Nouvelle
journée sans ordinateur, rattraper l’installation de Windows 10 me
faisant perdre toutes mes barres d’outil et aussi le contact
avec notre
imprimante. Je demeure dans l’ambiance d’hier : préparation de
la profession
de foi à Saint-François-Xavier, la si forte expérience que je
reçois des
enfants, de leur ouverture, de leur curiosité, de leur
sincérité surtout,
directe… la justesse des questions et des raisonnements. Mais
en même temps la
jachère dans laquelle ils ont été laissés, très peu de
structures aussi bien en
connaissance des sources de notre foi que de la vie
spirituelle, de la prière,
des sacrements. Un lamentable laisser-aller du clergé et des
catéchistes ayant
cru pouvoir se fonder sur l’action de base des parents. Or,
celle-ci n’existe
pas, le meilleur cas de figure est qu’il n’y ait pas
d’empêchement. Privilège
qui nous est donné à notre fille et à nous, à moi si béni dans
cette éducation
à la foi et à la piété. Mais nous ne sommes pas la généralité,
hélas ! –
Je reprendrai et transcrirai demain l’expérience d’hier. Ce
soir, c’est la
prière pour « mes » sept et pour notre fille et pour les
accompagnatrices que j’ai rencontrées hier.
Prier…
ayez du sel en
vous-mêmes, et vivez
en paix entre vous [1]. Toute cette partie de
l’enseignement du
Christ, non théologique, mais de comportement, en fait de
sincérité, de précaution
de soi envers les autres pour que prime le spirituel. Le
scandale e,vers les
autres, l’occasion de chute pour nous-même. Examen de
conscience, priorité,
hiérarchie. Le discernement dont nous parlions hier en petit
groupe :
enfants et septuagénaire, en préparant la rencontre
sacramentelle. Visages et
questions, application à leur liste de fautes et lacunes. Mieux
vaut pour
toi entrer manchot… estropié… borgne dans la vie éternelle que
de t’en aller
dans la géhennne avec tes deux mains… tes deux pieds… tes deux
yeux…. Là où le
ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas… Commentaire anticipé du psaume : ne crains pas
l’homme qui s’enrichit,
qui accroît le luxe de sa maison : aux enfers, il n’emporte
rien, sa
gloire ne descend pas avec lui. Et de l’Apôtre
aussi : vos richesses sont pourries, vos vêtements sont
mangés de
mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille
sera un témoignage
contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu.
L’enjeu
de ces professions de foi… l’enjeu de nos évolutions et
stagnations politiques.
Les formes actuelles d’une guerre mondiale, ni le nucléaire
des années 50, ni
les décolonisations sanglantes des années 60, ni même le
terrorisme depuis vingt
ans… mais ce dépeçage par l’argent, lui-même amassé par des
sociétés d’esclavage
et de dictature : la Chine et la Russie, les îles grecques, le
Pirée, l'entier du Venezuela... nos
aéroports et nos immeubles de renom en France, nos entreprises
emblématiques :
Club-Méditerranée,
Areva. Le contagieux refus
des solutions
européennes : Bayer avec Monsanto
et un chinois avec des Suisses, belles conclusions
industrielles des pétitions
écologiques et bio. Les fusions avec des tiers, la pénétration
de notre Union
européenne par le droit, la finance et la combinaison des
autres. Le
durcissement répressif des manifestations : usage massif des
gaz.
Collectivement, entre partenaires européens, nous appliquons
au pire les
constats évangéliques : Chacun sera salé au feu. C’est
une bonne chose
que le sel, mais s’il cesse d’être le sel, avec quoi allez-vous
lui rendre sa
saveur ?
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