Les angoisses, pour les choses
minuscules mais concrètes et impérieuses : le « racket » du
passage à Windows10,
aucun progrès en confort informatique et obligation de réinstaller tous les
périphériques en étant heureux qu’il y ait encore des « drives » pour
ceux-ci, et donc à ne pas avoir à les racheter. Les angoisses, pour la vie qui
avance, le temps que je n’ai pas su utiliser parce que je ne pouvais prévoir
les suites d’un présent – peu gratifiant et inattendu – mais à l’aune de ce que
je n’ai pas su faire et accomplir pendant les vingt ans qui ont suivi mon
rappel du Kazakhstan et ma mise complète de côté, toute ma vie jusqu’à cet
instant-ci n’a-t-elle pas été aussi « vide » d’œuvres. En regard, j’ai
reçu tant d’amour et ce monde-ci, si périssable qu’il soit, m’a fait voir tant
de beauté en toutes sortes et registres. D’équilibre retrouvé que dans la
prière, et celle-ci est autant foi qu’espérance et amour. Aujourd’hui, la
profession de foi de notre trésor. Notre mutuelle exhortation à la confiance, à
la vie, à l’amour. Marguerite nous entraîne et nous la prenons dans nos bras
pour qu’elle avance encore plus profondément et surtout en sécurité. Profondeur
et sécurité qu’elle et dans lesquelles, si simplement et spontanément,
naturellement, elle nous immerge. Grâce à Dieu.
Prier ce matin… [1]cette floraison de saints
en toutes époques, l’imagerie souvent « cul-cul » au XIXème siècle et
paternaliste quand il s’agit de fondations religieuses. Mais des géants, tous
ces martyres, le plus souvent de régimes politiques qui ont autant desservi les
peuples qu’ils ont ôté de vies réfractaires. Par respect et reconnaissance,
aller aux « approfondissement » suggérés, ainsi les biographies de
ces martyrs mexicains, contemporains de la jeunesse de mes parents et du New
Deal de ROOSEVELT : je le ferai dans la semaine qui va s’ouvrir, une fois
terminées toutes mes urgences scolaires. Texte qui va accompagner admirablement
la cérémonie de tout à l’heure, l’initiative d’enfants ratifiant leur baptême :
il leur a été donné à l’initiative d’autres, de leurs parents respectifs, dont
la plupart ont été infidèles ou négligents puisque la messe dominicale, la vie
sacramentelle, il est rare que leurs enfants y aient été par eux introduits, et
les organisations scolaires, telles que je les ai constatées mercredi avec
stupéfaction n’ont pas suppléé cette « distraction » familiale…Laissez venir à moi les
enfants, ne les empêchez, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur
ressemblent. La réaction des disciples étaient en effet le contraire :
l’écran, l’obstacle. Aujourd’hui, en Eglise, en famille, en ambiance, les
obstacles… à la naissance, à la vie… Véritable intention pendant la liturgie et
l’expression de l’engagement de chacun. Des gens présentaient à Jésus des enfants
pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent
vivement. Du vivant du Christ, entourant le Christ, et aujourd’hui encore…
Pour Jésus, c’est bien davantage que de faciliter à l’enfant son approche de
Dieu, sa sensibilité à l’invite que Dieu lui fait : circonstances,
famille, collège et même peut-être ces empêchements. Juste réflexion qu’il nous
a été proposé mercredi de mener dans chacun de nos petits groupes : la
lumière, contagion, discernement, sécurité…. A entendre Jésus, l’enseignant, le
modèle en éducation au regard de Dieu, ce n’est pas l’adulte (l’excellent Nicodème)
mais l’enfant. Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un
enfant, n’y entrera pas. Et notre devoir d’adultes et de baptisés, Jacques
nous le rappelle : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait
sauvera sa vie de la mort et couvrira une multitude de péchés… Comment ?
certainement pas en emm… son prochain qui nous vaut largement. Priez les
uns pour les autres afin d’être guéris. La supplication du juste agit avec
beaucoup de force. Ainsi soit-il !
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