Foison… des anniversaires
essentiels, les « 13-Mai »… va-t-on vers des journées chez nous ?
les lâchetés de tous côtés et de l’Elysée, de Bercy, de Matignon au
Palais-Bourbon : personne n’est donc véritablement responsable d’un texte
de loi dont l’ensemble des usagers et des concernés, des salariés, des patrons
ne veut tel qu’il va être promulgué. Personne sauf l’élu de 2012, convaincu qu’il
sera reconduit puisque des deux oppositions il n’a rien à craindre, celle du
Front national reste assez diabolisée pour faire contre elle le « Front
républicain », manqué en Autriche, et celle de droite se ridiculise par
ses guerres de chefs et ses surenchères budgétaires. L’essentiel n’est pas
traité. Un des éléments de ce qui caractérise notre époque – en chances, en
dangers, en facteurs de mutations économiques et de psychologie collective – l’internet…
deux conférences hier soir. La première au collège Saint-François-Xavier (un
brigadier de police et une quinzaine de parents d’élèves avec deux cadres de l’Ecole) :
manifestement, par grâce, Marguerite est sur le meilleur chemin possible :
créative, s’orientant et se protégeant, nous la suivons et nous parlons de ces
créations, et de ce qu’elle suit des « youtubeuses », pas de wifi
chez nous et la connexion n’est possible que dans deux grandes pièces ouvertes
du rez-de-chaussée. Intéressante théorisation et systématisation des règles
3.6.9.12 par une pédo-psychiatre : Dr. Marie Noëlle CLEMENT, directeur de
l’hôpital de jour du CEREP. Anxiété des parents. Comme pour la pédophilie, les
remèdes sont simples : pas de solitude, dialogues parents-enfants.
Evidence, l’Education nationale n’a pas encore intégré pour le secondaire et
déjà le primaire, la dimension internet à cultiver et inculquer comme outil
bienfaisant, ce qui dispensera du ressassement des dangers et des précautions à
imposer, si d’emblée l’apprentissage a été une heureuse appropriation. Dans les
deux enceintes, je fais remarquer que ces technologies d’acquisition et de communication
ont ceci d’extraordinairement nouveau et bénéfique que désormais l’éducation n’est
plus à sens unique, des aînés aux nouveaux arrivants dans le monde et dans la
vie : les enfants enseignent leurs parents pour l’internet, au moins ces
années-ci. Ensuite ? probablement il restera toujours un décalage faisant
que la nouveauté sera acquise d’instinct par les jeunes et que les aînés ne l’intègreront
que grâce aux premiers. Remarque plus négative : les mémoires sont
doublement fragiles, plus d’archives matérielles (papier mais hiéroglyphe ou
supports divers jusqu’en 1450) et tout étant virtuel, plus d’archives même personnelles
qui soient à l’abri d’investigations ou de prédations de tiers.
Prier… les oiseaux, la
pluie par intermittences, le ciel sans profondeur. L’un des enchaînements qui
établit le siège de l’Eglise à Rome : la citoyenneté de Paul et la
possibilité de son appel à la justice de César. Jésus passant lui aussi du
droit de son peuple à celle de l’occupant étranger. Personnage de Bérénice, nos
tragiques sous Louis XIV, BRASILLACH et la plume qui appelle le sang. Les
époques où « prendre ses responsabilités » signifiait quelque chose d’autre que revendiquer l’exclusive d’une
décision ou la droit au pinacle. Résumé pour l’extérieur, depuis deux mille
ans, de ce que peut paraître notre foi au Christ : j’ai donné l’ordre
d’amener cet homme. Quand ils se levèrent, les accusateurs n’ont mis à sa
charge aucun des méfaits que, pour ma part, j’aurais supposés. Ils avaient
seulement avec lui certains débats au sujet de leur propre religion, et au
sujet d’un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirmait être en vie. De
plus en plus, mon existence quotidienne me paraît trop loin de ma foi. Dieu, j’y
tiens par expérience, Il a structuré ma vie, en fait le ressort, la perspective
aussi maintenant que s’allongent les ombres et que de plus en plus j’aime qui m’aime,
et tiens à mes deux aimées. Ce ne sont ni le « salut », ni la « rétribution »,
ni le « ciel » qui m’attirent ou me font « croire » comme à
la vitrine du pâtisser, pas davantage la crainte du jugement, la peur de l’enfer
qui ne dominent certes plus la spiritualité courante de notre époque en
chrétienté, ni même l’enseignement « officiel » de l’Eglise, en ce
moment de l’Histoire de l’humanité et de la Création. Non, la personne du
Christ, seule et seulement, approcher et connaître le personnage, bien plus
intensément que l’enseignement que Lui-même nous dispense : donc, Jésus
tout simplement, de Bethléem au Golgotha. Lui. Conclusion donnée à Pierre comme
à nous tous : Suis-moi. [1] La
seule possible après l’échange dont la grâce nous est donnée : Simon,
fils de Jean, m'aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? (tentation
secondaire de l’orgueil ou du comparatif, pour piquer celui dont l’autorité est
reconnue par les autres disciples, autorité tenant au choix du Maître ou
naturelle, les deux en fait). – Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais :
je t’aime – Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? – Oui, Seigneur,
toi tu le sais : je t’aime. – Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? –
Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. Le crescendo
n’est pas seulement sentimental. La question s’affine, s’aiguise, se simplifie
à l’extrême. Son apparent motif est le test avant la mission : sois le
berger de mes agneaux… sois le berger de mes brebis… Notre mission, ce que
nous avons à faire (et réussir) en ce monde esyt inséparable de notre relation
au Christ, laquelle ne peut être qu’amour. Anticipation aussi de quel genre
de mort, Pierre rendrait gloire à Dieu. De même que l’appel à César signifie
celle de Paul. Mort, contagion de notre foi, relation intime que nous accorde –
à chacun – Dieu Trinité.
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