Jeudi 26 Mai 2016
Ce matin
05 heures 41 + Eveillé autour de
quatre heures cinquante. Angoisse : mourir trop tôt pour les
miens, pour mes deux aimées, les laisser seules dans la vie,
la vie qui est dangereuse. – Puis me lever, les photos de la
profession de foi pour Hélène de S. et mes sept vers qui
poster une première lettre : fête des mères, jeune homme
riche. Me laisser mouvoir par l’Esprit Saint…
06 heures 28 + Grâce à Dieu :
bouclé mes lettres [1],
maintenant édition et enveloppes adressées.
09 heures 18 + Trajet merveilleux
vers Saint-François-Xavier. Marguerite discutant les
légendes sur la fondation de Rome, moi en rajoutant et
approuvant, ce qu’elle a bien assimilé, les mythologies
gréco-romaines, l’exposé à faire sur les animaux du cirque,
sa remarque – profonde – que cette histoire de l’Antiquité
lui paraît bien plus belle que l’histoire de France. Je lui
dis que c’est notre berceau, que c’est de l’histoire
universelle. La France va venir, et ce sera aisé. Elle est
heureuse de « faire des humanités », cela m’apprend et me
fait comprendre. Lettres à donner à ses camarades, en suite
de la profession de foi, quand ils sont dans sa classe. Je
poste les autres. – A la poste, précisément, le menuisier
qui vient de refaire l'agencement intérieur. Nom surzurois
mais sans relation avec ses homonymes que je connais, son
père dans la Marine nationale, Indochine et Algérie, décédé
il y a vingt-cinq ans, jeune comme tous ses camarades
d’active. Les grèves : il faudrait savoir discuter et finir
vite, tout cela pour une petite loi… Il semble plutôt
contre. Aux Infos. discussion sur la
condamnation ou pas de la France en 2010, par l’O.I.T., pour
les réquisitions gouvernementales dans les raffineries,
sinon le nucléaire. Question soulevée par MARTINEZ. A
Strasbourg, le ravitaillement des stations se fait au bord
du Rhin, les péniches. – Notules de mon cher Olivier B. [2].
09 heures 42 + Prier…
10 heures 42 + Prier… [3]
Bartimée ; le Christ renouvelle la question qu’il posait aux
foules, mais en particulier à cet homme, splendide qui passe
de la prostration à l’élan de plus fort…Que ceux-tu que je fasse pour toi ?
… Un aveugle qui mendiait, assis au bord du chemin. Quand il
entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier…
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il
criait de plus belle… L’aveugle jeta son manteau, bondit et
courut à Jésus… Aussitôt, l’homme retrouva la vue et il suivait
Jésus sur le chemin. Que
s’est-il passé ? Confiance, lève-toi. Il t’appelle… Et
Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »… Bartimée n’a pas
argumenté, comme cela nous est par fois rapporté : si tu
veux, etc… Dieu ne résiste pas à la réponse la plus libre
d’un homme, d’une créature : sa foi. La foi est deux fois un
don : elle nous est donnée, elle nous fait nous donner.
Pierre nous veut exemplaires, contagieux, homélie pour
profession de foi aujourd’hui, ces jours-ci… sur le
point-même où ils disent du mal de vous en vous traitant de
malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions
et rendront gloire à Dieu, le jour de sa visite. Pierre, sur qui est
bâtie l’Eglise, nous caractérise : pierres vivantes,
entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour
devenir le sacerdoce saint… pour que vous annonciez de celui
qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Ainsi soit-il !
[1] - dimanche 29, la fête des mères,
la fête de ta Maman, une fête familiale, qui peut
ressembler à ce que nous avons vécu ensemble samedi 21,
puis dans chacune de nos familles le soir ou le
lendemain – dimanche dernier - qui était la célébration
par l’Eglise d’une fête de la famille la plus
mystérieuse, la Trinité, celle de Dieu en trois
personnes, car l’amour est un échange.
Prier… ton
engagement en profession de foi ne peut tenir que si tu
pries. Prier te met en relation – sur ta demande qu’Il
attend – avec Dieu, avec Jésus-Christ, et cela t’apporte
calme, bonheur et réarrangement dans ton cœur de tout ou
presque. Tu le ressens ou tu le ressentiras. Prier, ce
n’est pas forcément à volonté et pour commander à Dieu
de venir en toi. Il est là en permanence, mais c’est
l’accueillir soit à des moments que tu choisis d’avance
dans ta journée, coucher, éveil, moment de calme, soit
en prenant conscience, soudainement, que Dieu est en
train de te visiter plus particulièrement et veut te le
faire ressentir, te le faire vivre et qu’en face de Lui,
ainsi, dans ton cœur, tu n’aies plus qu’envie de Le
remercier d’être là. Il t’accompagne.
Il te regarde. Relis
ce passage de l’évangile selon saint Luc. Sans doute ce
jeune homme riche – était-il jeune ? les textes ne le
disent pas, mais riche assurément puisque cela l’empêcha
de choisir vraiment de suivre Jésus. Plus tard,
peut-être, il y arrivera, et le Saint-Esprit, Jésus
l’auront pris vraiment en mains – mais relis ce texte,
et vois cette répétition. Jésus regarde cet homme et
l’aime, Jésus regarde ses disciples. Jésus nous regarde,
un regard d’homme qui vit avec ses amis et que quelqu’un
est venu, exprès, rencontrer pour lui demander comment
vivre, bien, mieux, et comment vivre éternellement.
Jésus écoute, dialogue et finalement, intensément, Il
regarde, Il aime celui qui lui demande tout. Nous
regarde, nous aime.
Évangile de Jésus
Christ selon saint Marc 10,17-27.
En ce temps-là, Jésus
se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à
ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire
pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Essayons de nous retrouver à la
messe, dans la petite chapelle, mardi prochain, le 31
Mai à midi. Et puis si, en famille, vous allez à la
messe dimanche qui arrive, remercie Jésus de cette
grâce, remercie les tiens et tes parents de t’y emmener,
et demande en ton cœur que toutes celles et ceux qui –
en même temps que toi – ont fait cette profession,
honorent leur promesse, chaque diimanche, la messe, et
chaque jour, une minute ou deux de prière. Et tout
viendra tranquillement, y compris et surtout le bonheur,
ton bonheur, notre bonheur. Promis. Tout de suite, dans
notre vie, telle quelle est, et telle que nous pouvons –
chacune, chacun – mieux la vivre.
[2]
- Le 26/05/2016 à 08:17, Olivier
BRISSON a écrit :
A vendre
dans l’Ile St Louis, superbe appartement de 3M2 pour la
somme de 50000€.
La hauteur
de plafond étant de 4mètres, il sera préférable
d’installer le lit dans le sens de la hauteur…
Le
25/05/2016
Le Droit de
Grève a valeur constitutionnelle. La Liberté d’Information
est reconnue par l’art 19 de la Déclaration Universelle
des Droits de l’Homme.
Comment la
CGT, pour exercer son Droit de grève, peut-elle nous
priver de journaux et donc de cette Liberté
d’Information ?
Le
26/05/2016
[3]
- 1ère lettre de
Pierre II 2 à 19 passim ; psaume C ; évangile selon saint
Marc X 46 à 52
Hier
13 heures 44 + Nouvelles sur France Infos. qui me déterminent à une
nouvelle communication à JPJ [1].
Je médite une lettre conclusive à FH, papier aux bons soins
de son secrétaire général. Puis éditer les deux tomes de ces
tentatives vers l’Elysée depuis 2007. En même temps que le
recueil des chroniques d’Ould Kaïge données au Calame. – Ravitaillement en essence 95 à notre
intermarché. Pas de gazole, remplissage jusqu’à 28 euros,
pas de bidons, explication : solidarité. Echange avec
l’homme de quart, même sentiments que les miens : il faut
que le gouvernement change.
Voir au compte-rendu JO DP
Assemblée nationale cette affirmation de VALLS. Il a le nez
sur le guidon, sans mémoire ni culture des conflits sociaux,
sans compréhension que son avenir politique est terminé
après avoir duré quelques jours à sa nomination : guère plus.
22 heures 32 + J’aurais voulu tout
de suite à mon retour de Surzur, dire la sensation de
bonheur, la joie qui me sont données en cette fin de
journée. La soirée y a rajouté. Récapitulations d’histoire
de l’Antiquité avec Marguerite : elle est passé d’Athènes à
Rome. Je consulte wikipédia, les dossiers sont passionnants,
ce que sait ou parfois m’apprend notre fille est confirmé,
détaillé. Mais c’est le partage d’évangile qui a été le tournant.
Déjà, je me sentais enfin mieux en début de matinée, la
récupération de la fonction réception en messagerie (le mot
de passe distingue majuscules et minuscules ce que j’avais
négligé), puis la bonne reprise en main de mon scanner de
travail m’avaient fait accepter la nouvelle version 10 de Word. Mais c’est le partage d’évangile mensuel :
commentaire ensemble du texte pour le prochain dimanche.
Nous ne sommes que trois à entourer MLP pour lire et
commenter ensemble Luc IX 11 à 17, soit la multiplication
des pains MLP me fait commencer, escomptant une analyse
grammaticale telle qu’il persiste à croire que j’en fais
toujours. Parfois seulement, mais je colle toujours au
texte. Des évidence : le rôle des Douze, leur sens pratique,
auquel les renvoie le Christ. Dieu dans nos situations. Pas
de boisson. L’insistance sur les nombres : 5.000, groupes de
50, lkes 5 pains. Les Apôtres et leur rôle, la
redistribution de ce dont ils ne sont pas par eux-mêmes
capables, les 12 paniers. C’est une liturgie, l’anticipation
de nos messes, la parole, la consécration, l’envoi. Je
remarque le lieu désert. Ce qui nous fait passer à ce à quoi
je ne m’attendais pas et qui rejoint ce que je vis depuis
mercredi : la pastorale, la déshérence des sacrements. MLP a
le même diagnostic, ses confrères aussi sur ce que j’ai
constaté en accompagnant mes sept de Saint-François-Xavier
pour la profession de foi. Notre recteur y ajoute le trop de
bruit et de chants pendant nos messes dominicales, je le
sens pour la première fois en désaccord et en relative
impuissance avec les équipes d’animation, trop envahissante.
Anne-Marie insiste : le lieu de la prière, la prière avant et après la messe.
On est à fond dans le sujet. La glace se rompt aussi avec ce
prêtre que j’estime mais qui fuit dialogues et entretiens,
depuis sa prise de fonctions, sauf au moment où il a fallu
organiser cette communion eucharistique tant désirée par
Marguerite, et commencée des mains de sa mère, en cachette
de Denis, mais pas de MLP quand notre fille récidiva. Ce fut
l’humble et merveilleuse messe de Noël, la chapelle
templière du Guerno, une vingtaine de participants, et moi
chargé d’une lecture, sans lunettes, que je fis donc de
mémoire… Personnage d’Anne-Marie que MLP dit une fois : elle
est folle. Vie éprouvée par un divorce très douloureux.
Peut-être, mais folle de Dieu. Edith estime sa dignité et
son attitude manifestement priante et discrète. – La voyant
s’éloigner, j’ai voulu la héler et lui proposer de prendre
un jour le temps d’échanger. En fait, nous avons commencé
tout de suite. Sa famille très pieuse, la ferme, le père
revenant de la messe de six heures en chantant (voix très
belle) les cantiques de l’office dont il arrive. Sa fille
l’écoute, quatre ou cinq frères et sœurs. Avec la mère, la
messe en fin de matinée le dimanche. C’est à Muzillac, pas
loin de notre village. A-t-elle travaillé ? oui, je ne lui
demande pas plus, elle tient tellement la discrétion pour la
vertu suprême, le silence, la prière. Comme MLP, elle est
exaspérée par la chorale et les bavardages. Soudain, elle
évoque notre fille remontant du fond de la nef, en aube,
pour amener l’assemblée à la communion : si heureuse, selon
ce qu’elle remarque. Quand je rapporte ces propos et suggère
à Edith que nous l’invitions à déjeuner dès que la terrasse
sera vraiment agréable, ma chère femme me rappelle ce dire
d’un quidam à Bieuzy-Lanvaux : votre fille est aimée de
Dieu. Deo gratias, car c’est vrai. – Donc, le point de cette
descente de notre chrétienté française vers le vide. Ce ne
sont ni l’Islam ni la maçonnerie qui menacent l’Eglise, mais
l’abandon par les familles, par les parents de toute
structure de vie spirituelle et donc de « pratique ». Pour
MLP, plus de vie intérieure. Quant à la culture, pas de
bibliothèque chez les gens qui s’endettent en multi-média et
en deux ou trois voitures par foyer. Le point avec
Saint-François-Xavier, quelques-uns des prêtres que je
connais, le vicaire général. – Projet depuis le mercredi
dernier. Avec Marguerite formulant les questions et
choisissant leur ordre, répondre et réfléchir pour écrire
ensemble quelque chose à destination des 10-12 ans : foi et
vie, bonheur donc. La même chose, par correspondance
internet avec JR pour les 15-16 ans. Encore plus de pain sur
la planche, mais si Dieu veut…
23 heures 52 + Je me couche après
avoir enregistré et parcouru les débats à l’Assemblée
nationale aujourd’hui et hier. – Observations
particulièrement intéressantes du précieux MMR [2]sur
mon dernier message à JPJ
[1] - Le 25/05/2016 à 14:46, Bertrand
Fessard de Foucault a écrit à Jean-Pierre Jouyet,
secrétaire général de l’Elysée : observation et réflexions
- la question de légitimité désormais posée
Cher ami,
Monsieur le Secrétaire général,
en
Octobre-Novembre 1995 (les régimes spéciaux de retraite,
les craintes pour la sauvegarde du service public, le
charcutage de la S.N.C.F. et de l'E.D.F. en X fonctions
promues entreprises autonomes), trois millions de
Françaises et de Français dans la rue, les
manifestations, la grève générale, la convivialité entre
automobilistes : Alain Juppé, Premier ministre, "droit
dans ses bottes" faisait rechercher par le directeur de
son cabinet, Gourdaud-Montagne, comment Joseph Laniel en
Juin 1953 avait desserré l'étreinte du mouvement social,
alors que Pierre Mendès-France manquait de peu
l'investiture qu'il n'obtiendrait qu'un an plus tard et
à la suite de Dien-Bien-Phu... En 1995, les textes
passèrent et la dissolution en Avril 1997, pour confort
gouvernemental, ramena la gauche à la majorité
législative. ce dont celle-ci fit peu de choses, son
chef se réservant pour l'élection présidentielle, qu'il
perdit, n'ayant su maintenir l'unité ni décider sur les
difficultés ni désembourber à Nice une Union européenne
démesurément élargie et de plus en plus mal représentée
et organisée.
Désigner un
fauteur de troubles pour les blocages de nos
distributions d'énergie, puis de nos transports en
commun : la C.G.T., pas encore les communistes mais
bientôt.. Faire remarquer que participent aux piquets de
grève des chômeurs, des militants, que des "minorités",
et que les manifestations de rue sont un appel aux
casseurs, jusqu'il y a quelques jours, et à l'extrême
gauche maintenant est une propagande non une stratégie.
Les forces de
sécurité, certes prises à partie dans certains moments
et lieux, mettant alors en cause des décisions de
justice qui leur paraissent mal fondées et même
provocatrices à la veille de nouveaux mouvements, ne
seront sans doute pas inconditionnellement ni
perpétuellement dociles à des ordres que souvent elles
ne comprennent pas, même "techniqueent" pour la maintien
de l'ordre et la protection des propriétés. Il pourrait
arriver qu'en revanche, elles comprennent les déçus du 7
Mai 2012, les militants qui ne payent plus leurs
cotisations et ce qui fait saccager les permanences d'un
parti, demeuré incapable de rester représentatif au
Parlement des espérances d'antan.
Paradoxalement, ce
qui est très improprement appelé le "couple exécutif" -
car le Président dans notre Constitution n'est à
confondre avec aucun pouvoir, qu'il est l'arbitre entre
eux et que sa prérogative majeure, c'est de faire
trancher le peuple en dernier ressort, compréhension
perdue de nos textes et du legs du général de Gaulle -,
ce "couple", l'actuel, est en train de ressusciter la
gauche, face à une droite fière de l'être, qui n'a ni
représentant, ni programme, ni bilan, ni compte-rendu de
ses dix ans de pouvoir absolu, ni projet argumenté et
partagé entre toutes tendances - la gauche avait su le
faire de 1971 à 1981, le programme commun de
gouvernement et la candidature de " l'adversaire le plus
fidèle " à de Gaulle, François Mitterrand (le mot est du
conseiller judiciaire de Valéry Giscard d'Estaing). En
effet, le Parti socialiste ayant accepté la dérive de
ces quatre ans, la floraison de textes catalogues et mal
f... tous provocants et ne changeant rien aux
circonstances de notre économie, à la braderie de notre
patrimoine industriel et intellectuel, a perdu sa raison
d'être, donc ses militants et ses électeurs. De
contestation de jeunes dégoûtés de l'évolution de la
société centré sur l'individuel et l'argent, il a
commencé de n'y avoir que deux exutoires : l'émigration
ou le djihad. Cohésion nationale par l'argent-roi ? Ces
jours-ci depuis le 49-3 pour une loi aussi improvisée et
rédigée à huis clos solitaire, aussi fourre-tout que la
loi Macron, la place se fait pour une gauche
authentique, certainement plurielle, les re-fondateurs
du P.S. et surtout la résurgence d'un Parti communiste
dialectique, recrutant, appuyé par la C.G.T. et
s'appuyant sur elle. C'est excellent pour que la
politique en France redevienne mouvement et analyse,
donc projets. Le pays en a besoin pour se retrouver à
l'âge adulte et quitter la maison de tolérance. Déjà,
ces jours-ci se constate aux pompes à carburant
notamment, une comportement nouveau de solidarité. Les
usagers acceptent la limitation de leur prélèvement,
comprennent le mouvement de révolte qui frémit et
remarque le sans-gêne et l'égoisme de ceux qui
pourraient se priver en ce moment et ne pas remplir non
seulement leur réservoir mais des bidons : les retraités
notamment.
Le pays bouge. Il en est temps pour lui-même et pour une Europe à qui nous manquons depuis que le referendum négatif de Mai 2005 n'a pas été saisi par nos gouvernements successifs pour une relance totale - à la Schuman en Mai 1950 - de tout le processus européen.
Le fond de nos situations politiques et morales actuelles, c'est la question de légitimité. Tout est légal chez nous, y compris les flash balls. Tout est régulièrement voté, état d'urgence compris et prolongé. Mais le Président n'est plus représentatif de l'espérance et du vote de 2012, les parlementaires socialistes acceptant de voter contre leur conscience et sous la contrainte (d'on ne sait quoi d'ailleurs car leur réélection ne dépendra pas de leur docilité de quatre ou cinq ans, mais de la logique du prochain scrutin présidentiel) ne sont plus représentatifs. Leur légitimité - président de la République, élus à gauche - est en question.
On peut ergoter sur le bien commun plus impérieux à réaliser que de recueillir le consensus, et que l'impopularité est signe d'exemplarité de ce que l'on fait et s'obstine à faire (citation depuis Juppé et peut-être avant lui de la position du cardinal de Richelieu dans l'opinion de son temps et dans l'Histoire qui aurait jugé au contraire). On ne peut pas discuter qu'aucune politique n'est à la longue efficace si elle n'est consentie, et même souhaitée.
Pensées.
Le pays bouge. Il en est temps pour lui-même et pour une Europe à qui nous manquons depuis que le referendum négatif de Mai 2005 n'a pas été saisi par nos gouvernements successifs pour une relance totale - à la Schuman en Mai 1950 - de tout le processus européen.
Le fond de nos situations politiques et morales actuelles, c'est la question de légitimité. Tout est légal chez nous, y compris les flash balls. Tout est régulièrement voté, état d'urgence compris et prolongé. Mais le Président n'est plus représentatif de l'espérance et du vote de 2012, les parlementaires socialistes acceptant de voter contre leur conscience et sous la contrainte (d'on ne sait quoi d'ailleurs car leur réélection ne dépendra pas de leur docilité de quatre ou cinq ans, mais de la logique du prochain scrutin présidentiel) ne sont plus représentatifs. Leur légitimité - président de la République, élus à gauche - est en question.
On peut ergoter sur le bien commun plus impérieux à réaliser que de recueillir le consensus, et que l'impopularité est signe d'exemplarité de ce que l'on fait et s'obstine à faire (citation depuis Juppé et peut-être avant lui de la position du cardinal de Richelieu dans l'opinion de son temps et dans l'Histoire qui aurait jugé au contraire). On ne peut pas discuter qu'aucune politique n'est à la longue efficace si elle n'est consentie, et même souhaitée.
Pensées.
[2] - Le 25/05/2016 à 15:13, M. a
écrit :
Toute votre
trop longue démonstration tombe avec l'art 27 de la
Constitution prévoyant que "tout mandat impératif est
nul", article invoqué par le Général quand l'Assemblée
maugréait conte la "politique de la chaise vide".
Le 25/05/2016 à 15:13, M. a
écrit :
Toute votre
trop longue démonstration tombe avec l'art 27 de la
Constitution prévoyant que "tout mandat impératif est
nul", article invoqué par le Général quand l'Assemblée
maugréait conte la "politique de la chaise vide".
Le 25/05/2016 à 21:15, M. a
écrit :
Je veux
dire qu'un Exécutif et un Législatif adaptent leur action
aux circonstances. Dans la tourmente financière mondiale,
Hollande est parvenu à maintenir à zéro les intérêts de
notre dette en donnant ce qu'il faut de gages aux marché.
S'il ne le faisait et s'il ne le fait pas, ces taux
augmentent et la France se retrouve en cessation de
paiements. L'inversion de la hiérarchie des normes (qui ne
gêne vraiment que la CGT car FO et CFDT s'en accommodent
très bien) est le dernier gage de son quinquennat. Ensuite
les programme de Juppé et consorts sont une capitulation
sans condition au Leviathan financier mondial. Donc
Hollande sauve les meubles et demande au Parlement de
continuer de s'y associer comme il l'a fait avec le pacte
de responsabilité. Condamner le fait que l'Exécutif
demande au Législatif de voter une loi qui n'était pas
dans le programme présidentiel de 2012, revient à dire que
ledit programme était un mandat impératif.
J'enjoins
Hollande, Valls et le PS à tenir bon sur la loi travail,
quitte à ce que le gouvernement soit censuré en deuxième
lecture. Dans ce cas, l'attitude démocratique sera la
dissolution, avant ou après une nouvelle censure après
engagement de responsabilité d'un nouveau gouvernement
Valls 2 ou Macron ou Le Drian.
Une année
de cohabitation pourrait permettre au corps électoral de
se reprendre à la présidentielle de 2017 après avoir ce
qu'auraient donné en un an les "réformes" de l droite ou
de l'extrême droite.
Hollande
est terriblement décevant, devenu si piètre orateur alors
qu'il était si bon en meetings quand il dirigeait le PS et
même avant. Nul pédagogue mais il ne peut dire
publiquement ce que je vous explique au début de ce texte.
Pas la stature physique et médiatique d'un imperator.
Pourtant, ne vous en déplaise, il n'y a pas vraiment
d'autre politique à mener tant sont étroites nos marges de
manœuvres. sauf à sortir de l'Europe, dont à la briser ce
qui serait le Munich du XXIe siècle.
L'industrie dont certains déplorent l'abandon ! Elle
prospère comme jamais dans l'aéronautique et la
construction navale civiles et militaires.
Le
procès sur les 200 millions d'euros rabiotés cette année
sur le fonds de roulement de la recherche relève de la
mauvaise foi typique du corporatisme français. Cette mini
économie ne remet nullement en cause l'effort considérable
consacré à la recherche, accru constamment depuis six
ans.
Mais
jamais personne ne veut faire le moindre effort au nom de
l'intérêt collectif !
Ce
quinquennat s'est efforcé de sauver l'essentiel de notre
système de protection sociale, je dis bien l'essentiel.
Alors que
l'on arrête de crier avant d'avoir mal !
Quand les
LR ou les FN vont venir, on va avoir très mal et on risque
de ne même plus avoir le droit de crier, y compris sur la
Place de notre chère République.
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