mardi 5 juillet 2016

Il en eut pitié, car ces gens étaient fatigués et prostrés - textes du jour

Mardi 5 Juillet 2016




L’homme travaillant et oeuvrant sans Dieu, sans la conviction et l’expérience qu’il ne tient force et fécondité que de Celui-ci. Protestation de Dieu : les fils d’Israël ont établi des rois sans me consulter, ils ont nommé des princes sans mon accord : avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles… J’ai beau lui (Ephraïm) mettre par écrit tous les articles de ma loi, il n’y voit qu’une loi étrangère. [1] Le travail selon notre idée et nos plans, les rites et cultes selon nos habitudes et nos enfermements. Leurs idoles : or et argent, ouvrages de mains humaines. Elles ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas, des narines et ne sentent pas. Leurs mains ne peuvent toucher, leurs pieds ne peuvent marcher. Qu’ils deviennent comme elles, tous ceux qui les font, ceux qui mettent leur foi en elles. Israël, mets ta foi dans le Seigneur, le secours, le bouclier, c’est lui ! Confirmation du Christ : voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles, parce qu’elles étaient désemparée et abattues comme des brebis sans berger. Remède ? alors même qu’Il parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Evangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité, remède ? nous. Nous sommes envoyés en mission, nous sommes pressés de demander au maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa mission.
Expérience directe tout hier. L’idée permettant d’écrire un commencement, m’est donnée par l’intense sensation de paix qui m’enveloppe et pénètre quand nous arrivons, notre trésor et moi, au lieu de son stage en planche à voile. La mer sans un mouvement, l’horizon se prêtant au regard mais bien entant qu’horizon, assez loin pour le figurer et assez proche puisque ce sont les îles de notre golfe, quasiment jointives. Et entre elles et nous comme les cailloux du Petit Poucet, des barques minuscules. Couleur de cette mer en à peine plus clair, les yeux du jeune moniteur en études d’ingénieur à Lorient : Blaise, je lui dis PASCAL, il en connaît l’importance scientifique et inventive, je lui en dis la mystique et l’oeuvre majeure, ses Pensées et vais lui en offrir une petite édition. Il confirme la joie de vivre et le sourire, la participation active de notre fille. Courriels d’un ami proche et très fraternel, conseils d’un « avocat du diable » mais qui me sont précieux puisque je prends le chemin contraire, et celui de mon frère, amer et complètement à contre-sens de tout mon itinéraire alors qu’il en sait tout et que nous sommes tellement liés depuis ma naissance, dix ans après la sienne, ses soins pour moi, mon initiation par lui à tout, vraiment. Et au soir de notre vie, voici qu’il veut tout effacer et ne pas comprendre. Oui, l’ordalie pour tout réconcilier. Et rire, Astérix et la surprise de César, hier soir. Etais-je fatigué ? ou déjà heureux, après un après-midi d’incompréhension : ma chère femme, me voir à ce clavier alors qu’il y a à débroussailler dehors et à ranger dedans. Comment distinguer parabole et vie ? Les âmes, nos âmes sont ou remuantes ou épuisées. Seule, la prière, et le regard d’amour en est une puisque la prière est avant tout communion… seule la prière apaise et place l’âme dans la brise.


[1] - Osée VIII 4 à 13 ; psaume CXV ; évangile selon saint Mattieu IX 32 à 38

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