Mon
livre continue de se faire, mais seulement mentalement. Ce que je vois en
manière me paraît bon et correspondre exactement à ce que je souhaite : du
grand public et donc du quasi-littéraire, de la vie quotidienne très vécue et
tout amenant soit des réminiscences soit la parabole de ce que nous avons à
remettre d’aplomb et en marche en vie collective, c’est-à-dire en vie politique.
Avant de m’y remettre jusqu’à finir, encore quelques instances aujourd’hui,
remboursement de mes allées-venues par le train à Paris depuis un an : une
santé en chronologie, débroussaillage : l’heure quotidienne à pratiquer
pour la satisfaction de tous, et d’abord de nos arbres et plantes, nos
contemporains de vie, nos compagnons d’agrément, à délivrer de leurs deux
ennemis, les ronces et mon indolence. – Mon but étant de faire rentrer la vie
dans la décision politique, dans l’âme et la démarche personnelle et collégiale
de celles et ceux qui décident, de celui ou celle qui représente, dans nos
mentalités, le pouvoir ou la délégation suprêmes, il me faut, pour que soit
forcée et comprise cette démarche, faire entrer la politique, la vie collective
au sens du choix, dans la vie individuelle, dans les vies personnelles. Et que
ce soi bien écrit : manière lier une vie quotidienne, jour par jour,
pendant quelques jours, avec des réminiscences, des paraboles et associations
d’idées ou de rencontres qui sont de sociologie, de jeux, de psychologies,
d’acteurs politiques. – Marguerite à son stage de planche à voile et ce soir au
cinéma avec Eva. Edith en politique extérieure pour notre économie extérieure
et moi à ce clavier, puis en fin de journée à ma débroussailleuse. Le massif
à notre porte de vacher (porte d’entrée
ainsi dite) sera à détailler au sécateur : orties, ronces et rosiers,
parabole juste de l’ivraie, mais je ne veux couper aucun rosier. Les années et
la végétation… Je vis tout cela, en projection et aussi avec la foule des
personnages, quasi-intimes de mon passé propre et de celui de mes ascendants.
Au cœur du présent, dans le présent que les lieux et le travail font durer plus
d’un instant, la prière plus encore : ce rayonnement du passé et de ce qui
n’est pas encore mais que nous voulons, souhaitons, et à quoi nous nous
employons, nous dédions. Et ces personnes-personnages de ma vie, de ma mémoire
et de mes projections, je veux aussi les dire puisque je les aime et qu’ils
m’ont fait, me font, m’accompagnent.
08
heures 40 + Mes aimées parties tranquillement, il y a dix minutes. Quand je
suis calme, manifestement je contribue au calme de ma chère femme. Quant à
Marguerite, elle a le don ou l’art d’être indépendante de nos humeurs et
dépressions.
Prier…
notre histoire propre, jour après jour ou à longueur de vie et de
civilisations : Israël était une
vigne luxuriante, qui portait beaucoup de fruit (justement, les deux pieds plantés il y a quinze ans que je n’ai pas
soignés, qui errent et rampent sur la terrasse, les rétribuer de leur ténacité
à survivre, et les ériger, aujourd’hui… les appels de nos végétaux, de nos
arbres fruitiers, de nos plantes à fleurs, les cris pour m’appeler et me
faire pardonner des années d’inertie, nos lacunes font le malheur de notre
planète et de nos contemporains animaux et végétaux, de leurs descendants et de
nos descendants). Mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël
multipliait les autels ; plus sa terre devenait belle, plus il
embellissait les stèles des faux dieux. Son cœur est partagé. [1] Punitions, expiations, châtiments. A
priori, oui : son cœur est partagé, maintenant il va expier… épines et
ronces recouvriront leurs autels. Alors, on dira aux montagnes : «
cachez-nous ! » et aux collines : « Tombez sur nous ! ».
Mais non : c’est au contraire, le
conseil pour repartir, réussir ! Faites des semailles de justice, récoltez une
moisson de fidélité, défrichez vos terres en friche. Il est temps de rechercher
le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une pluie de justice. Oui ! faisons ainsi, soyons
ainsi ! Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les
cœurs qui cherchent Dieu ! Voici alors nos premiers compagnons en
chronologie et réussite, appelés chacun par leur nom, et ils reçoivent dans le
même temps, leur ordre de mission. De même que je « creuse » les
biographies de nos saints, selon les mémoires quotidiennes qui nous sont
suggérées (cf. wikipédia, souvent), honorer nos prédécesseurs, surtout les
martyres et remercier les génies et les fondateurs me semble justice et devoir.
De même, à cet instant, copier la liste des Douze, les priant un à un… le
premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de
Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Baathélemy ; Thomas et
Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le
Zélote (dont je ne sais rien… wikipédia
m’édifie, mais pose plus de questions que mon ignorance n’en aurait souhaitées…
et toujours ces frères de Jésus… quel sens donner au mot… faut-il des
guillemets ?) et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra (l’évangile apocryphe, la sainteté-même ?
de l’agent du destin, j’ai écrit, ou commencé d’écrire sur lui il y a près de
quarante ans, anticipant les pistes aujourd’hui courante). La mission est
simple, pas statique, la stabilité est celle de notre foi, de notre âme en
Dieu. De là et toujours, le mouvement, qui est bien plus que la vie, qui est
créateur de vie. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison
d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Ainsi soit-il.
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