, dans le présent que les lieux et le travail font durer plus d’un instant, la prière plus encore : ce rayonnement du passé et de ce qui n’est pas encore mais que nous voulons, souhaitons, et à quoi nous nous employons, nous dédions. Et ces personnes-personnages de ma vie, de ma mémoire et de mes projections, je veux aussi les dire puisque je les aime et qu’ils m’ont fait, me font, m’accompagnent.

08 heures 40 + Mes aimées parties tranquillement, il y a dix minutes. Quand je suis calme, manifestement je contribue au calme de ma chère femme. Quant à Marguerite, elle a le don ou l’art d’être indépendante de nos humeurs et dépressions.
Prier… notre histoire propre, jour après jour ou à longueur de vie et de civilisations : Israël était une vigne luxuriante, qui portait beaucoup de fruit (justement, les deux pieds plantés il y a quinze ans que je n’ai pas soignés, qui errent et rampent sur la terrasse, les rétribuer de leur ténacité à survivre, et les ériger, aujourd’hui… les appels de nos végétaux, de nos arbres fruitiers,  de nos plantes à fleurs, les cris pour m’appeler et me faire pardonner des années d’inertie, nos lacunes font le malheur de notre planète et de nos contemporains animaux et végétaux, de leurs descendants et de nos descendants). Mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multipliait les autels ; plus sa terre devenait belle, plus il embellissait les stèles des faux dieux. Son cœur est partagé. [1] Punitions, expiations, châtiments. A priori, oui : son cœur est partagé, maintenant il va expier… épines et ronces recouvriront leurs autels. Alors, on dira aux montagnes : «  cachez-nous ! » et aux collines : « Tombez sur nous ! ». Mais non : c’est au contraire, le conseil pour repartir, réussir !  Faites des semailles de justice, récoltez une moisson de fidélité, défrichez vos terres en friche. Il est temps de rechercher le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une pluie de justice. Oui ! faisons ainsi, soyons ainsi ! Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !  Voici alors nos premiers compagnons en chronologie et réussite, appelés chacun par leur nom, et ils reçoivent dans le même temps, leur ordre de mission. De même que je « creuse » les biographies de nos saints, selon les mémoires quotidiennes qui nous sont suggérées (cf. wikipédia, souvent), honorer nos prédécesseurs, surtout les martyres et remercier les génies et les fondateurs me semble justice et devoir. De même, à cet instant, copier la liste des Douze, les priant un à un… le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Baathélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote (dont je ne sais rien… wikipédia m’édifie, mais pose plus de questions que mon ignorance n’en aurait souhaitées… et toujours ces frères de Jésus… quel sens donner au mot… faut-il des guillemets ?) et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra  (l’évangile apocryphe, la sainteté-même ? de l’agent du destin, j’ai écrit, ou commencé d’écrire sur lui il y a près de quarante ans, anticipant les pistes aujourd’hui courante). La mission est simple, pas statique, la stabilité est celle de notre foi, de notre âme en Dieu. De là et toujours, le mouvement, qui est bien plus que la vie, qui est créateur de vie. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Ainsi soit-il.


[1] - Osée  X 1 à 12 ; psaume CV ; évangile selon saint Matthieu X 1 à 7

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