Dimanche 10 Juillet 2016
Hier
22
heures 31 + Le scandale BARROSO n‘éclate que maintenant
parce que le moment et
le partenaire sont extraordinairement significatifs ; La
réalité n’est
pas nouvelle : Premier ministre du Portugal, il joue Boeing contre l’Airbus
400 à peine en fonctions
et entraîne dans
cette annulation l’Italie. Frais de représentation, plus de
700.000 euros par
an au lieu des 15 à 20.000 pour chacun des autres
commissaires. Liens avérés
avec un des groupes financiers véreux ayant abusé de la
Grèce, à l’instar de…
Goldman Sachs. – BLAIR modèle de NS
pour les conférences rétribuées et une
exploitation juteuse de la notoriété de ses anciennes
fonctions [1].
Et SCHROEDER modèle
de politique économique est aussi le président rétribué du
consortium ayant
construit le gazoduc Russie-Allemagne [2]
et d’une société
pétrolière anglo-russe. Sans entrer dans l’organigramme, il
a été conseiller de
Goldman Sachs… Il est vrai que j’ai
connu un de nos ministres du Commerce
extérieur, devenir le représentant de Boeing en France dès qu’il eût quitté le gouvernement.
STIEGLITZ, prix Nobel
d’économie, a écrit sur la cupidité des dirigeants et ROCARD
proposait une
proportion de la masse salariale totale à affecter aux
rémunérations des
dirigeants, ou était-ce une proportion du chiffre d’affaires
(pas des
bénéfices…)…
Réussite
au bac : 88,5% un record, qui signale bien l’abaissement des
programmes et
l’une des causes de l’amnésie nationale : les programmes et
la manière des
programmes en français, en histoire et en géographie. Cela
renforce la pente
que peut produire la technologie actuelle des médias, je
crois cette phase
technologique transitoire, mais la dégradation de la mémoire
et la mûe de ce
qui s’appelait la culture générale me paraît ne pas être
transitoire. Alors,
transmettre ? s’il n’y a plus de socle, c’est déjà
difficile, mais si
surtout, personne n’éprouve plus le besoin d’un socle, et si
la mondialisation
n’est pas, en réalité, bien plus mentale et donc
irréversible que matérielle,
commerciale, financière ce qui peut toujours se rattraper et
se
réglementer ? Civisme, patriotisme, solidarité, sur quoi les
fonder ?
face à l’individualisme qui sert et révère le mondialisme ?
Ou alors
comprendre que patriotisme n’est pas mémoire mais affection
et attachement au
seul présent, et fondamentalement projet d’avenir ensemble
(RENAN), et que la
culture générale, la curiosité et l’ouverture d’esprit sont
d’applications
multiples. Et admettre enfin que l’expression peut se faire
par signes et
sigles, abréviations et finalement de toutes autres façons
qu’antan et encore
aujourd’hui, ce qui ferait revenir à une communication,
peut-être plus vraie et
complète, par intuition et télépathie. Je crois qu’il faut
les deux : le
millénaire et l’immédiat.
[1] - Enrichissement différé fondé sur ses fonctions publiques, fiducie
Depuis
qu'il a quitté ses fonctions publiques, M. Blair aurait
accumulé, au travers de
diverses sociétés comme Blair Inc. et Tony
Blair Associates1,
entre 24 et 74 millions d'euros grâce aux conférences et
conseils privés qu'il
monnaye en se prévalant des fonctions politiques qu'il a
exercées et des
relations qu'il a ainsi tissées36.
L'une
de ses entreprises, Tony Blair Associates, vise à
« offrir,
dans une optique commerciale, un conseil stratégique sur
les tendances
politiques et économiques et la réforme des États. »36
et permettrait à M. Blair de « monétiser
ses anciens
contacts. »37
M.
Blair aurait notamment gagné 1,24 millions d'euros en
trois heures en
intercédant auprès de M. Al Thani,
premier ministre du Qatar
et patron de Qatar
Holding pour le compte de M.
Glasenberg, patron de Glencore au moment de l'OPA sur Xstrata36.
En
avril 2016, la presse révèle que Tony Blair a utilisé une
fiducie secrète
pour gérer sa fortune de plusieurs millions de livres,
afin de recevoir des
paiements pour ses activités de conseil, « y compris son
travail avec des
régimes controversés »38,39.
Elle
montre notamment que Windrush Ventures Ltd, l'une des
sociétés qui coordonne
ses affaires commerciales, réalise un chiffre d'affaires
de 19,4 millions £, et
un bénéfice de 2,6 millions de £38.
source . wikipédia en ligne ce
jour
[2] - Après la fin
de sa carrière politique, en 2005,
il reprend ses activités professionnelles, mais à Berlin, et est
engagé par la société russe Gazprom pour présider le conseil de surveillance
de North-European
Gas Pipeline, consortium germano-russe chargé
de la construction et de
l'exploitation du gazoduc Nord Stream. Le conseil
l'élit à ce poste à
l'unanimité le 30
mars 20061.
Cette décision fait l'objet de critiques dans la mesure où
Schröder, en sa
qualité de chancelier, a
approuvé le tracé du gazoduc et s'est
porté garant d'un prêt bancaire d'un milliard d'euros
proposé par Deutsche
Bank et KfW à Gazprom dans le
cadre de cette affaire. Il a été conseiller de Goldman
Sachs2,
puis de la banque Rothschild3,
et a également rejoint le groupe
de presse suisse
Ringier
comme consultant.
Depuis
janvier 2009, Gerhard Schröder est membre du directoire du
groupe pétrolier
russo-britannique TNK-BP, fonction pour laquelle il touche
une rémunération de 200 000 euros
par an3.
source . wikipédia en ligne ce
jour
07
heures 50 + Notre époque passera à la postérité par l’abus
des dirigeants de
tous organismes, par le déni d’application des mots
révérés : la loi est
l’expression de la volonté générale (ROUSSEAU), cf. le
projet EL KHOMRY qui
sera adopté par « le » 49-3 sur ordre d’un président fort
d’une
popularité à 5%, par la perte de toute référence en
politique (le gaullisme des
épigones aujourd’hui, le socialisme des militants et des
appareils pour la
réélection de FH). Exemple de démocratie : NS à Brumath
hier, promet une
présidence à la manière dont il aura rétabli l’unité dans
son parti… et quatre
millions de pétitionnaires renvoyés dans leur but par
l’actuel gouvernement
britannique. Plus encore, notre époque sera caractérisée par
de terribles
images : non, les décapitations par daech ou les attentats
terroristes,
cela a toujours existé, mais bien les noyades en
Méditerranée, les errances en
plein désert des évacués de Fallouja, ce sera aussi terrible
que les images de
la shoah, car nous sommes censément en temps de paix, avec
des moyens matériels
sans précédent pour traiter et prévoir ces cataclysmes
humanitaires. En regard,
le roi Canut IV du Danemark… ou Baudouin de Belgique … ou le
dernier empereur
Habsbourg, pour ce qui est des dirigeants… ou PMF et son
interminable fin de
carrière politique, qui eût été totalement désargenté s’il
n’avait été aimé. Au
moins, y gagnons-nous en vérité : l’autorité morale n’est
pas, le plus
souvent, celle des dirigeants. Cf. France
Télécom. La rapacité et
le libéralisme,
comportements et doctrines, ont cependant leur honte :
BARROSO passe à la
banque la plus emblématique de nos errements contemporains
en respectant, très
largement, le délai de 18 mois après qu’il eût quitté des
fonctions si
monnayables, la lente mais irrépressible marche à des
privatisations de
l’ensemble de notre système de sécurité sociale exige que
les mots et les
sigles changent, est ainsi apparue Solsantis et sa gestion bordelaise… pour ce qui est des
régimes obligatoires
d’assurance santé dans la fonction publique. EDF, GDF, le
Lyonnais, Indo-Suez, la Générale des eaux…
changent de nom pour se fondre dans… l’inconnu et
l’incontrôlable, et en sus se
démembrent pour « externaliser » tous les risques sociaux… la
Poste et France-Télécom. pour changer le statut
de
quasi-fonctionnaires de leur personnel en ressources
humaines fongibles…. Je
demeure convaincu cependant que le bien commun restera pour
les âmes et aussi à
la réflexion bien plus attractif et raisonnable pour
l’ensemble humain que
l’accaparement par quelques-uns, dont d’ailleurs les
gestions sont davantage
des transferts et des cessions de patrimoine que du
fonctionnement. Les grands
dévaluent les petits, car il est des élus locaux ou des
députés qui sont des
saints et des ingénieux, et la plupart de nos entreprises
sont tout simplement
courageuses et tenaces. Il y a ceux qui veulent des
rétributions financières et
ceux que le bonheur d’animer, d’inventer et de vivre une
vocation, un métier
choisi ou pas initialement, mais finalement aimés. L’honneur
de mener à bien
une entreprise, d’orienter un peuple vers le mieux-être et
le rayonnement
collectif suffit à l’âme humaine. L’argent… une noblesse ?ou
le moyen du
bien, du mieux, du nécessaire ?
Prier…
plus simplement que je n’élucubre, guidé par une parole et
une pensée qui ne
sont pas les miennes, mais qui sont – cependant,
excellemment – pour moi, pour
nous, pour tous, chacun l’entendant selon ce qu’il est, ce
qu’elle est…. Elle
est tout près de toi, cette Parole, elle est dans
ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique
[1]. Car cette loi que
je te prescris
aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton
atteinte. Commentaire
et assurance du psalmiste. La
joie… Et de l’Apôtre, la paix. La paix pour tous les
êtres sur la terre et
dans le ciel… Les préceptes du Seigneur sont droits : ils
réjouissent le
cœur. Le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le
regard. Le
discernement, la conscience (la monarchie
française d’Ancien Régime : la conscience du roi, sa
responsabilité devant
Dieu bien davantage que devant le peuple ou l’Histoire, mais
cela faisait
référence commune, c’était intangible alors que nos
Constitutions se
détournent). Pratique, la parabole du bon Samaritain. Les catégories de l’époque, le prêtre, le lévite et
l’étranger ou le
semi-païen (les populations transplantées par les
Assyriens). Jésus répond à
une question aussi ambitieuse que précise : que dois-je
faire pour
avoir en héritage la vie éternelle ? Je
ne sais si la traduction est propre. Il s’agit d’obtenir un
bien par exercice
d’un droit, et de le recevoir plutôt que de le conquérir ou
que ce bien soit
sans relation préalable avec celui qui le convoite. Le
destin initial de
l’homme est bien la vie éternelle. Elle est à « récupérer »,
ou à
mériter. Elle ne lui est pas originellement étrangère. Quel
est le motif, le
mouvement du Samaritain. Exactement ce que, souvent, les
textes nous disent du
Christ face à la foule, face à nos souffrances et à nos
besoins : il
le vit et fu saisi de compassion. Le
Samaritain n’est pas ici l’homme de bien, seulement. Il est
le Christ-même. Et
l’histoire continuant ajoute à cette « signature » de
Jésus :
le miracle, le bienfait, la guérison, le retour d’aplomb de
nos vies s’opèrent
par le truchement humain. Dieu donne à Ses créatures la
responsabilité de
l’entier de la Création mais plus encore celle du salut et
de l’amour mutuels.
Le Samaritain confie à l’aubergiste l’homme tombé aux
mains des bandits. Le
lévite et le prêtre ne sont pas des
assassins, ce ne sont pas les agresseurs et les
« routiers », mais
ils font pire. Chacun le vit et passa de l’autre côté.
Notre génération et les horreurs qui lui sont
contemporaines. Les
injustices, les détresses.
[1]
- Deutéronome XXX 10 à 14 ; psaume XIX ; Paul aux
Colossiens I
15 à 20 ; évangile selon saint Luc X 25 à 37
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