Hier
Cru
que j’avais perdu les photos. de la profession de foi :
introuvables sur
disque dur, mais heureusement demeurées sur la carte de mon
appareil… de
nouveau, une session avec Florian.
Ce matin
06
heures 50 + … à
nouveau payante,
installation du scanner à diapositive. dont il m‘est dit
qu’il ne reproduira jamais
à la taille de l’écran, mes photos d’antan… J’ai fait
l’erreur irrémédiable de
lâcher un instrument (Windows 7 en l’espèce) auquel
j’étais habitué et qui
n’avait aucun défaut relativement à mes besoins et à l’usage
que j’en fais. Pris
par l’insistance à chaque ouverture de lon écran d’avoir à
opter pour Windows
10, gratuit encore jusqu’à une date rapprochée, crainte de
représailles ensuite.
Exacte parabole de ce qu’il est infligé au pays , plus
particulièrement depuis
2012 : des réformes qui n’arrangent rien et font négliger
l’entretien de
ce qui marche. Aucune réponse à ce que souhaitent les gens,
les usagers, les
citoyens. Toujours hors sujet, non urgentes, ne créant pas
de dynamique, des
lois-catalogues, qui, comble, annulent d’une de leurs
dispositions à l’autre
les appuis sur lesquels auraient pu compter un gouvernement
lequel ne porte
plus aucun principe d’identification ni de lui-même ni de
ses fins. Au titre
des personnes le composant ou au titre du mandat en cours,
rien de ces fins,
rien de cette identité censément originelle ne se discerne…,
sauf d’être et de
rester en place, d’épurations en remaniements, coupé du réel
des choses et des
circonstances, coupé de l’esprit et du cœur des gens. – Edith à vos mouchoirs, hier soir : tordant et
constamment
écrit avec bonheur… sans musique. Photo d’une rue dans le
XIIème, la Glacière, en
impasse, sans arbre mais très avenante, surmontée à son fond
par des tours
blanches, l’impasse totalement symétrique pour chacun de ses
bords, et le fond
de même facture, plus crème, fenêtres multiples, volets de
bois peints
diversement, impression d’accueil. Carole LAURE, DEPARDIEU
encore adolescent,
DEWAERE étonnant de présence e de naturel, ne jouant pas,
béguin de ma chère femme à l’époque. Bertrand BLIER le géant
de la comédie grave; désopilante mais grandissant chacun des
protagonistes. – Déprime, bien
sûr : mes diverses étranglements. Mais la sensation surtout
d’avoir à tout
quitter, prochainement, inexorablement. La dépression telle
que j’ai appris à
l’identifier depuis vingt ans. La dépression par invasion
d’une certitude
d’impuissance. Et il me faut m’en dégager pour mes aimées et
pour moi-même
puisque j’aime la vie, que je continue mentalement à
l’apprécier, à analyser
notre vie poltiique et sociale, simplement les forces
physiques m’ont
abandonné, le ressort quotidien absent… pour quoi que ce
soit.
Prier…
07
heures 42 + Sorti les chèvres, porté Camille comme
rituellement et Cécile suit.
Installé les chiens sur notre lit, grasse matinée pour ma
chère femme, et aussi
pour notre trésor sans cours aujourd’hui : réunions à
Saint-François-Xavier pour examiner l’application des
énièmes réformes. Je sais
parfaitement ce qui m’a étranglé et ce qui m’étrangle
encore, matériellement et
mentalement. Deux-trois préalables à dépasser, affaire de
ces heures, ce matin,
et de ces jours d’ici la fête des mères. Santé bien encadrée
par mes médecins
franciliens, l’aura du Val de Grâce encore à Percy et à
Bégin, celui surtout de
mon cher JPD, et ici (le gynécologue qui a suivi toute la
gestation de notre
Marguerite, et mon ORL). Donc le Loch maintenant, copies
YNOV : Lim’art et InfoSup. Puis d’ici dimanche,
ranger au moins la
pièce à vivre. Et lundi, je commence ce livre, tout en
diffusant mes appels à
concours pour les signatures.
Deux
sujets en sus. – Conclusions à tirer de cette séquence de
préparation à la
profession de foi de notre fille et de ses camarades de
classe, préparation et
maintenant suites. Concertation que je provoque, et
délibération aussi avec le
vicaire général que j’aime bien depuis nos rencontres d’il y
a vingt ans quand
il succéda quoique sans responsabilités pastorales à notre
cher Denis M. au
presbytère de notre village. J’ai anticipé toutes décisions
que j’espère d’un
encadrement plus précis et responsable au collège, faute que
familles et
paroisses y parviennent ou le veuillent (familles) ou s’y
prennent en
profondeur spirituelle et non pas seulement catéchétique
(paroisses) : me
sentant responsable des sept jeunes avec qui s’est opéré le
partage mercredi et
samedi dernier, m’apprenant tellement. Donc, lettres
périodiques d’entretien
pratique (la prochaine, le « jeune homme riche », pas tant
l’abandon
de tout que le regard du Christ si insistant dans le texte
de Luc, et l’amour
de Jésus pour cet homme de bonne volonté qui pourtant
n’aboutira pas, ou
seulement hors texte et hors champ, plus tard ?) et poussant
au rendez-vous hebdomadaire de la messe du mardi, en fin de
matinée. Politique générale :
évidemment reprendre, y compris rétrospectivement la série
d’examens
périodiques (classement de mes Monde) commencée en Novembre
2006, mais
réfléchir à ce qui me paraît la synthèse, la question
de légitimité qui fait
répondre aussi bien sur les situations étrangères, les
relations
internationales, que sur l’impasse actuelle pour notre pays,
dont ni la direction
ni la représentation ne sont à présent légitimes. Rien à
voir avec la légalité,
qui peut perdre sa légitimité. Très vite Vichy…
Tenir
ce journal, soutien, mais aussi test de ma disponibilité à
moi-même. Depuis des
années, bien moins tenu (ainsi que celui de notre fille)
qu’antan. Prier, la
prière… c’est plus que tout en moyens et en fins. La foi qui
m’a été donnée de
naissance et qui ne m’a jamais été retirée, jusqu’à présent
et grâce à Dieu. La
prière vigueur. La vie, la vivre est un hommage à Dieu,
celui de notre âme qui
est bien plus que notre liberté. Vivre, c’est accepter et
demander
l’accompagnement par Dieu. Toutes les erreurs, sinon les
péchés que j’ai
commis, mes manques-mêmes de réflexion et de délibération
avant de poser quoi
que ce soit, viennent de ce que je n’ai pas demandé
discernement et force. Je
me suis alors asphyxié, et j’ai perdu. Mais tout a un sens,
y compris nos
fautes, et peut m’amener à la vraie voir, celle voulue pour
moi de toute
éternité, à mon vrai moi et donc au dessein de Dieu, et
l’universalité de notre
vie éternelle, à nous, tout le vivant.
Prier
ainsi repris déjà par la grâce… [1]
demander grâce et
intelligence d’un comportement d’instant en instant
n’agaçant pas, ne pesant
(mes répétitivités, mon trop de texte parlé, mes erreurs)
pas à mes aimées, et
évidemment faire en sorte que ma remise à flot s’opère sans
qu’elles aient eu à
durer dans leur inquiétude. Vous avez
été rachetés de la conduite superficielle de vos pères (pour nous, maintenant, il s’agit bien de la nôtre,
de la mienne).
Source : vous mettez foi et votre espérance en Dieu…
car Dieu vous avez
fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une
semence
impérissable : sa parole vivante qui demeure. Test et fruit : en obéissant à la vérité, vous
avez purifié
vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; ainsi,
d’un cœur
pub, aimez-vous intensément les uns les autres, car Dieu vous
a fait renaître …
essence, particularité, décisif du
christianisme. Deux aspects aussi importants l’un que
l’autre. Un Dieu à la
fois intime, mais pas simple conceptuellement et
intellectuellement, un Dieu
que notre raison et nos forces ne peuvent encadrer,
s’expliquer : la
Trinité d’une certaine manière est un véritable tabernacle
pour notre esprit.
Adorer sans pouvoir dominer et manipuler de notre
intelligence, encore moins de
nos comportements et demandes ou espérances quand nous
sommes si petits, tordus
ou négligeants. Dieu incommensurable mais intime. Et mis à
la portée de tous
nos sens par l’Incarnation et aujourd’hui par l’Eucharistie,
même mouvement de
Dieu se donnant et se laissant saisir en la personne du
Fils. Et second
élément : l’amour mutuel, que permet et exige notre salut,
notre rachat,
la Rédemption. L’exemple venant de « haut » : le Fils
de
l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et
donne sa vie en
rançon pour la multitude. Tout cela dit
par le Christ, et redit par l’Apôtre, dans des contextes
terribles : les
persécutions décimant l’Eglise commençante, la perspective
pour les Douze de la
Passion de leur Maître. Voici que nous montons à
Jérusalem. Le Fils de
l’homme sera livré… ils le condamneront à mort, ils le
livreront aux nations
païennes, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le
flagelleront et le
tueront… Perspective
que ne retiendront
pas les disciples … et
trois jours
après, il ressuscitera. Etats d’âme successifs
des disciples, si
mouvants et incertains… nous… Jésus marchait devant
eux. Ils étaient saisis
de frayeur et ceux qui suivaient étaient aussi dans la
crainte. Discussions
sur les places suivant tout
juste la prophétie du Christ sur Son propre sort : les
dix autres qui
avaient entendu, se mirent à s’indigner….et ainsi de suite. Jésus prophète de chacune de nos
vies.
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