L’homme travaillant et oeuvrant
sans Dieu, sans la conviction et l’expérience qu’il ne tient
force et fécondité que de Celui-ci. Protestation de Dieu : les fils d’Israël ont établi des rois
sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord :
avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles…
J’ai beau lui (Ephraïm)
mettre par écrit tous les articles de ma loi, il n’y voit
qu’une loi étrangère. [1]
Le travail selon notre
idée et nos plans, les rites et cultes selon nos habitudes
et nos enfermements. Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines. Elles ont une bouche et ne parlent
pas, des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent
pas, des narines et ne sentent pas. Leurs mains ne peuvent
toucher, leurs pieds ne peuvent marcher. Qu’ils deviennent
comme elles, tous ceux qui les font, ceux qui mettent leur foi
en elles. Israël, mets ta foi dans le Seigneur, le secours, le
bouclier, c’est lui ! Confirmation
du Christ : voyant les foules, Jésus fut saisi de
compassion envers elles, parce qu’elles étaient désemparée et
abattues comme des brebis sans berger. Remède ? alors même
qu’Il parcourait toutes les villes et tous les
villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant
l’Evangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute
infirmité, remède ?
nous. Nous sommes envoyés en mission, nous sommes pressés de
demander au maître de la moisson d’envoyer des ouvriers
pour sa mission.
Expérience
directe tout hier. L’idée permettant d’écrire un
commencement, m’est donnée par l’intense sensation de paix
qui m’enveloppe et pénètre quand nous arrivons, notre trésor
et moi, au lieu de son stage en planche à voile. La mer sans
un mouvement, l’horizon se prêtant au regard mais bien
entant qu’horizon, assez loin pour le figurer et assez
proche puisque ce sont les îles de notre golfe, quasiment
jointives. Et entre elles et nous comme les cailloux du
Petit Poucet, des barques minuscules. Couleur de cette mer
en à peine plus clair, les yeux du jeune moniteur en études
d’ingénieur à Lorient : Blaise, je lui dis PASCAL, il en
connaît l’importance scientifique et inventive, je lui en
dis la mystique et l’oeuvre majeure, ses Pensées
et
vais lui en offrir une petite édition. Il confirme la joie
de vivre et le sourire, la participation active de notre
fille. Courriels d’un ami proche et très fraternel, conseils
d’un « avocat du diable » mais qui me sont précieux puisque
je prends le chemin contraire, et celui de mon frère, amer
et complètement à contre-sens de tout mon itinéraire alors
qu’il en sait tout et que nous sommes tellement liés depuis
ma naissance, dix ans après la sienne, ses soins pour moi,
mon initiation par lui à tout, vraiment. Et au soir de notre
vie, voici qu’il veut tout effacer et ne pas comprendre.
Oui, l’ordalie pour tout réconcilier. Et rire, Astérix et la
surprise de César, hier soir. Etais-je fatigué ? ou déjà
heureux, après un après-midi d’incompréhension : ma chère
femme, me voir à ce clavier alors qu’il y a à débroussailler
dehors et à ranger dedans. Comment distinguer parabole et
vie ? Les âmes, nos âmes sont ou remuantes ou épuisées.
Seule, la prière, et le regard d’amour en est une puisque la
prière est avant tout communion… seule la prière apaise et
place l’âme dans la brise.
[1] - Osée VIII 4 à 13 ; psaume CXV ; évangile selon saint Mattieu IX 32 à 38
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